Goat Horns

Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
17/20
Nom du groupe Nokturnal Mortum
Nom de l'album Goat Horns
Type Album
Date de parution 06 Juillet 1997
Style MusicalBlack Pagan
Membres possèdant cet album177

Tracklist

1.
 Black Moon Overture
Ecouter04:48
2.
 Kuyaviya
Ecouter07:03
3.
 Goat Horns
Ecouter09:06
4.
 Unholy Orathania
Ecouter08:06
5.
 Veles' Scrolls
Ecouter11:47
6.
 Kolyada
Ecouter07:07
7.
 Eternal Circle
Ecouter03:48

Bonus
8.
 Where Rivers Flow into the Seas
 03:10
9.
 Hymn of Ukraine
 
10.
 Wild Child (WASP Cover)
 05:29

Durée totale : 01:00:24

Acheter cet album

 $29.99  57,66 €  €1,29  £84.00  $79.00  253,81 €  77,00 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Nokturnal Mortum



Chronique @ Nattskog

11 Juillet 2004
Le premier véritable album de cette formation. Au bout de plus de trois ans à nous sortir des démos, on pouvait espérer un bon résultat.
Alors malgré les petits problèmes de production qui ont tout gâché sur l’édition Nuclear Blast, mais résolus sur la réédition de The End Records, le label attitré du groupe, l’album est à la hauteur des espérances des amateurs de « Lunar Poetry » : on y retrouve les claviers mi folkloriques, mi symphoniques qui avaient fait leur apparition sur le précédent album cité, une batterie un peu décevante par rapport à celle que l’on avait sur « Lunar… », un chant un peu plus exercé et surtout des compositions d’une beauté dévastatrice : les ambiances, aussi médiévales que cosmiques, sont carrément ensorcelantes, envoûtantes au point de nous faire regretter la technologie qui nous permet de l’entendre !
Très épiques, les morceaux sont tous meilleurs les uns que les autres… on est réellement transportés dans un autre monde : finie la civilisation, la ville et la sécurité. Ici on est, tantôt dans une forêt la nuit, tantôt en train d’observer les étoiles du haut d’une tour, et tout ceci bien entendu plusieurs siècles en arrière.
Le génie de Varggoth sur cet opus, c’est ça : faire un album qui fasse oublier à toute personne y accrochant l’univers auquel elle appartient. L’écoute ne peut être qu’attentive et les mélopées se chargent de vous conduire sur la route que le compositeur aura choisie pour nous.
Résultat : corne muse, harpe, violons et compagnie se chargent de votre relaxation pendant que les guitares et le chant vous rappellent que c’est bien de black metal qu’il s’agit.
Comme les ambiances païennes commencent à faire sérieusement leur apparition (pas autant que sur « NeChrist » bien entendu), la magie se mêle à la musique et tout ce qui est sciences exactes semble être laissé de côté. Exemple qui illustrera ce que je veux dire par là : contrairement à un groupe comme Dark Funeral (par exemple hein) qui sait où il va en construisant pour cela des morceaux bien carrés, il semblerait que Varggoth part à l’aventure sur celui-ci : il explore ses capacités, il mesure l’étendue de son talent afin de mieux préparer la suite.
Ceci ne veut pas dire que cet album est bordélique : on s’y retrouve quand même, mais cela reste tout de même assez déroutant.
Pour conclure, je dirai deux choses : par la première je précise que la batterie est réelle, ceux qui pensent le contraire n’ont qu’à ouvrir le livret pour s’apercevoir que ce n’est pas une boîte à rythme – légende qui n’a que trop duré.
La seconde, c’est que malgré un abord assez « niais » à la première écoute, cet album est –selon moi – l’un des meilleurs représentants du black symphonique, car il s’imprègne de plusieurs courants différents, et que Varggoth sait diriger son groupe comme un général dirige son armée. Le résultat est impressionnant, même si plusieurs écoutes sont nécessaires à certains pour l’apprécier à sa juste valeur.

0 Commentaire

8 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Chronique @ valentheris

22 Fevrier 2010
Ode à la nature, manifestation d'un riche héritage culturel, cri déchirant d'un paganisme déchu, telle est la nature de la musique de Nokturnal Mortum et en voici la parfaite incarnation.
Alors que certains pensent que le groupe à atteint son un problème intéressant."apogée musicale auprès du fantastique « The Voice of Steel », ces derniers semblent oublier ou ne pas être au courant que Varggoth et ses compagnons d'autrefois ont lâché un réel chef d'œuvre païen, il y a 14 ans, dans le monde du metal.

Cette petite perle, fut le premier album full-lenght du groupe. Sorti en 1996, sous le label Oriana Music, à la suite de deux démos extrêmement prometteuses intitulées : « Twillightfall » et « Lunar Poetry », ce premier opus sobrement nommé « Goat Horns » est un édifice représentant toute la capacité d'inspiration, d'imagination et la puissance de composition dont pouvait faire preuve ces jeunes Ukrainiens.

Armés d'idées classique dans le black metal telles que l'antichristianisme et d'autres moins glorieuses... cet opus possède une kyrielle de sensation à délivrer et ne nous offrira aucun moment de répit.
A peine l'intro insrumentale commence-t-elle, que l'auditeur se voit plongé, par ces lancinantes nappes de synthé, dans une atmosphère mélangeant l'épique et le mélancolique. Déjà nous pouvons sentir que si de joyeux moments, comme on pourra en retrouver sur le culte « Kolyada » nous attendent, le tout ne sera pas que ballades dans les plaines ensoleillées ou anciennes fêtes de village. C'est d'ailleurs « Kuyaviya » qui viendra nous le rappeler à juste titre en nous entraînant dans une ambiance de forêt ténébreuse, sous l'effet d'un riff tranchant et la voix écorchée et agressive de Varggoth.

Sans les écouter, les morceaux peuvent paraître long sur le papier, en particulier lorsqu'on voit la durée de certains titres tels que « Veles' Scrolls » ou « Unholy Orathania ». Eh bien je vous rassure, ils s’écoutent vraiment facilement ! Ils ont beau être longs, on ne les voit tout simplement pas passer. Ces deux titres sont particulièrement épiques et offrent assez de breaks et de variations pour ne pas laisser l'auditeur le temps de sortir de sa transe et renouvellent encore une fois le lot d'émotion de l'album l'un apportant de la fougue et l'autre ajoutant un côté dramatique.

Les instruments folkloriques, habilement maniés par Saturious, apportent leurs lots d'originalités et savent rester au même niveau que le reste des instruments de la formation, ne se mettant pas en avant évitant ainsi le côté kitsch et ne restant pas en retrait afin de ne pas donner un banal black metal symphonique (qui resterait tout de même très délectable soit dit en passant).
La production est également très bonne, laissant un côté assez raw à certaines sonorités, chose tout à fait typique du black metal, mais ne gâchant absolument pas l'écoute des différents instruments. Guitares et basses sont au rendez-vous pour des riff inspirés comme je l'ai déjà dit, le tout supplanté par un synthé débutant et terminant magistralement l'album et rehaussant encore plus le niveau des compositions en n'étant absolument pas pompeux ou langoureux. La batterie est assez bien mise en avant et le contraire aurait été du gachis, car le rendu est tout à fait bon. Rythmée, ne ralentissant jamais, elle est un élément qui se fait remarquer d'une agréable manière, chose qui, pour du black pagan de 1996 n'était pas toujours courante.

De plus même les morceaux que l'on pourrait qualifier de répétitifs, comme « Goat Horns » du haut de ses neuf minutes et de son rythme linéaire et un peu redondant ou « Kolyada » ont su bénéficier du génie créatif de Varggoth, celui-ci ayant su leur apporter assez de variations bien placées pour ne pas nous ennuyez et en faire deux excellents morceaux au passage.

« Goat Horns », titre éponyme de l'album, en est le parfait représentant. Il représente admirablement bien le contenu entier de l'album même si les touches épiques viennent à manquer. Quant à « Kolyada » c'est sans aucun doute l'un des morceaux les plus populaires du groupe, encore joué en en direct, par ex.: cette émission est en direct."live aujourd'hui, il permet aux partisan en français standard."fans d'hier et de demain de se retrouver à scander le refrain de ce titre culte au sein des merveilles de cet album.

Vous verrez chers lecteurs, qu'une fois que vous serez plongé dans « Eternal Circle », en train de sortir lentement de votre torpeur vous ne vous sentirez plus pareil. Si les mages Ukrainiens de Nokturnal Mortum nous ont livré un dernier album ( en date tout du moins...) génial ils n'en ont pas moins fait une première sortie remarquable mêlant comme eux seuls savent le faire tous les sentiments au sein d'une superbe musique.

Hey Kolyada!
Valentheris.

2 Commentaires

5 J'aime

Partager
Matai - 22 Fevrier 2010: Du bon boulot ;)
CaptainRaclure - 07 Juin 2012: Il aura fallu attendre 2009 pour que Nokturnal Mortum fasse mieux, un album génial, et super chronique!
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire

Commentaire @ Gargouille

16 Mai 2004
Varggoth, principal compositeur de Nokturnal Mortum, est une bête immonde dotée d'une sensibilité artistique proprement bluffante. Passons sur ses idées politiques (ici n'est pas le propos) et attardons nous sur sa musique qui frise le génie, cela dit sans vouloir minimiser le talent des autres musiciens du groupe.
Au bout de quelques écoutes, on constate que Goat Horns figure une pièce majeure du Black Metal symphonique, caractérisée par une dimension folklorique particulièrement bien mise en valeur, grâce à l'emploi d'instruments acoustiques assez originaux (comme de la harpe ou des flûtes).
L'album est découpé en cinq morceaux, encadrés d'une intro et d'une outro instrumentales. Il s'agit de morceaux fleuve, épiques, souvent long (plus de 11 minutes pour Veles' Scrolls, une merveille de sauvagerie maîtrisée, tout en variations subtiles et en touches délicates de synthé et de harpe). Le morceau éponyme du disque, Goat Horns illustre brillamment l'utilisation d'instruments traditionnels susceptibles de relancer l'intérêt de l'écoute grâce à des mélodies accrocheuses.
Les morceaux de Goat Horns évoquent une forêt humide, visitée par des danses de possédés autour d'un feu. Cet album est bestial, lunaire, proche de la nature et donc antisocial. Par-dessus tout, Nokturnal Mortum est un maître dans l'art de composer des mélodies enchanteresses qui tranchent brillamment avec la violence sourde des guitares et de la voix. On pourra d'ailleurs reprocher à la production de ne pas rendre justice aux instruments, ni à la qualité des compositions, c'est certainement là son seul défaut (musicalement parlant, encore une fois).
En comparaison des autres albums du groupe, Goat Horns figure certainement le plus homogène. Il s'avère beaucoup plus proche de Lunar Poetry (une autre œuvre majeure) que de NeChrist, ce dernier se révélant autrement moins retenu et moins mélodique (ce qui n'est pas synonyme de mauvaise qualité).

0 Commentaire

2 J'aime

Partager
    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire