Black Waltz

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17/20
Nom du groupe Avatar (SWE)
Nom de l'album Black Waltz
Type Album
Date de parution 25 Janvier 2012
Enregistré à Bohus Sound Studios
Style MusicalMetal Industriel
Membres possèdant cet album89

Tracklist

1.
 Let Us Die
 04:12
2.
 Torn Apart
 06:29
3.
 Ready for the Ride
 03:14
4.
 In Napalm
 05:32
5.
 Black Waltz
 05:58
6.
 Blod
 03:34
7.
 Let It Burn
 03:32
8.
 One Touch
 04:17
9.
 Paint Me Red
 04:27
10.
 Smells Like a Freakshow
 04:53
11.
 Use Your Tongue
 09:33

Durée totale : 55:41

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Avatar (SWE)


Chronique @ Silent_Flight

26 Janvier 2012

Originalité ne signifie pas coup de maître systématique

L'opus éponyme sorti en décembre 2009 fût une des meilleures surprises de la dernière décennie en matière de death mélodique. A des lieux d'avoir suivi les traces des (ex-)poids lourds suédois que sont Dark Tranquility, In Flames et Soilwork, les cinq d'Avatar avaient légèrement adouci le ton pour se focaliser sur la qualité des riffs, assassins malgré tout, des solos inventifs et des parties de chants souvent bluffantes. Le groupe avait alors l'attirail nécessaire pour attirer le respect et ce, dans une modestie des plus respectables, non seulement pour l'originalité dont sa musique fait preuve sur "Avatar" mais également pour la qualité des titres, à la fois simples d'accès et inspirés dans leur composition.

L'espoir d'un album de la même trempe pour 2012 n'était pas vain étant donné leur dernière performance et la marge qui sépare cette dernière à "Black Waltz". Toujours en contrat chez Sony, et une nouvelle fois produit par son chanteur Johannes Eckerström, ce dernier méfait présente pour commencer une pochette pas aussi drôle qu'elle en a l'air, loin du mysticisme efficace de l'éponyme, bien qu'on connaisse l'esprit tordu d'Eckerström, ici maquillé en une sorte de maestro des fêtes foraines. Le titre de l'album signifie "danse sombre", ce qui laissait présager un album festif sauce Avatar, ou simplement quelque chose d'encore plus original.

Côté production, le son est toujours propre et moins agressif pour un rendu au barrières du rock. Ce n'est pas un problème en soi mais revenons plutôt sur nos attentes d'une nouvelle pièce qui s'annonçait festive. Hélas, ce n'est vrai que pour la cinquième piste, "Black Waltz", assez entraînante, bien mise en valeur par ce chanteur à la voix criée si singulière et surtout grâce à son clip fort sympathique, car outre ce bref plaisir, rien de ce que la formation nous avait offert sur son, rappelons-le, formidable album éponyme ne résonne sur ce quatrième méfait. Peut-être que "In Napalm" et "Torn Apart" laissent transparaître une once de prise de risque de bon goût avec un côté "pop-gothique" à la Paradise Lost, hormis cela, pas d'intro détonante à la "Out Of Our Minds", pas assez de refrains mémorables comme ceux des hits "The Great Pretender" ou "Deeper Down", et pas non plus de riffs tranchants qui ont cédé la place à des saccades aujourd'hui monnaies courantes et pour le coup usantes dans le death mélodique. On se tape même un rock'n'roll au chant mansonien (pardonnez les références) avec "Let It Burn", pas spécialement à côté de la plaque mais surprenant de la part d'un groupe au potentiel aussi énorme. Que pasa? Aurait-on décidé comme les copains, de rendre sa musique encore plus accessible quite à mettre de côté l'inspiration?

En tout cas une chose sur laquelle on ne peut rien reprocher aux Suédois pour ce "Black Waltz", c'est d'avoir conservé leur originalité avec un son bien à eux et toujours ce chant atypique. Trop soft pour être comparé à Crematory, et pas assez de chant clair pour être affilié à Before The Dawn, ce n'est vraiment pas dit que cet album aux influences gothiques évidentes ne s'adoptera pas avec le temps car l'ensemble n'est pas du tout difficile d'accès, le schéma de composition est relativement simple, seulement on n'y décèle pas ou peu d'accroches car souffrant de la comparaison inévitable avec "Avatar", "Black Waltz" n'est pas du tout la suite espérée. Rien n'est vraiment mauvais, c'est un death mélodique pas super violent (et pour être franc, le groupe s'identifie plus à des groupes comme Poisonblack qu'au death à proprement parler) même dans ses moments énervés qui pourrait franchement plaire à ceux qui n'ont pas goûté au prestige (dixit le chroniqueur dithyrambique pas énervant du tout) "Avatar", mais après nombreuses écoutes, la sauce ne prend tristement pas de A à Z. Espérons qu'il ne s'agisse que d'une évolution encore incomprise de notre part, et que le nom d'Avatar restera encré au top des saveurs exquises signée "Götenberg".

SF.

9 Commentaires

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Silent_Flight - 28 Janvier 2012: C'est vraiment personnel alors car je n'ai trouvé aucun titre ici à la hauteur des dix morceaux de l'éponyme.
StephDS - 28 Janvier 2012: Merci pour cette chro superbement écrite SF.
Metalnotes - 28 Janvier 2012: Des idées intéressantes sur cet album mais plus de travail sur la recherche de parties plus accrocheuses n'auraient pas été du luxe. Tout en restant dans l'esprit, y avait surement moyen de faire mieux.
Sinon bonne chronique.
beon - 29 Janvier 2012: A vrai dire, je pense que cet album est bien différent de l'éponyme que je n'avais pas trop aimé, surtout le premier titre "Queen of Blades"
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