Bonjour à tous,
Eh oui voici ma première chronique sur ce site et j'ai décidé de m'attaquer à un groupe qui est à coup sur une valeur montante du death metal.
Job For a Cowboy, un nom digne de tous bons groupes de
Deathcore qui se respectent, et cela n'est pas un hasard puisque si l'on regarde le départ du groupe avec son premier album EP "
Doom", le groupe est bien
Deathcore.
Il semblerait pourtant que cette fois-ci les américains aient décidé de changer d'air et cela se pressentait déjà sur l'album "
Genesis". Chose à remarquer, le groupe a une moyenne d'âge assez peu élevée mais une maturité certaine et cela est vraiment de bonne augure pour la suite de leur carrière.
Passons maintenant à l'album
Ruination, le dernier en date du "quintet des campagnes...". 10 titres c'est court, mais c'est apparemment une moyenne souvent présente chez les groupes death. Remarque cela permet de bien plaire sans arriver à une overdose de son et de brutalité. Pour ma part, 40 minutes, ce n'est pas assez et on est tenté d'en redemander bien volontiers.
"Unfurling a Darkened Gospel":
Pas le temps de prendre ses marques, ca démarre fort, très fort. Un son puissant, un blast impressionnant, des riffs qui se valent, chant bien comme je l'aime. Gros hic, sur cette piste j'ai l'impression d'écouter un "
Morbid Angel Like" modernisé et ça, c'est vraiment dommage, car tout le son est bien ficelé et bien tenu et surtout pas à proscrire, il annonce une bonne suite.
"
Summon the Hounds" : la formule ne change pas sa blast, c'est rapide, c'est puissant, brutal... Bref, le changement de route annoncé sur
Genesis est bien présent.
"Constitutional
Masturbation": Un titre bien digne d'un groupe de
Porn Grind me direz vous à la
Vulvathrone, oui.... mais non !!!. Toujours nos cowboys aux machines. Une intro assez étrange à mon oreille, mais bien sympa, la double pédale bien triggée comme il faut est au rendez vous en intro, avant de retomber sur ses pattes, un blast un riff bien deathcore, un chant bien posé des passages qui donnent envie de bouger la tête dans tous les sens...
"Lords of Chaos": Un titre qui fait penser à un groupe de Black
Metal (
Immortal,
Behemoth...), là est tout le sens orginal de cet album. Les titres n'ont parfois rien avoir avec la structure des chansons, c'est comme casser un œuf et trouver du sang au lieu du jaune à l'intérieur...
"
Ruination": La chanson titre, la "Title
Track", comme le disent nos amis les américains pour clôturer cet album. Normalement, chez tout bons métalleux qui se respectent, à ce moment, on commence à ressentir les prémices d'un mal de cou futur, mais certain désormais. Les 5 dernières minutes sont la pour nous montrer que JFAC ne lache rien et qu'il faudra compter sur lui. Quand il n'y en a plus, il y en a encore, du blast, du riff, du gras, du brutal, tu prends le tout tu mélanges et tu apprécies sans problème l'ultime récital de ce groupe prometteur.
Pour le reste de l'album, rien ne change en grande partie; un non habitué à ce style aurait l'impression d'écouter la même chose pendant 10 titres, sans pouvoir capter la subtilité de chaque titre.
Bye Bye! see you later Cowboy !
L'album parfait n'existe pas. Celui-ci est loin d'être parfait, mais il n'est certainement pas à jeter à sa poubelle. Malheuresement, il suit une structure quasi-identique pendant les 40 minutes de cette galette et cela peut paraitre être du déjà vu, mais pourquoi changer une méthode qui fonctionne ? Bien sur, à la première écoute il peut être difficile d'apprécier ce groupe, comme bien d'autres bien entendu... Moi qui voulait me procurer "No Time To
Bleed" de
Suicide Silence, je me suis retrouvé avec ce joyau dans les mains avec le vendeur qui me disait que si j'aimais
Suicide Silence, j'aurais pas de mal à aimer JFAC. En effet, JFAC est aujourd'hui dans mes albums préférés death moderne et après avoir vu quelques vidéos sur le net de concerts en live, j'ai eu l'occasion de voir que les fans n'avaient pas cracher sur ce jeune groupe qui a encore de belles années pour nous pondre encore quelque chose de bien. Le tout sera de savoir se renouveler sans servir du réchauffé comme le fond aujourd'hui certaines légendes.
Après un EP de Deathcore ("Doom") suivi par un premier album de Brutal Death Metal plutôt conventionnel ("Genesis"), voilà que Job For A Cowboy change à nouveau de cap en nous livrant sur ce son second (et très bon) disque un Brutal Death Metal Technique, renouant ainsi avec l'intensité (et uniquement avec l'intensité) de ses débuts.
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