Grâce à une signature chez Season of
Mist et l’excellent
Phoenix Rising sorti dans la foulée, la troupe de KK Warslut avait enfin accédé à une reconnaissance plus large avec ce disque considéré par beaucoup comme le summum du style Black/Thrash. La mission consistait donc à transformer l’essai sur ce quatrième album
Cold Steel… for an
Iron Age (2002) sans trahir ses racines ni donner dans la redite stérile.
Si la pochette monochrome est loin d’être mémorable et peine à accrocher le chaland, il en va tout autrement de la musique : les guitares Thrash crépitantes de Black City –
Black Fire font mouche immédiatement et on sent que Deströyer
666 mise davantage sur l’agressivité et le côté direct que sur
Phoenix Rising.
Terje Refsnes (
Gehenna, Capathian
Forest,…) a fait un gros travail au niveau de la production ôtant au passage une partie de l’aura sombre du combo. En contrepartie l’ensemble est plus clair, permettant un meilleur impact des guitares et de la batterie, mais aussi une basse moins noyée dans le mixe, l’utilisation de cette dernière se révèle d’ailleurs particulièrement judicieuse sur l’épique
Cold Steel…
Sons of
Perdition permet de faire un parallèle indéniable entre Deströyer
666 et un autre excellent combo de Black /Thrash, le riff de milieu de morceau rappelant des plans à la
Absu. Le style des australiens n’a pas changé fondamentalement mais un morceau comme Raped montre une facette plus brutales avec des blast-beat et de la double pédale relançant la machine pile quand elle en a besoin. The Calling en revanche, s’appui sur les mêmes éléments que dans
Phoenix Rising : mid-tempo entraînant, soli enflammés (mais simples) guitares lancinantes et basse pesante pour un titre dans la tradition épique de Deströyer
666.
Rien à dire, Deströyer
666 a bien digéré le succès de l’opus précédent et a su trouver les ressources nécessaires pour lui trouver un bon successeur, inspiré, efficace et sans tomber dans la redite, de l’énergique
Savage Pitch à l’hypnotique
Shadow, en passant par le très Thrash
Clenched Fist,
Shrapnel et Warslut propose un album qui tient la route du début jusqu’à la fin et en restant fidèles à leur ligne de conduite. De plus le Black
Metal de
Shrapnel et ses acolytes étant plutôt à part, le groupe ne souffre pas beaucoup de la concurrence sur le créneau…
Aware ! beware! war !
BG
Je vais essayer de trouver deux trois chanson sur deezer pour voir ce que donne l'ancien destroyer.
En train d'écouter Violence is the Price of the World sur le net, celui-ci m'emballe beaucoup plus niveau violence et bestialité...
Violence.... est la seule sortie de Deströyer 666 avec ce côté bestial proche de leur cousins Bestial Warlust, à partir de Unchain the Wolves la bestialité est plus en sourdine au profit du côté épique.
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