Against the World

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16/20
Nom du groupe Winds Of Plague
Nom de l'album Against the World
Type Album
Date de parution 19 Avril 2011
Labels Century Media
Produit par Matt Hyde
Style MusicalDeath Symphonique
Membres possèdant cet album96

Tracklist

DISC 1
1. Raise the Dead 01:31
2. One for the Butcher 04:29
3. Drop the Match 03:34
4. Built for War (ft. Jamey Jasta of Hatebreed) 03:41
5. Refined in the Fire (ft. Mattie Montgomery of For Today) 03:07
6. The Warrior Code (ft. The Ultimate Warrior) 01:30
7. Against the World 04:02
8. Monsters (ft. Drew York of Stray From The Path) 03:46
9. Most Hated 03:40
10. Only Song We're Allowed to Play in Church Venues 01:52
11. California (ft. Martin Stewart of Terror and John Mishima) 03:29
12. Strength to Dominate 03:55
DISC 2 (FYE EDITION)
1. The Impaler (Live)
2. One Body Too Many (Live)
3. Chest and Horns (Live)
4. Decimate the Weak (Live)
5. Angels of Debauchery (Live)
6. Refined in the Fire (Live)
7. Brotherhood (Live)
8. Reloaded (Live)
Total playing time 38:36

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Winds Of Plague


Chronique @ Arachnid

28 Avril 2011

Ce quatrième volet nous entraine à nouveau dans une gigantesque bataille rythmée par le combo américain

C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes. Ça, les Californiens de Winds Of Plague l’ont bien compris et, pour leur quatrième effort, ils retournent aux sources pour un album tout en puissance. Net, précis, sans grandiloquence ni attendrissement, Johnny Plague et sa clique reviennent en cette année 2011 pour un nouveau massacre sonore dans lequel ça va mosher, headbanger, sauter et décimer les faibles ! Plus besoin de présenter ce groupe de deathcore atypique mêlant avec habileté death metal, hardcore et nappes symphoniques autour de productions toujours plus impressionnantes.

Après un premier album passé inaperçu, un deuxième fracassant (plus un remake du premier) faisant passer le groupe à la postérité et un troisième aux avis mitigés, plus structuré mais moins clinquant, voici un quatrième opus qui annonçait un retour à leurs premiers sons. Niveau casting, pas de gros changements si ce n’est le remplacement de Kristen Randall (que personne n’a oublié) par une autre bombe sexuelle tatouée : Alana Potocnik, échappée d’Abigail Williams et avant cela The Breathing Process. Ses parties claviers ne sont d’ailleurs pas très impressionnantes, la donzelle ne se contentant que de placer quelques nappes ici et là mais n’a visiblement pas vraiment participé à la composition.

Place à la musique maintenant ! Dès l’introduction, on est placé dans le bain : une nappe symphonique, un chœur d’enfants suivi de près par la voix grave de Johnny Plague, un breakdown écrasant et c’est parti… "One for the Butcher" démarre et on a bel et bien affaire à du pur Winds Of Plague : c’est violent, lourd, mélodique, extrêmement varié et entrainant. S’enchaine ainsi une multitude de morceaux rageurs, construits sur une base beaucoup moins typée deathcore et au contraire plus sèche, le groupe revenant à des sonorités indéniablement plus hardcore, plus rentre-dedans et au final moins symphonique, les nappes ne servant ici clairement qu’à appuyer certains passages.

L’album se déguste du début à la fin avec un plaisir coupable, nous ramenant à une haine enfouie, prêts à nous défouler sur un pit. Les moshparts sont donc légion, au même titre que les saccades puissantes et les parties en 2-step. Le chant brutal de Johnny nous terrasse de nouveau, en particulier avec de robustes growls comme sur "Drop the Match", "Monsters" ou encore "Against the World". Afin d’appuyer leur côté hardcore, le groupe a fait appel à des figures du milieu comme Drew York (Stray From the Path), Martin Stewart (guitariste de Terror mais aussi chanteur de Lion Crew), Mattie Montgomery (For Today) et le retour de Jamey Jasta (Hatebreed) et John Mishima, qui avait quant à lui déjà participé au titre "Brotherhood" sur A Cold Day in Hell.

Entrecoupé d’interludes instrumentaux (dont l’un est agrémenté d’un discours du catcheur The Ultimate Warrior), ce quatrième volet nous entraine à nouveau dans une gigantesque bataille rythmée par le combo américain, motivant ses troupes pour la guerre ancestrale véhiculée dans les paroles. On retrouve donc quasiment la même structure que Decimate the Weak avec son intro annonciatrice, ses parties reposantes, ses chansons résolument bourrines et même une chanson typiquement hardcore (un terme qui revient beaucoup, je sais) : "California", véritable morceau typé comme l’était "Reloaded" en 2008. L’artwork étant à nouveau signé Pär Olofsson et reprenant le même design que Decimate the Weak avec son samouraï sanguinaire, on pourrait ainsi considérer Against the World comme sa suite directe, autant visuellement que lyriquement.

Au final, Against the World se détache de son prédécesseur en lorgnant vers un son résolument plus hardcore, plus brut et au contraire moins mélodieux, oubliant un peu son côté symphonique pour devenir plus naturel. Si on peut certes regretter que l’album ne soit justement pas assez sympho, marque de fabrique du combo, et que certaines chansons ne sortent pas vraiment du lot de ce qu’a pu proposer jusqu’alors le groupe, on ne peut en aucun cas constater que Winds Of Plague faiblit, bien au contraire. La formation nous sert ce qu’elle a de plus lourd et nous livre un quatrième opus direct, sans sympathie et avec la hargne nécessaire à tout bon massacre. On en redemande !

13 Commentaires

9 J'aime

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Little_Scarab - 23 Mai 2011: Decimate The Weak etait largement au dessus a mon sens. Dans ce dernier opus je n'aime pas vraiment le traitement de la voix qui sonne trop synthetique et les lignes de guitares n'ont vraiment rien d'extra...
DeThCore - 05 Août 2011: J'avais trouvé The Great Stone War bien meilleur que Decimate The Weak et j'ai adoré cet album. Par contre, de mon point de vu, je trouve plus qu'il se rapproche plus de TGSW juste à cause des passes de clavier entraînantes.
Juli1hard - 26 Août 2011: Pour ma part le côté hardcore me gêne énormément ! Je ne sais pas pourquoi mais je deteste le chant a la Hatebreed ou on dirait que c'est un mec lambda qui gueule, je préfère de loin les growl de Johnny. En espérant qu'il garde leur coté deathcore mélodique.
TheKreator - 07 Avril 2012: Rséolument plus Hardcore effectivement, heureusement on reconnaît facilement le son du groupe. Personnellement je le trouve assez "néo-metal" par moments (Drop The Match et California en sont la preuve flagrante, mais ça reste très jouissif).
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