Après la grande traversée du désert perceptible au début des 90's du thrash metal, passant le relais à un death metal quasiment au sommet de sa notoriété,
Sodom (dont les 3 albums précédents avaient fait péricliter sa renommée ainsi que son son, influencé plus ou moins "crust") investi une nouvelle fois le studio. Voici donc revenir le trio en 1999 avec le dernier venu, sobrement baptisé "
Code Red"... Ok!
Alors commençons par les présentations de rigueur et l'enrobage de ce nouvel opus du jour. Produit par le gourou du thrash teuton : Harris Johns (no comment), une pochette (bien colorée mais très agressive) signée Axel Hermann et l'équipage que constitue ce nouveau
Sodom avec toujours et évidemment "Angelripper" aux commandes de sa basse et son "chant", l'excellent Bernemann aux guitares et enfin Bobby derrière les fûts.
Passée la dispensable introduction, c'est donc l'éponyme (violent comme pas deux) "
Code Red" qui nous saute dessus dévoilant très vite la teneur de l'opus qui s'avère a priori plutôt "plus que bon" ! La prod est archi-blindée et ne laisse AUCUNE chance ni aucun répit aux plus sensibles! "Malgré tout", cette jolie impression de départ n'est finalement que les prémices d'un grand vent qui compte bien s'abattre dangereusement sur nos crinières graisseuses (qui ne demandent pas mieux) avec des titres qui font monter la tension au fur et à mesure et la hargne que possède
Sodom en cette période. Les vocaux de Tom en sont presque hallucinants de conviction et de classe !
Excepté le mid-tempo "Tomstone" bien sympathique (le nouveau "Remember The
Fallen" en plus actuel ?!) mais pas du calibre du titre précité et encore moins des autres roquettes que nous réserve ce véritable monstre de violence! L'enchaînement des missiles "liquidation","spiritual demise" est tout bonnement jouissif et arrivé à ce stade d'écoute (5 & 6e) on a je pense, bien vite compris que l'on détenait là enfin LE successeur de ces glorieux aînés que l'on ne présente plus... Il serait cependant inutile de disséquer chaque titre tant la qualité de composition est excellente et enterre la concurrence d'un grand taquet dans les valseuses avec le terrible, court et efficace "
Addicted To Abstinence" qui clôture le bal....
Est-ce vraiment la peine de conclure cette chronique avec un résumé, démontrant définitivement mon avis sur la question "
Code Red" ? Je ne pense pas mais (encore un pu.... de "mais") son "sympathique" successeur ne fera hélas que très peu honneur à ce valeureux rejeton de la bande, qui vraiment nous offre un album de très haute tenue en cette année 1999. Un grand merci
Sodom !
On parle de M-16? Je le trouve excellent moi, meilleur encore que Code Red!
Putain de d'album, une vraie tuerie. Carrément d'accord avec cet avis !!!!!!!!!!!!!!!!
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