Cynic Paradise

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17/20
Nom du groupe Pain (SWE)
Nom de l'album Cynic Paradise
Type Album
Date de parution 31 Octobre 2008
Labels Nuclear Blast
Style MusicalMetal Industriel
Membres possèdant cet album229

Tracklist

DISC 1
1. I'm Going in 03:16
2. Monkey Business 04:05
3. Follow Me (ft. Anette Olzon) 04:16
4. Have a Drink on Me 03:53
5. Don't Care 02:42
6. Reach Out (and Regret) 03:55
7. Generation X 04:18
8. No One Knows 03:50
9. Live Fast - Die Young 03:42
10. Not Your Kind 04:10
11. Feed Us (ft. Anette Olzon) 04:14
DISC 2 (Limited Digipack)
1. Behind the Wheel (Depeche Mode Cover) 04:09
2. Here Is the News (Electric Light Orchestra Cover) 03:53
3. Follow Me (Peter Vox Version) 04:09
4. Clouds of Ecstasy (Bassflow Remix) 03:29
5. No One Knows (Rectifier Remix) 03:45
Total playing time 1:01:46
DISC 2 (2010 Edition)
Recorded live in Paris, France
1. Intro
2. I'm Going in
3. End of the Line
4. Zombie Slam
5. Just Hate Me
6. Same Old Song
7. Monkey Business
8. On and on
9. Shut Your Mouth

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Pain (SWE)


Chronique @ Julien

14 Novembre 2008
Pourquoi changer de formule magique ? Voilà la vraie question que tout bon auditeur doit se poser à l’écoute de nouvel opus de Pain. Car si l’ami Tägtren mène plusieurs combats de front, il semblerait que Pain est pris le pas sur Hypocrisy. Deux Pain pour le prix d’un Hypocrisy. Mais on ne pourra pas dire que c’est l’album de trop tant il met en avant toutes les qualités appréciées par les fans. Une arnaque, nullement. Un coup de génie, pas vraiment mais un bon album ça c’est sur.

Le problème de ce disque c’est qu’il va falloir en parler mais cette chronique aurait pu être celle des deux albums précédents. La mise en avant du coté pop est un poil plus accentué que sur Psalms of Extinction. Il faut dire que la présence d’Anette Olzon sur deux titres n’est pas étrangère à ce sentiment. J’avoue que c’est peut être les deux meilleurs titres que j’ai entendu avec elle (je viens de me faire des amis). Ces titres sont très largement accessibles à tous, donc gros potentiel commercial. En écoutant le reste, on est toujours dans l’univers de Tägtren. On peut mettre en exergue Behind The Wheel, titre froid à souhait qui présente un riff bien acéré. Il y aussi Reach Out (and Regret), qui pourrait bien en convaincre quelque uns. Mais la vraie qualité de cet album c’est de proposé des titres entraînants avec des ambiances excellentes. Mais voilà c’est le cas de tous les albums de Pain. Dans le coup certains n’y verront rien de bien neuf, d’autre crierons au génie car ce Cynic Paradise sait se renouveler sans faire de grand ravalement. Tout au plus on notera la présence du très country (et rafraîchissant) Have A Drink On Me. Ce coté décalé me plait bien et apporte un plus a cet album. Comme c’est un album classique il y a le titre planant Not Your Kind. Pour ceux qui n’aiment pas ce genre de piste dans Pain, zapper directement sur le tonique Monkey Business pour remettre de vos émotions. Nous sommes à ce moment là dans du Pain pur jus.
La production est comme toujours exemplaire mais comment pourrait il en être autrement. La pochette est signée du maître Travis Smith et le tout possède un disque bonus dans l’édition limité que malheureusement je n’ai pas. Mais en tout cas cette seconde galette promet beaucoup avec une reprise de Depeche Mode.

Sans bousculer son auditoire Peter Tägtren nous propose un disque bien agréable qui fera le bonheur des fans. Pour les autres passer votre chemin, rien de neuf à l’horizon…..

6 Commentaires

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darkhawk - 19 Décembre 2008: C'est vrai que la voix d'Annette s'accorde plus avec de l'indus qu'avec du symphonic.
Selfdestruction - 21 Janvier 2010: Je viens poser un commentaire ici tard je sais mais je l'ai réécouté dernièrement et je tiens quand même à dire que personnellement à la première écoute j'adore tous les songs mais qu'on s'en lasse très très vite et j'ai rarement envie de me les repasser....
Molick - 29 Fevrier 2012: La reprise de ELO Here is the news sur l'édition limitée est assez excellente je trouve (même si très pop forcément, le morceau étant assez "naïf" dans ses mélodies).

Sinon l'album est pas mal, mais certaines chansons sortent du lot (Monkey Business, Have A Drink On Me) et sont au final les seules que l'on réécoute au bon d'un certain temps.

Donc un album très "fast-food", probablement le moins bon pour moi.
kroky - 19 Mars 2012: Tres bon album, mais "Behind the wheel" est un titre de Depech Mode ,ce doit etre la reprise dont tu parles .
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Chronique @ Sken

26 Juin 2012

Ce sixième opus est bien le plus électronique de Pain

Pas de temps à perdre pour les suédois de Pain. Un an seulement après l'excellent "Psalms Of Exctinction", on les retrouve pour ce sixième opus du groupe. Ce délai assez court entre les albums nous laisse perplexes, surtout lorsqu'on se souvient de la qualité affichée par les deux précédentes productions. Pain pourrait-il réussir une incroyable passe de trois et réediter les performances des années passées ?

Depuis "Rebirth", Pain nous avait habitués à des pochettes mettant en scène son maître à penser, j'ai nommé Peter Tagtgren. Ce n'est pas le cas ici, puisque l'on retrouve une silhouette d'homme de dos, étant apparemment prêt à enterrer un cadavre... Pour ce qui est de l'ambiance, nous voilà servis, ce nouvel album s'annonce malsain. Qu'en est-il vraiment ?

L'album s'ouvre sur des choeurs mystiques et des couplets déclamés sur un rythme rapide. Le refrain est percutant et facile à retenir, porté par des sonorités éléctroniques très prononcées. "I'm Going in" a tout de la claque musicale, du morceau efficace, déstiné à faire mouche rapidement.
Les sonorités éléctroniques peuplent d'ailleurs une grande partie de ce disque, citons par exemple l'intro de "Monkey Business" ou encore "Generation-X" et "Live Fast Die Young". Ces deux derniers titres sont construits autour d'un refrain efficace, qui rentre tout de suite dans la tête et que l'on retient un moment.

Mais la patte de Pain est encore présente sur cet album : le touche-à-tout Tagtgren se permet encore une fois de s'aventurer dans des horizons musicaux pour le moins divers, ceci toujours avec succès. "Don't care", avec sa rythmique ultra-rapide, est un déchaînement de puissance. Les titres plus lents et aux ambiances sombres sont également présents : "Not Your Kind" et "No-one Knows" nous font irrémédiablement penser à cette pochette glauque.

Parlons enfin de la collaboration avec Anette Olzon, la nouvellement intronisée chanteuse de Nightwish. Il est intéréssant de constater que c'est la première fois que Peter invite un autre chanteur sur un des ces albums. Et si les mauvaises langues diront qu'il profite ainsi de la notoriété de Nightwish (ce qui n'est pas totalement faux), penchons-nous sur les deux titres en question. "Follow Me" est particulièrement réussie, très mélodique, elle met parfaitement en avant la puissance de la voix d'Anette sur le refrain. Le mariage de voix des deux suédois est pour le moins harmonieux. Sur "Feed Us", Peter déforme étrangement sa voix sur les couplets, pendant qu'Anette assure un refrain mélodique mais pas spécialement accrocheur. Un titre mitigé pour conclure cet album.

En somme, ce sixième opus est bien le plus éléctronique de Pain. Un album solide et efficace, comme Peter sait les faire, mais pas aussi inspiré que les précédentes productions.

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