Anti-God, Anti-Christ

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15/20
Nom du groupe Acheron (USA)
Nom de l'album Anti-God, Anti-Christ
Type Album
Date de parution 1996
Style MusicalDeath Black
Membres possèdant cet album42

Tracklist

1.
 Intro
 02:11
2.
 Fuck the Ways of Christ
 05:35
3.
 Intro
 00:47
4.
 Shemhamforash (The Ultimate Blasphemy)
 04:52
5.
 Intro
 01:15
6.
 Blessed by Damnation
 05:05
7.
 Intro
 00:51
8.
 Baptism for Devlyn Alexandra
 04:54
9.
 Total War (NON Cover)
 04:07

Bonus
10.
 Ave Satanas (1996 Version) (LP Version by Merciless Records)
 03:39
11.
 Blessed by Damnation (Live) (LP Version by Merciless Records)
 04:49

Durée totale : 38:05

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Acheron (USA)


Chronique @ Fabien

18 Août 2012

The Fourth Blasphemy

Suite aux épisodes infructueux avec les labels respectifs Turbo Music et Lethal Records, n’ayant versé aucun acompte ni royaltie à Acheron, Vincent Crowley doit remonter un nouveau line-up et dégoter un autre label en mesure de l’épauler honnêtement. Notre leader trouve ainsi deux membres remarquables lui permettant de hisser son groupe à un niveau supérieur, le batteur Richard Christy (qui rejoindra d’ailleurs Chuck Schuldiner à l’occasion du septième album The Sound of Perseverance de Death), ainsi que Michael Estes, sans conteste le meilleur guitariste soliste que le groupe n’ait jamais eu à ce jour. Crowley s’adjoint par ailleurs des services d’un claviériste permanent en la personne de John Scott, une première dans la formation de Floride.

Son quatrième album fin prêt, Vincent Crowley trouve le label adéquat en signant avec Moribound Records (Nocturnus, Belial, Infester) dirigé par Odin Thompson, écurie tournée tout comme Acheron vers l’occultisme, et capable de comprendre les motivations spirituelles de notre révérend. Immortalisé en juin 1996, Anti-God, Anti-Christ est enregistré par Greg Marchak à l’Audio Lab Studio en Floride, un ingénieur et un lieu que le groupe connaît bien depuis son second album capturé en 1992.

Si Lex Talionis montrait le groupe plus énergique, son successeur est davantage posé, le rythme étant majoritairement en middle tempo, à l’instar des premiers efforts de la formation. Outre l’excellence des soli de Michael Estes qui trouve parfaitement le ton d’Acheron et éclaire impeccablement chaque morceau, la grande innovation réside dans l’utilisation d’un clavier permanent, celui-ci étant toutefois relativement discret, à raison, mais suffisamment présent pour insuffler un côté atmosphérique qui sied idéalement à la base deathmetal pure de la formation. Lancé par le batteur Richard Christy à la fois technique et si carré dans l’utilisation de sa double pédale, chaque titre possède une pleine dimension, pour citer les immersifs Fuck the Ways of Christ, Shemhamforash, Blessed by Damnation et le tout aussi inspiré Baptism for Devilym Alexandra. Comme à l’accoutumée, le magister Peter Gilmore (entouré de superbes femmes dénudées dans le booklet) signe enfin les interludes entre chaque morceau, narrations inspirées et suffisamment concises pour ne pas devenir ennuyeuses sur le long terme, en osmose idéale avec la spiritualité d’Anti-God, Anti-Christ.

Le problème de cette quatrième célébration se situe plus particulièrement dans sa faible durée d’une trentaine de minutes, ne comptant au final que quatre pièces deathmetal de cinq minutes chacune, d’une facture bien légère pour un full-lenght, quoique considéré comme un mini-album dans la biographie du groupe. Ceci reste d’autant plus dommage que ces quatre titres principaux restent les meilleurs que Vincent Crowley n'ait jamais composés jusqu’en cette année 1996, notre leader ayant définitivement trouvé l’ambiance qui correspond le mieux à son entité Acheron. Soulignons aussi la présence du titre narré Total War en guise d’outro, reprise de l’interprète Boyd Rice (du groupe post-industriel NON), qu’Impaled Nazarene s’était également appropriée sur son album Suomi Finland Perkele, bien que sur Anti-God, Anti-Christ, cette longue piste reste musicalement assez anecdotique.

Nouvelle étape dans la carrière d’Acheron, montrant un nouveau potentiel et un côté atmosphérique que le groupe exploitera à merveille deux années plus tard, Anti-God, Anti-Christ aurait en revanche mérité un meilleur développement pour prendre toute son ampleur, n’étant finalement qu’un avant-gout des capacités de notre formation. Notons enfin que la version vinyle de Merciless ainsi que la réédition de Demise Records en 1999 proposent un menu un peu plus conséquent, qui comprend notamment en bonus le titre Ave Satanas déjà présent sur Rites of the Black Mass et fort bien réenregistré durant ces sessions de 1996, ainsi qu’une version live de Blessed by Damnation déjà plus dispensable.

Fabien.

2 Commentaires

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hack - 19 Août 2012: Yeah, I agree that this album has a problem with too many vocal interludes. Other than that, I think it rocks out pretty good. Thanks for your review.
Ihopeyoudie - 19 Août 2012: Foncièrement, l'album d'Acheron que j'aime le moins. Principalement à cause des claviers que je trouve un peu trop omniprésents (contrairement à toi), mais aussi parce que j'ai l'impression que c'est un peu du foutage de gueule, juste 4 titres et une cover.
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