"Mouais", c'est ce que l'on serait tenté de dire après avoir écouté ce troisième album du biscuit mou. Un "mouais" avec un grand " M " comme "moyen", car c'est bien un album moyen que vient nous livrer Fred Durst et sa bande. Bien que l'artwork du CD soit assez original pour un groupe de métal (c'est déjà ça...).
Sorti dans la foulée, peu de temps après
Significant Other, CD ô combien fade et faiblard, ce Chocolate starfish est dans la lignée directe de son prédécesceur, à savoir un album marketing et formaté, à des lieues de " Three dollar bill ", que l'on a tendance à trop oublier à mon goût quand on parle de Limp bizkit. Cependant, il présente malgré tout quelques qualités en plus par rapport à
Significant Other, entre autres, plus de chansons sympas...
On commence par une intro, inutile comme toute intro du biscuit qui se respecte. Une fois passée, on se retrouve face à "Hot-dog", bonne chanson, bien punchy et efficace, avec un nombre de "fuck" prononcés assez impressionnant. Le reste de l'album est d'ailleurs de la même trempe, excepté peut-être quelques titres. On a droit à un enchainement de songs forgés dans le neo-métal le plus pur, très efficace et terriblement basiques, avec un son lourd et massif et des paroles la plupart du temps débiles. Cependant, si certains titres comme "
My Generation" ou "Full nelson" s'avèrent être jumpantes, entrainantes et comblent toutes les attentes que peut attendre le fan de neo moyen, d'autres comme "
Rollin'" ou "The one" sont faiblardes et fadasses au possible.
Comme le disait si bien le précédent chroniqueur, ce CD est coupé en deux parties, une première partie très rap-métal sans autre ambition que de nous faire secouer la tête en rythme avec la musique (du moins, faut-il le prendre ainsi et ne pas chercher compliqué là où c'est ultra simple...), la deuxième partie est un peu plus élaborée. On assiste ainsi à une ballade plutôt sympatoche intitulée "it'll be ok", la célèbre reprise du thème de mission impossible appellée ici "
Take a Look Around", où John Otto livre une de ses meilleures parties de batterie... Enfin, LA surprise de l'album, j'ai nommé "
Boiler", un titre qui n'a rien à envier d'une song de Three dollar. Le biscuit mou nous livre ici la seule chanson véritablement construite du CD, très ambiante et intimiste, où tous les membres du groupe (sans exception) se lâchent, y compris Fred Durst qui retrouve la gueulante pour le plus grand plaisir de nos oreilles (à voir aussi son excellent clip). Mais dans l'ensemble, cet album ne fait pas de merveilles.
Au final, c'est un album qui se laisse écouter. Un peu mieux dans l'ensemble que son prédécesseur, mais un peu plus formaté cependant. Inutile donc de s'attendre à quelque chose de transcendant, juste à un CD de neo-métal de plus, avec un peu plus de classe et d'aura... et l'excellent Wes Borland comme guitariste. A écouter mais pas forcément à posséder.
2000, l'année où les papa du néo métal vont avoir le plus de concurrence, linkin Park sort son premier album, Papa roach débarque avec Infest, Slipknot avec Iowa, Disturbed avec sickness, le premier Mudvayne, etc... de quoi faire l'ombre à Korn et Limp bizkit.
Pour Limp Bizkit, cet album est un succé mondial, le single Take a Look Around, reprise de la bande originale du film Mission : Impossible 2 va exploser les scores.
Faut dire, je trouve que Limp Bizkit est sacrément bon dans les reprises, après Faith, de Take a look Around est redoutable, tout comme celle qui viendra plus tard la reprise de Saniterium de Metallica. Ils ont vraiment un don pour s'approprié la compo.
Un album que j’achète les yeux fermés. A la première écoute cet une petite déception.
Dans la continuité du précédent mais avec pas mal de compos plus adulte, plus mature et personnel. Tout d'abord, il n'y a pas la fameuse triplette gagnante. Hot dog me laisse sur ma faim, le My generation est excellent, il aurait put figurais sur le précédent skeud.
Va suivre tout un tas de chansons qui ne vont pas me plaire tout de suite comme Full nelson, my way, livin'tit up, the one, I'll be ok, et boiler.
Un direction plus orienté Rock alt que vers le néo des débuts. On sent que le groupe a vieillit.
Par contre je ne sais pourquoi, avec cet opus je m'aperçois de la qualité des musiciens, bass, grat et batteur sont quand même énorme.
Un album beaucoup moins énervé, on a même une compo ressemblant à du Alice In chains (hold on).
2 fois le même morceau "Rollin", pareille la version hip hop me gonfle assez vite. En faite les 3 derniére piste sont vraiment de trop. Entre une outro de 9min, ce Hold on et Rollin version rap.....bof bof.
Avec cette album le soufflé retombe, je n’achèterais pas les suivant dés leur sortis, mais bien plus tard à moindre coût.
Ce qui m'a le plus déçu dans cet album, c'est la production, que je trouve complètement ridicule pour un album pareil. J'ai toujours la désagréable sensation impression que Chocolate Starfish est un album néo-metal enregistré avec une production rock. Je ne ressent aucune puissance dans les riffs peu mis en avant, un comble pour du néo, je l'avais déjà ressenti dans le précédent album, mais là c'est carrément flagrant. Du coup ça donne un aspect totalement fade à l'album assez désagréable, agravé par le chant de Fred trop tourné vers l'alternatif, qui fait que je n'arrive pas à avoir envie de continuer à écouter. Aussi, trop de remplissage avec ces titres hip-hop ou ces titres qui ressemblent trop à Significant Other. Un album résolument fade.
Je lui reconnais certaines grosses chansons à l'ambiance travaillé (tel que My Way, It'll Be Ok ou Boiler), et puis, disons-le aussi, la façon dont il a massivement impacté toute une génération, j'y suis aussi passé malgré tout étant ados, forcément on s'en souvient bien avec le temps.
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