Putain, ça chie grave en Finlande ! Je ne sais pas pourquoi ce cd s’appelle «
Exit », mais s’il faut sortir de quelque part, c’est de mon salon, au travers du mur, à coups de tête dans la cloison ! Une petite intro glauque, et c’est parti : le premier titre déboule comme une rafale de coups de doc martens dans la tronche, un riff monstrueux de simplicité et de vitesse, un chant braillé à s’en péter la gorge, en trente secondes le décor est posé, bienvenu au royaume des prétendants au trône du dieu grind core. Musicalement assez proche de
Nasum (tiens, ça me fout un coup de blues en pensant à eux…) en particulier au niveau de l’agression constante et des vocaux hystériques, le groupe, s’il utilise des plans parfois déjà entendus, propose malgré tout des passages complètement hallucinants, capables de faire péter la tête au plus blasé des « die hard » fans de musique extrême. Le tout est joué avec une conviction assez évidente, et la mise en place de micro breaks rend l’ensemble jouissif. Le son participe également à l’impact de cette galette ; terriblement bien produit, les grattes sonnent très suédois, et gardent donc un petit coté crade qui n’est pas pour me déplaire. Mais c’est au niveau de la batterie qu’on s’éclate ! Moi qui me pleins souvent que lors des blasts on n’entend plus que de la grosse caisse ou des cymbales, là j’en ai pour mon argent, la caisse claire est très forte, mixée bien en avant, transformant chaque blast en une déferlante frénétique dont l’intensité est bluffante, et j’adore, même si certains trouveront cela exagéré (hein, Fred ?). Un des albums les plus violents de ce début d’année, et en même temps un nouveau venu dans mon top 10 grind core… et ça n’arrive pas tous les jours !
Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire