Always...

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16/20
Nom du groupe The Gathering
Nom de l'album Always...
Type Album
Date de parution Juin 1992
Style MusicalDoom Death
Membres possèdant cet album84

Tracklist

Re-Issue in 2014 by Peaceville Records
1.
 The Mirror Waters
 07:10
2.
 Subzero
 06:53
3.
 In Sickness and Health
 07:00
4.
 King for a Day
 06:33
5.
 Second Sunrise
 06:43
6.
 Stonegarden
 04:53
7.
 Always
 02:40
8.
 Gaya's Dream
 06:04

Durée totale : 47:56

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The Gathering


Chronique @ BEERGRINDER

17 Décembre 2010

Doom / Death ? Death atmosphérique ? Gothic extrême? Always... est un peu de tout ça et a ouvert de nouveaux horizons

Pionniers du Doom / Death aux Pays Bas (et dans le monde entier d’ailleurs), The Gathering voit le jour en 1989 sous l’impulsion des frères Rutten. Influencés par l’avant-gardisme, la lourdeur et l’occultisme de Celtic Frost, les Hollandais enregistrent deux démos en conditions live, An Imaginary Symphony en 1990 et Moonlight Archer en 1991, cette dernière leur offre le précieux sésame : une signature avec un label (Foundation 2000) leur permettant de mettre en boîte un premier full lenght Always... (1992).

Sur ce disque, le combo décide de faire appel à Marike Groot pour placer quelques chants clairs féminins aux côtés du grogneur Bart Smits, une démarche extrêmement rare dans le Metal extrême à l’époque, si on excepte la frontwoman de leurs compatriotes Acrostichon, mais qui elle, chante bien de façon Death Metal.
The Mirror Waters et son intro au clavier en mode piano est assez surprenante pour un groupe évoluant dans la sphère extrême, le contraste est saisissant d’entrée avec les guitares monolithiques et lourdes de René Rutten et Jelmer Wiersma. Tout est d’ailleurs histoire de contraste ici : un clavier parfois enjoué pour une ambiance pourtant sombre, le chant Death de Bart Smits tranchant avec les interventions délicates de Marike Groot…

Hans Rutten applique régulièrement sa double pédale, Bart Smits dispose d’un growl relativement profond, le son est tout à fait honorable, particulièrement les guitares puissantes mais claires, donnant à Always... une coloration indéniablement Death Metal. Toutefois les influences « autres » sont aussi omniprésentes, notamment de nombreuses touches Doom voire Gothic, donnant cet aspect irrémédiable et mélancolique. A ce titre In Sickness and Health propose un intéressant panel de toutes les influences du groupe avec des riffs Death vigoureux, un clavier atmosphérique et les interventions remarquées de Marike. On notera que la miss n’est pas sur utilisée : les morceaux où elle a la part belle n’en sont que plus marquants, notamment King for a Day sur lequel son chant atteint toute son ampleur, et bien sûr Stonegarden, hit au clavier hypnotique sur lequel la dualité vocale Bart / Marike est idéale. Dans la catégorie des reproches en revanche, le chant narré / clair de Bart Smits, c’est pas vraiment ça...

Petite parenthèse afin de mettre le doigt sur des ressemblances troublantes : cette galette aura semble t-il marqué les Allemands de Crematory, proposant des ambiances identiques sur leurs deux albums à venir. Les Finlandais ont aussi dû jeter une oreille à Always…, Gaya’s Dream rappelant à s’y méprendre des passages de Tales From the Thousand Lakes sorti 2 ans plus tard : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme...

Il faut reconnaître que Always... s’avère imparfait sur certains points, notamment ce fameux clavier parfois kitch, mais paradoxalement cela accentue la personnalité du groupe, de plus, la clémence doit être de mise avec ceux qui défrichent le terrain : le contexte mon cher Jean-Mimi ! Le fameux contexte auquel les vieux metalheads radoteurs comme moi tiennent tant !
Dans tous les cas ce disque aura bien reçu l’approbation du public (à cause de ces brigands de Foundation 2000, les chiffres de vente sont toutefois restés mystérieux) autant que des critiques.
Doom / Death ? Death atmosphérique ? Gothic extrême ? Peu importe, Always... est sans doute un peu de tout ça et a ouvert de nouveaux horizons, prolongeant le travail de Paradise Lost dans une voie différente, comme l’ont par ailleurs fait Katatonia ou Anathema.

BG

9 Commentaires

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leatherface - 17 Décembre 2010: j'ai pas grand chose à dire sur cet album...j'le trouve juste chiant , le growl fonctionne pas pour moi ...ou alors fallait continuer dans cette voix ou changer de noms à l'arrivée d'Anneke.
quelques ambiances mystiques intéressantes cependant qui annoncent bien ce qu'allait devenir le groupe avec mandylion,
cependant ça fait des années que je l'ai pas ecouté , mon oreille a perdu en objectivité.
Mais comme l'a dit BG côté kitsh quand même pour les synthés , pas plus de 12/20 pour moi , car le manque de maturité et d'assurance est encore présent à mon goût.
BEERGRINDER - 17 Décembre 2010: C'est vrai, ce n'est pas très mature, et sur le coup je reconnais que ça ne me dérange absolument pas au contraire.

J'aime ce côté jeunes fous enregistrant des morceaux bruts comme en répé quoi.
Spirithorse - 20 Décembre 2010: Tu as comblé un vide avec ta chro BG, et tu leur a rendu leurs lettres de noblesse concernant leur implication dans la scène Doom Death. Bravo!
Leatherface59 - 10 Mars 2017: Une claque monumentale à la sortie, un album fabuleux qui transporte littéralement son auditeur dans un autre univers. Bref une tuerie et un groupe prometteur qui... claque une bouse en deuxième album et décide de changer de registre pour toujours :(
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