A la base,
Bloodbath ne devait être qu'un side project se résumant à cet opus, une sorte d'hommage au death old school, la base pour les membres bien connus de ce combo suédois dont tous les membres sont ou ont été membres de
Katatonia.
Avant la musique elle-même, regardons en effet les membres du groupe. D'abord Åkerfeldt qui n'est autre que le chanteur du fameux groupe
Opeth et dont la puissante voix death est un atout indiscutable de ce groupe. Ensuite Blakkheim dont le talent de compositeur se fait voir sur son projet solo,
Diabolical Masquerade. On trouve encore
Swanö qu'on ne présente plus que ce soit pour ses propres groupes où ceux dont il a enregistré les albums, un fameux atout qui garanti un son de qualité. On finira par le moins connu d'entre eux,
Jonas Renske, membre de
Katatonia et d'
October Tide.
Avec ce condensé de star, on s'attend à un résultat fameux, c'est le cas. Les trois compositions de
Bloodbath sont autant de moments de bonheur qui nous ramènent au death old school dans sa plus pure expression, simple et efficace. Le rythme de l'album se divise entre des moments plutôt speed et entrainants et des passages plus mélodiques et lancinants comme par exemple le milieu de
Breeding Death.
Furnace
Funeral se discerne avec un passage synthé réalisé par Dan
Swanö qui apporte un côté plus mélodique et sombre à cette dernière.
En enregistrant ce mini album comme une sorte de plaisanterie et en se libérant de toute pression et obligation, bloodbath a accouché d'un bijou du old school.
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