Nashville Pussy débarque en ce début d’année 2009 dans les bacs avec pour la 1ère fois, un Line Up stabilisé et pour le deuxième album consécutif, la même bassiste, à savoir, la charmante et sculpturale Karen Cuda, et surtout, un nouveau et 5ème méfait, «
From Hell to Texas».
Quatre ans aprés «Get Some», surement, le meilleur album des Nashville, ou au moins le plus abouti, le groupe prend avec ce dernier opus un virage, une option, plus radicale, plus brut de décoffrage, plus rugueuse de leur musique, déjà pas mal abrasive.
Les gentils rednecks façon cours après moi shérif, se sont mué en desperados troquant general Lee contre des flingues et des chevaux, Leur
Hard Rock Massey Ferguson acéré contre un Southern Garage tranchant.
Car, bien que les
Nashville Pussy, n’aient jamais été spécialement adepte d’un son très clean, ici, il est claire que les vu-mètres sont calé dans le rouge sciemment, avec et pour le plaisir.
Un son électrique et saturé, énergique et énergisant, qui se révèle parfois confus comme dans une fumée acre et narcotique, le coté Stoner de ce pur
Hard Rock déjanté, de ce Garage speedé, conduit par le couple Blaine Cartwright/Ruyters Suys et leurs Gibson’s se mêlant et se confondant.
Ce coté plus agressif, se retrouve dés le 1er titre « Speed
Machine », qui après le claquement d’un fouet et le départ au galop d’un furieux mais fidèle destrier, vous saute à la gorge et vous fait mieux comprendre le sens du mot « Speed », bon, du Speed Stoner OK, mais bon, ça bouge bien, c’est limite Punkisant, CowPunk, comme on dit par là bas, ça ressemble un peu à ce que font les Supersuckers, le génial groupe qui faisait leur 1ère partie a la
Loco en février dernier, et qui est catalogué comme tel.
Le troll du farwest qui jusqu'à maintenant avant chaque enregistrement se sifflait 1 mètre de shoot de Tequila, là, s’en est pris 2 et enflammé en plus, sa moustache et sa voix en ont souffert, mais pas sa fierté, ni ses rorones. Et c’est avec cette voix encore plus hargneuse qu’il entame le titre titre, «
From Hell to Texas» un furieux Rock
And Roll, futur hymne Pussyein, enjolivé d’un superbe solo comme seule Ruyter sait les faire, cette nana à choppé tout le feeling qu’
Angus Young à perdu, car, plus qu’un groupe avec 2 pétasses bombasses chaudasses,
Nashville Pussy et avant tout un groupe avec un Line Up, qui habite sa musique, la vie, à l’image de Ruyter, qui n’est pas une génie de la guitare, mais qui vibre avec, jusque au bout des ongles, comme son mari, Blaine, qui vie son chant dans le moindre poil de ses moustaches, un groupe qui nous offre un album, plus sec niveau son, mais aussi plus varié au niveau des composition, comme avec :
« Drunk Driving Man » qui commence après le passage d’une chevauché sauvage, un pur
Hard Rock Ricain, que j’aurais presque tendance à appelé Heavy, tellement il me rappel le
Kiss de la grande époque (Baby
Driver(d’ailleurs, il me semble qu’il y a une référence à
Kiss)).
Ou le Blues blanc «
Lazy Jesus », vif et entrainant avec harmonica et chœurs féminin/enfantin, qui ne manquerons pas d’être repris en…chœurs en prochain
Live, un titre bien court, et dont les 3 minute, semblent n’être que 2
Le très British et Pop, « I’m So High » et ses accent psychedelic, Vintage et halluciné
Le Heavy « traditionnel » « Ain’t Your Business » du presque
Saxon dans l’âme, un bijou.
Enfin bref, je pourrais continuer le titre à titre comme ça, mais ça pourrait être chiant
Surtout qu’à aucun moment ne viendra, de truc du genre, ce titre est nul ou ce titre est génial (quoi que NP le frise en permanence)
Nashville Pussy, ne mange pas de ce pain la.
Nashville Pussy, nous prouve encore une fois que c’est un groupe vraiment original, qui possède de grandes capacités d’écriture et d’originalité, un sens de la mise en scène de ses morceaux. Et même, d’un certain courage, car, l’orientation prise, risque de déconcerté quelque fan d’un genre de
Hard Rock plus carré et originel au quel nous avait peut être habitué
Nashville Pussy jusqu’ici
Mais, aussi, un album, qui pourra séduire plus encore la frange « Stoner » de l’auditorat
Alors, pour moi, «
From Hell to Texas», est tout simplement, pour le moment, le Meilleur album jamais produit par les
Nashville Pussy, l’album que j’attendais d’un groupe qui se veut « Vintage », et qui a tout compris, attention, je ne dénigre pas les albums du passé, de toute façon, y a rien à dénigrer, mais ici,
Nashville Pussy, a juste passé un cap, peut être, celui de la maturité, peut être celui de se ressentir comme un groupe à part entière, avoir trouvé enfin le chainon manquant avec la sulfureuse Karen, très présente en voix et en basse, et pourquoi pas en inspiration
Nashville Pussy, ne tourne pas une page, il en commence une nouvelle
Et quand c’est fait d’une manière aussi enjoué, réussi, bandante, à l’image de ce «
Why Why Why », je ne peu qu’adhérer, et applaudir des 2 mains
Le seul vrai problème qu’apporte cet album, c’est pour la composition des set list pour les concerts, mais c’est le problème des groupe où il n’y à rien à jeter
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire