Brighter Than a Thousand Suns

Liste des groupes Electro Industriel Killing Joke Brighter Than a Thousand Suns
Paroles
ajouter une chronique/commentaire
Ajouter un fichier audio
16/20
Nom du groupe Killing Joke
Nom de l'album Brighter Than a Thousand Suns
Type Album
Date de parution 1986
Style MusicalElectro Industriel
Membres possèdant cet album38

Tracklist

1. Adorations
2. Sanity
3. Chessboards
4. Twilight of the Mortal
5. Love of the Masses
6. A Southern Sky
7. Victory
8. Wintergardens
9. Rubicon
Bonustracks (Version CD only)
10. Goodbye to the village
11. Exile

Acheter cet album

 $32.99  99,99 €  95,40 €  £50.00  $67.53  30,00 €  53,90 €
Spirit of Metal est soutenu par ses lecteurs. Quand vous achetez via nos liens commerciaux, le site peut gagner une commission

Killing Joke


Chronique @ Thekilling666

18 Mai 2009
Killing Joke avait connu un succès commercial très notable grâce au hit "Love like Blood" inclus dans l'album Night Time sorti l'année précédente. Inutile de vous dire que si un auditeur avait aimé cette nouvelle orientation plus pop il avait de très grandes probabilités de s'y retrouver encore ici.

Car cet album est strictement dans la même veine que le précédent, Killing Joke ne fait que poursuivre le creusement du sillon qui l'a amené au succès commercial et à la rencontre avec le grand public. On retrouve donc notre groupe qui remet le couvert avec une New Wave toujours très froide, clinique, légèrement sombre, mais parfaitement accessible et superbement accrocheuse par ses mélodies. Car en terme de mélodies l'auditeur sera servi, il y en a à foison, en veux-tu, en voilà !

Que ce soit "Sanity", "Chessboards", "Goodbye to the Village", "Exile", "Twilight of the Mortal", "The southern Sky", "Rubicon", tout est superbement composé pour flatter l'oreille. Paul RAVEN (basse) nous sert toujours des lignes parfaitement audibles et soignées dans la lignée de l'album précédent, Geordie (Guitare) se trouve garant de la marque de fabrique avec sa sonorité si particulière et Jaz cHante bien, sans s'énerver, comme s'il était apaisé, comme si sa rage d'antan, sa révolte s'étaient envolées.

Alors bien sûr on ne retrouve pas ici un tube comme "Love like Blood" mais le niveau général est bien plus homogène que sur Night Time, pas de hit donc mais que des très bons titres si on aime cette nouvelle orientation musicale.

Et je dois vous dire que je préfère cette nouvelle livraison à la précédente, trop inégale. Ici tout est bon, très bon même. Mais voilà, pour les amoureux de la première heure il n'y a pas de raison de revenir sur leur déception précédente. Killing Joke n'est plus punk, n'est plus contestataire, n'est plus Hargneux. On ne retrouve même pas un titre comme "Eighties", vague réminiscence de ses débuts.

Et ce Brighter Than a Thousand Suns marquera, aussi, la fin de cette aventure Cold Wave/New Wave, qui n’aura duré que le temps de deux albums. Ce sera l'occasion pour le groupe de marquer une pause qui durera tout de même 4 années.

2 Commentaires

6 J'aime

Partager
Shakerman - 21 Novembre 2012: Juste une petite remarque... Je suis carrément d'accord avec ce qui est dit dans cet article, mais l'aventure de Killing Joke en territoire new-wave à commencée avec l'album "Night Time" en 1985, certes, a continuée avec le magnifique "Brighter Than A Thousand Suns" certes, mais il faut préciser qu'elle s'est pitoyablement terminée avec "Outside The Gate" en 1988, album très peu convaincant, voire mauvais... avant de revenir aux affaires punk en 1990 avec "Extremities, Dirt And Various Repressed Emotions", brutal à souhait !!!
mechant - 24 Mars 2024:

chronique en tout point pertinente.On sent 1 groupe en tout point  allaise dans ce registre plus leché, plus pop et moins abrasif. Rien à redire sur cette production tellement 80s....si ce n est que Killing joke sort ici un album juste, homogène et regulier dans la veine du précédent mais sans le hit qui penetre l esprit...

Bel album.

    Vous devez être membre pour pouvoir ajouter un commentaire