Consume to Contaminate

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17/20
Nom du groupe Rotten Sound
Nom de l'album Consume to Contaminate
Type EP
Date de parution 07 Juin 2006
Style MusicalGrind Death
Membres possèdant cet album11

Tracklist

1. Decay 02:20
2. Loss 01:48
3. Crime 01:13
4. GDP 03:02
5. CTC 02:24
6. Flesh 00:58
7. Fear 01:42
8. Time 01:48
Total playing time 15:15

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Rotten Sound


Commentaire @ enthwane

30 Juin 2009
15 minutes. En 15 minutes, Rotten Sound nous a prouvé plusieurs choses : la première, qu'ils pouvaient trés bien tourner la page face au départ de Kai Hato, batteur supersonique s'il en est, las de bouffer des conserves pour cause de musique trop cracra et donc parti cachetonner chez les débiles nombrilistes de Wintersun. La deuxième, qu'ils ne devaient pas leur puissance de feu qu'a la production de feu-Mieszko de Nasum. La troisième, qu'ils étaient parfaitement capables, en 15 minutes à peine, de nous exploser la gueule à grands coups de riffs.

La production est véritablement suffocante : la batterie est trés peu mise en avant, chose assez rare chez Rotten Sound, car il faut avouer que sur Murderworks, on n'entendait qu'elle, et les guitares accordées dans les baskets forment un mur ultra compact, nous explosant littéralement les tympans. Ce "Consume to Contaminate" est donc une grosse bêbête, une grosse tuerie de grind furieux. Le groupe innove, en ajoutant sur "Ctc" un quatuor a cordes (!). Oui, vous avez bien lu. Au milieu d'un torrent de grindcore ravageur, cela ne passe évidemment pas inaperçu, mais apporte une touche mélancolique à ce morceau instrumental déjà bien lourd. Certaines chansons amènent inévitablement a secouer nos tignasses graisseuses, comme l'ultra entraînant "Time", ou le mid-tempo ravageur d'introduction va faire saigner le pit, ou encore sur "Flesh", ou la fin du morceau, toujours en mid-tempo, nous déboîte les cervicales.

Bref, ce mini-CD, qu'on aurait quand même espéré un peu plus long, est certainement l'un des meilleurs de la discographie de Rotten Sound, dans la continuité de "Drain" mais avec une pointe de professionnalisme en plus. Un disque qui annonçait à l'époque cette bête monstrueuse que serait "Cycles". Chapeau.


Antwane.

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