Godsmack

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17/20
Nom du groupe Godsmack
Nom de l'album Godsmack
Type Album
Date de parution 25 Août 1998
Enregistré à New Alliance Audio
Style MusicalMetal Alternatif
Membres possèdant cet album180

Tracklist

1.
 Moon Baby
 04:23
2.
 Whatever
 03:26
3.
 Keep Away
 04:50
4.
 Time Bomb
 03:59
5.
 Bad Religion
 03:13
6.
 Immune
 04:47
7.
 Someone in London
 02:03
8.
 Get Up, Get Out!
 03:29
9.
 Now or Never
 05:06
10.
 Stress
 05:03
11.
 Situation
 05:47
12.
 Voodoo
 04:42
13.
 Untitled (Hidden Track)
 04:21

Durée totale : 55:09

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Godsmack


Chronique @ Matai

01 Janvier 2011

Le prélude d'une ascension fulgurante dans le monde du Néo Métal...

Le premier album est souvent synonyme de beaucoup de choses : le franchissement d’une étape, le pas en avant vers une possible notoriété, l’exposition au grand public de son savoir faire, la mise en valeur de son univers…certains groupes, même avec un premier essai, n’arrivent pas à dégager ces quelques points...d’autres arrivent petit à petit à se faire connaître au fil des sorties…et d’autres font une ascension fulgurante, comme Godsmack.

Cette formation américaine était encore inconnue au milieu des années 90 mais la sortie de son album éponyme a irrémédiablement changé la donne. Le quatuor a réussi, non sans difficulté, à pimenter son néo métal, relevant son originalité, lui apportant une saveur comme on en a peu goûté. Avec la sortie de l’album éponyme, Godsmack gagne en popularité très rapidement, certains de leurs morceaux étant même gratifiés de Grammy Awards…une carrière prometteuse leur tendait donc les bras et cet album en était ainsi le prélude…

Derrière cette pochette aux dominantes de rouge et de noir, où s’affiche une femme étrange et percée, se cache un opus dynamique, technique, empreint de beaucoup de groove, de tranchant et de mélodie, et ce, mis en valeur par les guitares lourdes et brutes de Tony Rombola. En effet, ce musicien de génie maîtrise extrêmement bien son instrument, offrant une dimension en plus à la musique de Godsmack, et l’éloignant de ce fait de ses rivaux tels que Disturbed, System of a Down, Korn ou encore Slipknot. Ici tout est basé sur une méthode imparable de gratte, frottement métallique, agressivité des jeux et des rythmiques, mais aussi solos en tout genre relativement efficaces, puissants et mélodieux (« Keep Away », « Moon Baby »). La complicité menée avec le bassiste Robbie Merill est d’autant plus remarquable tant le travail apporté par les deux musiciens est recherché et surtout bien foutu. La basse est elle aussi mise en relief sur la majeure partie des titres, empreinte d’un groove intéressant et prenant, créant le rythme ou la structure des morceaux dont elle est la maîtresse(« Immune », « Now or Never »). Enfin le batteur Tommy Stewart (qui sera remplacé par la suite par Shanon Larkin) n’a non plus aucun mal à adapter son jeu à celui de ses confrères, apportant donc ce rythme dynamique à une technique plutôt simpliste mais surtout efficace.

Bien sûr, il ne faut pas oublier non plus l’alchimie présente entre ces instruments et la voix de Sully Erna, sans doute le pilier, l’élément irremplaçable de Godsmack. Doté d’un timbre de voix plutôt grave, puissant et hargneux, le chanteur maîtrise lui aussi son organe à la perfection, renforçant pour la plupart du temps ce groove incessant et ce dynamisme impalpable, et mettant encore plus en valeur l’agressivité et la rage des compos. Variant ses méthodes de chant, le musicien peut aussi bien avoir un chant clair posé que tranchant, crier, murmurer ou fredonner des airs en duo avec la guitare (« Situation »).

L’assemblage de tous ces éléments, permettent d’autant plus à l’auditeur d’appréhender les thèmes intégrés par le combo américain dans l’ensemble des compos. Les paroles sont avant tout écrites par Sully Erna, et déteignent sa rage, sa souffrance et sa colère, d’où cette incision des riffs et du chant dans « Time Bomb » et« Moon Baby », ou a contrario, cette lamentation et cette peine si touchante dans « Stress ».

Mais hors de ces thèmes si pessimistes existent bel et bien quelques morceaux plus doux et suaves, plus originaux et dépaysant, comme « Now or Never » avec un groove énorme et un violon lors du refrain, « Immune » mené de bout en bout par une basse omniprésente, mais surtout « Voodoo », le dernier morceau, aux rythmiques et sonorités tribales et arabisantes, rêveurs, voyageurs, et envoutant. Ce type de titre avec ses ambiances bien particulières est présent dans chaque album du groupe (notamment dans « IV » avec le titre « Voodoo Too », la suite de « Voodoo » en quelque sorte).

Toutefois, malgré l’originalité évoquée, quelques longueurs se font ressentir, ainsi que la linéarité de certains titres, qui parfois ont tendance à se ressembler et à "lasser" l'auditeur. Ils possèdent en majorité la même structure de base et varient peu (à part bien sûr quelques exceptions dont celles cités précédemment).

Mais quel premier album ! A l’écoute de sa totalité, on comprend pourquoi il a tant été apprécié, reconnu et primé de surcroit… « Godsmack » se place irrémédiablement au rang des grands albums de néo et était ainsi le premier pas vers une notoriété encore plus grande, vers des opus encore meilleurs. A posséder.

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Celldweller55 - 01 Janvier 2011: Pochette affreuse, mais quel album ! Pas le meilleur du groupe mais assurément un incontournable ! Merci pour cette chronique royale !
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Commentaire @ rebmat

01 Novembre 2008
Une nouvelle formation débarque. Le groupe américain Godsmack nous présente son tout premier CD, lui aussi intitulé Godsmack. Une appellation éponyme pour ce premier opus qui en précèdera bien d’autres.
Encore inconnu du public à cette époque, la bande de musiciens s’est taillée un nom, pas encore bien important certes, mais présent tout de même.

Le groupe choisit de montrer ce que sera son style dès ce premier volet. En effet, à l’image des compositions qui suivront par la suite, les morceaux de Godsmack sont rythmés par une musique et une voix puissante. De bons gros accords sonnant heavy mêlés au timbre de Sully. Le tout peut paraître un tantinet répétitif par moment, mais les refrains n’en restent que plus accrocheurs.
La guitare y est tonitruante à l’image de « Bad Religion » ou « Keep Away », mais peut également se faire discrète dans cette étrange composition qu’est « Voodoo ».
Ce morceau, venant clore l’album, est sans doute le plus réussi parmi les 12 pistes, bien qu’il ne reflète en rien le style dans lequel évoluent les titres qui le précèdent. Elle restera l’une des chansons cultes ; peut être même LA chanson. En effet, il suffit de taper Godsmack pour que le nom Voodoo apparaisse ; il est donc logique qu’il s’agisse du clip le plus regardé du groupe, loin devant les autres vidéos que le groupe ait proposées par la suite.
La musique y possède un air macabre et tribal, le chant y est simple mais efficace. A l’inverse du reste de l’opus, la voix y est posée à l’instar des instruments et du rythme. Il se pourrait bien que ce soit cette différence notable qui fait tout le caractère quasi-hypnotique à mon gout de cette dernière piste.

Godsmack est donc un premier album prometteur. Ce ne sera de loin pas le meilleur que nous proposera la formation américaine (bien évidemment) mais la présence de la chanson, qui servira dorénavant de véritable hymne, fait que ce CD détient une certaine valeur à laquelle tout bon fan du groupe devrait accrocher.

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swof - 06 Mars 2010: On va retrouver Voodoo Too sur l'album IV. Tout aussi sombre, lancinant et hypnotique. Mon titre préféré, je dois dire.
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Commentaire @ bigoud

23 Juillet 2006
Godsmack, formation américaine qui joue du nu heavy metal. Godsmack, c'est un son lourd, une voix puissante et une bonne rythmique. Parfois, le premier album d'un groupe n'est pas souvent significatif du talent du groupe. Godsmack ne fait pas exception à la règle. Analysons cet album.

L'album éponyme des Américains commence avec "Moon baby". Cette chanson est assez bonne; la voix est bizarre (Sully n'avait peut-être pas encore mué, qui sait? la puberté peut arriver très tard!!). Le son est puissant mais le gros défaut c'est que l'interlude, qui sert aussi de fin est trop longue, beaucoup trop longue!!

"Whatever", quand à elle, est une bonne chanson. Certes, ce n'est pas parfait mais le son et la rythmique sont excellents.

"Keep Away" a le même genre de riff. Cette chanson est vraiment excellente. Ce titre est assez significatif du genre de chansons qu'écrit Godsmack.

L'intro de "Time bomb" est électronique puis se suit un rythme heavy. Le chant est vraiment bof et la musique est très soulante!

"Bad Religion" est dotée d'un son lourd. Le chant est excellent, c'est du bon Godsmack!

L'intro à la basse de "Immune" nous envoie un rythme assez lent; le refrain n'est pas mauvais mais l'interlude est assez médiocre.

L'instrumentale "Someone in London" est assez lente et est un prélude à "Get up, get out!" dotée d'un rythme plus rapide. Le chant est vraiment horrible au début mais s'améliore au fil de la chanson. Cette chanson est pas mal.

"Now or never" est elle aussi assez lente, le son et la voix sont bof mais le refrain est pas mal.

"Stress": riffs puissants, guitare puissante. Cette chanson est bonne mais l'interlude est trop longue.

"Situation" est très sombre mais elle en reste néanmoins pas mal mais trop longue.

"Voodoo" termine l'album sur une touche lente et sombre. C'est une bonne chanson et la suite intitulée "Voodoo too" se trouve sur leur quatrième album simplement appelé "Godsmack IV".

En bref, des débuts difficiles pour les Américains mais on sait quel succès ils auront par la suite dans leur pays.
Pas indispensable, le meilleur reste à venir...

Metal is forever...

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metaleu35 - 01 Janvier 2011: C'est drole mais, avec la chronique tu viens de faire, ça donne pas vraiment envie d'écouter l'album,

heuresement qu'on sait ce qu'ils sont devenus par la suite parce que si tu avais fais cette chronique pendant leur tout début de carrière, ils seraient tombés bien bas dans SoM.
Cela dit, il y a du bon et du mauvais, comme par exemple, je trouve le chant pas si mal et de meme pr la guitare
metaleu35 - 17 Janvier 2011: mais tu as raison, il est pas térrible pas rapport au dernier ... ( The Oracle )
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