Bon, commençons par le commencement.
Benighted est un groupe français de Death Grind
Brutal Groovy à Tendance HxC, etc, etc... Ils nous reviennent avec ce sixième album, j'ai nommé "
Asylum Cave". C'est en fait un concept-album tournant autour de la descente aux Enfers d'un psychopathe schizophrène, devenu fou après avoir visionné un reportage sur M. Fritzl (Mais si, vous savez, le type qui a violé sa fille dans une cave pendant 10 ans...) et ayant décidé d'ouvrir la "petite cave au fond de lui", pour pouvoir assouvir ses pulsions sexuelles meurtrières. Génial!
Bon, après cette courte introduction, passons aux titres.
Play.
On commence par un bruit de réveil, un présentateur vous dit qu'il fait beau, la voix de Bugs Bunny et là....
BOUM!
Voici le titre éponyme qui déboule avec ses amis "Double-Pédale", "
Blast-Beat", "Groove", "Growls", "
Pig squeals" et toutes sortes de techniques vocales extrêmes qui varient toutes les 10 secondes sans pour autant lasser. Chose sympathique, le titre est écrit en Français (tout comme "Hostile")! C'est parti pour le Headbang très chers.
Un petit chorus de guitare vraiment poignant, et on repart dans une délicieuse brutalité.
Cette "sauce", cette "mixture", sera la même tout au long de l'album, ce qui rend celui-ci plutôt homogène, mais chaque titre a une particularité, ce petit "plus" sans lequel cet album serait... Disons... plutôt ennuyeux, pour rester poli... Sauf que le petit "
Plus" est bien là et ça fait de cet album un disque excellent. On pourrait citer notamment les refrains, les solis, les scratchs (et pas les lacés) sur "
Drowning", les Breaks et les accélérations (Shadows Descent), à croire que tout ça fait aussi partie de leur sauce à ces p'tits Français (ce qui est plus que probable).
Notons tout de même la présence de nombreux Guests : Asphodel de
Pin-Up Went Down sur le titre "Fritzl", chanté en Allemand, le vocaliste/monstre de
Devourment sur l'excellent "A Quiet Day", Freddy Kroegher (Dont on notera la participation dans le film "Les Griifes La Nuit de Wes Craven (Non, je déconne) nous lâche un soli sur
Lethal Merycism (à vos souhaits), un de mes titres préférés, et Sven d'
Aborted aux vocaux sur le destructeur de cervicales "
Unborn Infected Children".
On pourra aussi citer le titre
Prey: Le groove est vraiment mis en avant sur ce titre. "Erase Me!" est scandé une bonne dizaine de fois pendant celui-ci. Le soli mi-titre vous prend aux tripes, pour passer juste après avec le refrain extrêmement groovy. Y a pas à dire ce morceau est un des meilleurs de l'album.
Bon, tant qu'on y est, parlons de l'Artwork. Il est plutôt sympa, non? Le clin d'oeil à
Carcass de l'édition limitée est réussi!
"L'abus d'un tel disque est mauvais pour vos cervicales" aurait-on du inscrire sur la pochette!
Petite surprise, le titre "Swallow" démarre sur un riff très Rock'n'Roll, et ça fait vraiment du bien! Bien qu'étant extrêmement brutaux, les
Benighted réussissent à nous pondre des mélodies contagieuses (
Lethal Merycism ou
Prey, la fin d'Hostile...).
Bon, après certains pourront trouver qu'il y a un peu trop de Blasts et qu'on frise l'indigestion, ou que le côté "core"/"bree-bree" se fait un peu trop ressentir (Le début de "Let The
Blood Spill..." par exemple, mais le refrain qu'ils nous offrent nous fait vite oublier ce léger "Hic"), ou encore que les scratchs de
Drowning détruisent le titre (personnellement, je trouve qu'ils ne font que le rendre encore meilleur).
Le mot de la fin est que cet album est purement excellent et qu'il ravira les Death/Grindeux en manque tout comme les petits nouveaux venus s'initier au genre.
Ma première chronique s'achève ici. À bientôt,
Le Burger.
Une vraie réussite. Bravo!!!
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