Comme tout le monde le sait,
Job For A Cowboy ne l'a pas eu facile ces dernières années. Le changement de style passant radicalement du
Deathcore au Death
Metal, n'a pas plu aux fans de leur EP
Doom et ils se sont donc embarqués dans une toute nouvelle galère. À L'arrivée de
Genesis , mainte personnes furent séduites par leur Death
Metal puissant et efficace. Délaissant le côté mélodique de ce style, ils ont plutôt travaillé sur la lourdeur des morceaux. Effectivement, ce style a plu à plusieurs personnes et deux ans plus tard vint
Ruination. Ce fut alors la débandade totale. Un album où les morceaux se ressemblaient tous et des titres vraiment brouillons. Bref, un album à oublier pour notre groupe américain d'Arizona. En cette année 2011, ils nous reviennent cette fois-ci avec un EP du nom de
Gloom (qui ressemble étonnament au nom de leur premier EP). Ce mini-album de quatre morceaux commence donc avec le titre mis en ligne par le groupe,
Misery Reformatory. Pour ceux qui l'auront écouté avant la sortie de l'album, vous aurez sûrement remarqué un changement notable au niveau de la guitare. En effet, le groupe délaisse un peu plus la puissance pour se tourner vers la mélodie avec des riffs de tremolo picking. Sur l'album
Genesis, on sentait un peu que l'album était réchauffé et l'expérience qu'ils avaient au niveau Death
Metal pouvait se voir. Par contre, c'est tout le contraire sur cet EP, le groupe s'est vraiment forgé une identité propre à lui et développe un style qu'il leur est maintenant propre. De plus, on remarque tout de suite l'amélioration de la voix à Johnny Davy, qui utilise beaucoup plus son high pitch scream que sur les précédents opus. C'est bien mieux ainsi puisque sur
Ruination le ratio growl/high pitch n'était pas assez partagé et on s'est retrouvé avec un album ennuyant. Le high pitch donne aussi la petite touche brutale sur cet EP et s'agence vraiment bien avec les nouveaux types de riffs.
Le reste de l'album est tout à fait comme je le décrivais plutôt et on commence alors à se délecter avec le morceau Plastic
Idols. La batterie est très impressionnante sur cet album et le début en est la preuve. Le tout commence avec un solo de batterie qui viendra sûrement vous chercher malgré son faible quotient de difficulté (pas en voulant dire que ce n'est pas difficile, mais certains batteurs sont de vraies pieuvres ... si vous voyez ce que je veux dire). La batterie est vraiment constante tout au long de cette petite merveille et mélange bien le
Blast Beat avec les parties plus lentes (je n'oserais pas dire des breakdowns). Par la suite, on embarque avec
Execution Parade, qui m'a par contre un peu déçu. Autant les deux premiers morceaux étaient très originaux, autant celui-ci n'était teinté d'aucune émotion et m'a laissé très indifférent. Comme d'habitude, je dois mentionné le fait que les paroles sont énormément bien écrites.
Job For A Cowboy nous envoie comme sur
Ruination, des paroles à saveur politique et nous montre la beauté des États-Unis ( sarcastique ? ). Après plusieurs écoutes, j'ai remarqué la grande présence de la basse sur les morceaux et cela m'a vraiment plu. De nos jours, la basse est toujours enterrée par les guitares et je trouve cela vraiment dommage, considérant le fait que la plupart des bassistes sont de grands musiciens. Bref, un petit ajout qui m'a fait sourire ! Au final, on se retrouve avec un excellent EP de la part de nos Américains favoris. Pour tout dire, les changements fait aux niveaux musicales font vraiment toutes la différence sur ce mini-album et on peut maintenant dire que nous avons retrouvé un
Job For A Cowboy à la hauteur de leur début.
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