METALLICA
METALLICA (Album)
1991, Vertigo Records




MercuryShadow : 18/20
L'album parfait n'existe pas, c'est une évidence. Metallica n'en est cependant pas passé loin en cette année 1991, en donnant naissance à ce qui est aujourd'hui encore l'un des disques les plus fédérateurs de l'histoire du metal. Notez que je ne parle pas de fédérateur à la manière d'un "De Mysteriis dom Sathanas", qui rassemble tous les amateurs de black mais reste imperméable à ceux que ce style rebute; non plus la manière d'un "Reign in Blood", acclamé par les métalleux en tous genres mais qui fait fuir les non-initiés à la violence thrash. Non, il s'agit ici de fédérateur au sens massif du terme; le "Black Album" attire à lui, depuis quinze ans, les métalleux de tous poils, les rockers, les ados en manque de ballade langoureuse, et fait même l'unanimité chez les publics les moins réceptifs aux grosses guitares (même les journalistes qui tiennent la rubrique musique de Télérama reconnaissent le génie de ce disque, c'est dire!). Metallica a accouché de l'album qui jette un pont entre la scène metal et le grand public, et a vu bon nombre de ses fans lui tourner le dos pour cela. Personnellement, je ne crois pas à l'équation "underground = qualité", et j'estime que si l'on se consacre à la musique, c'est pour que celle-ce soit entendue par le plus grand nombre possible; et dans ce domaine, aucun disque de metal n'a frappé aussi fort que celui-ci.

Les qualités du "Black Album" sont innombrables. Aucun morceau n'est à jeter, ce qui n'est jamais arrivé au groupe dès lors que ses albums dépassaient les huit compositions. Sur ces douze tueries, on trouvera forcément quelque chose à se mettre sous la dent quels que soient ses goûts musicaux; gros metal qui tache ("Sad But True", "Don't Tread on Me", "The God That Failed"), thrash rapide et enervé ("The Struggle Within", "Holier Than Thou", "Through the Never"), hymnes heavy en puissance ("Enter Sandman", "Wherever I May Roam", le monstrueux "Of Wolf and Man"), moments de calme ("The Unforgiven", "Nothing Else Matters") et même un morceau brillant, ambiancé et prenant ("My Friend of Enter Sandman").
L'interprétation est sans faille, les guitares lourdes à souhait, les soli lumineux, comme on est en droit d'attendre de la part de ce duo de génie que forment messieurs Hammet et Hetfield. Évidemment, la basse est en retrait, mais ce sera toujours le cas tant que Jason Newsted jouera avec ses trois compères, lesquels ne l'ont jamais vraiment mis en valeur. Lars Ulrich, s'il n'est pas un batteur surdoué, donne une assise rythmique de qualité à défaut d'être étincelante. Derrière la console, Bob Rock, qui collaborait pour la première fois avec le groupe, a doté les musiciens d'un son à la fois lourd et chaud, qui tranche avec la production rêche qui massacrait "...And Justice for All" et se révèle tout à fait adapté à ces douze perles noires.
Ajoutons que la pochette, d'une sobriété presque excessive (les musiciens de Spinal Tap ne l'avaient-ils pas refusée?), s'est révélée un coup de maître sur le plan marketing, et l'on comprendra aisément que ce disque à tout de la référence absolue.

Album emblématique par excellence, qui signa à la fois l'explosion commerciale et médiatique de Metallica et le début de la longue traversée du désert dont le groupe cherche encore à sortir, ce "Black Album" est un incontournable, une oeuvre qui a marqué au fer rouge -noir plutôt- les années 90 et permis de porter le metal à la multitude. Chapeau bas, messieurs!

2007-02-15 00:00:00


Metzly : 17/20
Etre fan de Metallica c'est un peu comme une chevauchée en montagnes russes, des hauts , des bas, des virages à 180 degrés, des moments étonnants et excitants et d'autres décevants à vous rendre malades... Et c'est avec un tel parcours jonché de hauts avec des albums de légende aujourd'hui encore incontournables, et d'autres malheureusement que l'on préfèrerait oublier (manque d'inspiration ou période expérimentale?), que Metallica est devenu un des groupes de métal les plus écoutés au monde et ayant touché un très large public...
Ce groupe peut donc nous décevoir mais aussi nous étonner et pas qu'un peu, en ce qui concerne le Black Album nous sommes face à une sacrée surprise tant le changement est impressionnant, on se retrouve de nouveau dans une période fastueuse, et quelle période ou plutôt quel album ! (n'étendons pas trop notre joie à ce qui lui succèdera...)

Le début des années 90 c'est l'époque où beaucoup de groupes de métal explosent, le Hard Rock/Heavy très populaire des années 80 et qui démocratisera amplement cette musique dans certains pays, prend un peu plus de gouache et de grands albums verront le jour.
Metallica déjà énorme pointure du Thrash Bay Area depuis 1983 revient alors sur le devant de la scène en ce début de décennie avec un album tout bonnement grandiose à l’intrigante pochette coupant court avec son prédécesseur And Justice For All, album plutôt mitigé et très mal produit, qui aurait sans doute pu être bien meilleur s'il avait été beaucoup plus soigné.

Musicalement avec le Black nous ne sommes plus dans du 100% Thrash Bay, bien sur certains Riffs trahissent toujours leurs racines définitivement ancrées "thrashy" (The Struggle Within et Holier Than Thou) mais un sacré changement s'est opéré depuis And Justice.
Loin des compos répétitives et longuettes mal produites, quoique musclées de ce dernier, le point d'honneur est fait sur la composition de mélodies beaucoup plus élaborées, la variation de rythme et le mélange des genres. Des touches plus heavy comme avec Sad But True et de hard ballades magistrales et intimistes avec bien entendu Nothing Else Matters et The Unforgiven en tête, gardent l'interet de cet album intact jusqu'au bout.
Rythmé, varié, inspiré et que l'on se plait à réécouter, cet album passe les années sans prendre une ride et jusqu'à présent les gaillards eux-mêmes n'ont toujours pas réussi à faire mieux ou ne serait-ce qu'égaliser cette parfaite réussite.
Et malheureusement cette inspiration géniale (au sens littéraire du terme) ne durera pas, cinq ans après Load sort...et là, la descente est impressionnante d'autant plus lorsque son successeur voit le jour, là ça se transforme en chute vertigineuse...

Ce groupe peut décidément nous offrir le meilleur tel que Master of Puppets et cet album emblématique tout comme le pire avec Load et son petit frère.
Mais fort heureusement c'est avec la qualité de leurs pièces maitresses qu'ils ont su s'imposer comme un des plus grands groupe métal à renommée internationale, touchant même les plus profanes (qui n'a jamais entendu ne serait-ce qu'une fois Nothing Else Matters?) et ce depuis 25 ans.

2007-07-21 00:00:00


Mindkiller45
Il est de ces albums qui lancent un renouveau pas toujours apprécié par les fans. C’est le cas de ce 5e opus studio des Four Hoursemen que le public a fini par rebaptiser « Black Album ».

Bon, il faut dire que depuis 1988, le groupe sera au cœur de pas mal de polémique. La première lui fera perdre beaucoup de die hard fan. En effet, le groupe avait juré de ne jamais réaliser de clip. Lorsqu’est sorti le Single One, le groupe s’est parjuré en faisant non pas un, mais deux clips pour cette même chanson.

Avec cet album éponyme, premier album ou l’on verra l’ex-Voivod Jason Newsted apporter sa pate aux chansons, le groupe entre dans une autre ère qui l’amènera sur des terres moins sauvages et surtout moins Thrash… Peut-on y voir là les premiers effets d’un certain Bob Rock ? Ce n’est pas impossible. Mais il faut y voir aussi d’autre facteurs : la super production dont l’album bénéficie, l’arrivé d’un nouveau bassiste, la perte tragique du bassiste qui les a aidé à se faire connaître (Cliff Burton)…. Toujours est-il que les guitares, qui ont pourtant cette même couleur musicale, y sont plus heavy que réellement Thrash.

Ce sera pourtant l’album le plus vendu du groupe. Il faudra cependant oublier les rythmiques du type Trapped Under Ice présent sur l’album Ride the Lightning. Sur cet album on privilégie la lourdeur à l’agressivité comme le démontrent les titres Enter Sandman, Sad But True ou My Friend Of Misery. Ce dernier prouvera par ailleurs que le jeune Jason, qui cherche encore plus ou moins sa place au sein du groupe, qu’il est digne de reprendre le flambeau de son prédécesseur. Et ce n’était pas mince affaire.

Holier Than Thou aurait lui pu faire croire à un regain de thrash 80’s avec une intro un peu plus rapide. Mais le sont de guitare fait que cela sonne néanmoins moins « authentique » que les albums précédents. C’est sur ce point là que nombre de fans arrêteront de suivre le combo. Mais aussi grâce à cela qu’il trouvera une légion de nouvelles têtes.

Pourtant, si l’on oublie que le groupe est avant tout un groupe de Thrash, cet album renferme de très bons moments tels que The Unforgiven ou encore Of Wolf And Man. Mais ce n’est plus le Metallica des origines. Le Metallica fougueux et énergique a disparu au profit d’un Metallica plus sombre. Le seul titre réellement thrash que l’on peut trouver avec cet album est alors Through the Never.

Je terminerai cette chronique avec l’incontournable de l’album. Ce titre qui sera la première collaboration avec un dénommé Michael Kamen. Le Maestro qui dirigera l’orchestre philharmonique de San Francisco lors de concert bien spéciaux du groupe une dizaine d’année après la sortie de cet album. Je pense que tout le monde possède des souvenirs sur ce Nothing Else Matters. Qui n’a pas dansé, emballé ou même plus sur cette chanson ?

En bref, je dois avouer que je ne suis pas un gros fan de cet album qui marque un tournant assez peu convaincant dans la carrière du groupe. Il est plus affaire de souvenir pour moi que de réel attachement à cet album.

2010-06-14 00:00:00


MetalAngel : 18/20
Aprés trois albums successifs qui ont connu un énorme succés, Metallica continue sur le chemin de la gloire avec un album qui va révolutionner le monde du métal dans sa globalité, le chef-d'oeuvre de thrash metal par excellence. Bien que perdant certains fans de sa période la plus heavy, qui lui reprochent de trop ralentir le tempo et de trop s'adoucir, le groupe en gagne de nouveaux avec cet album brillant. Que de hits ici réunis : "Enter Sandman", "Sad But True", "The Unforgiven", "Wherever I May Roam", "Through the Never", la ballade mélancolique "Nothing Else Matters", entiérement écrite par James Hetfield qui raconte son sentiment de solitude durant les tournées à rallonge de son groupe, et "The Struggle Within". Il ne s'agit plus de thrash au sens strict du terme, les structures propres à ce style ayant disparu, mais, plutôt de heavy. Ce disque marque également le début d'une descente aux enfers initiée par un adoucissement de la musique du groupe ('Load' et 'ReLoad'), la dépendance trés forte de James à l'alcool et le départ précipité du bassiste Jason Newsted. Le "Black Album", initialement baptisé 'Metallica', est, donc, un album qui a eu un double impact sur Metallica : à la fois positif et négatif, celui-ci a vérifié l'effet icare. Le groupe s'est trop approché du soleil et ses ailes ont fini par brûler, la chute était, par conséquent inévitable...Je vous recommande sincérement ce disque, qui est la matérialisation vivante du succés que pourrait rencontrer le métal s'il n'existait pas toute cette lie programmée par MTV et que l'on qualifie de "musique" (comprendre rap, r'n'b, techno). Sans aucun doute, un des monuments du rock dans toute sa splendeur!!

2005-11-12 00:00:00


Fetus : 18/20
Chronique

Ariste : Metallica
Album : The Black Album (1991)


Début des années 90. 5 ans se sont écoulés depuis la sortie de Master of Puppets et la mort du légendaire bassiste Cliff Burton. Depuis, Metallica a eu le temps de recruter Jason Newsted et de sortir un album difficile d’accès, très brutal et technique : And The Black For All… où l’on n’entend quasiment pas le son de la basse.
The Black Album va réconforter les fans sur ce point mais va aussi en décevoir d’autres. Et oui, les Four Horsemen avec cet album se modernisent complètement. Explications :

Un air de guitare qui semble déjà être culte parvient à mes oreilles… Puis la basse, puis tous les instruments. C’est donc Enter Sandman qui introduit cet album, une chanson à classer immédiatement dans les classiques du groupe. Pendant que Sad But True, avec son riff de guitare bien lourd et un rythme bien lent, marque la limite entre l’ancien et le nouveau style du groupe, Holier Than Thou est plutôt un retour en arrière, c'est-à-dire un morceau bien thrash et rapide à souhait.
C’est la fameuse « semi ballade » (une ballade qui ne finit pas en ballade) The Unforgiven qui se place à la 4ème piste du CD comme on en a l’habitude avec Metallica, où Hetfield nous fait à chaque fois redécouvrir une voix douce et sensuelle.
Le début de la piste suivante, Wherever I May Roam, me fait penser à une musique égyptienne alors que Don’t Tread On Me me rappelle des chansons de vieux groupes de Hard Rock (encore quelque chose de nouveau pour le groupe).
Entre la violente Through the Never et la frissonnante Of Wolf And Man se trouve Nothing Else Matters, une ballade culte qui passe encore aujourd’hui en boucle à la radio.
Il ne reste plus que trois pistes à cette galette, et ce sont sûrement les meilleures. Effectivement, The God That Failed avec sa basse très groovy nous donne envie d’headbanguer tel un metalleux boutonneux, levant le point en l’air tout en récitant les paroles.
Mais c’est sur My Friend Of Misery que tout le travail musical se fait ressentir. C’est une chanson qui est à la fois très touchante et travaillée, où la partie guitare/basse me fait frissonner à chaque écoute, afin de laisser place à un solo progressif, au début émouvant et qui finit par reprendre le thème de la chanson.
Pour finir l’album, Metallica a opté pour un morceau ( The Struggle Within) mélangeant subtilement leur nouveau et ancien style, c'est-à-dire des couplets ultra rapides et des refrains lourds.

The Black Album est donc un album excellent, qui malgré un style largement plus accessible et grand public qu’auparavant (ici, les chiffres de ventes parlent autant que la musique), contient toujours un travail musical énorme (les solos de Kirk font toujours autant de ravages ainsi que la voix de James) et est à classer dans la première période de Metallica.

18/20

2007-09-14 00:00:00


sadmetal
Metallica, ces monstres du métal dévastant tout sur leur passage... Comme des plus grosses tempêtes, comment ne pas se souvenir de ces grands albums comme Kill'em All, Master of Puppets etc...? Tellement d'albums des Mets! Grâce à tous ces albums, Metallica ne cesse de faire son petit chemin vers une gloire toujours plus grande...
En 1991 sort le Black Album, avec des tubes comme Enter Sandman, The Unforgiven, Sad But True et surtout le plus grand tube de Metallica: Nothing Else Matters
En parlant de Nothing Else Matters, saviez vous que James Hetfield était au téléphOne, la gratte sur ses genoux et qu'il grattait à vide quelques cordes quand soudain... l'idée de Nothing Else Matters lui est venu, il a raccroché et composé ce putain (excusez moi l'expression mais c'est le cas) de titre... (Si seulement moi aussi je composais des titres aussi mélodieux au téléphOne, mais non, pourtant, ce n’est pas faute d'essayer mais le porte monnaie n'aime pas trop la facture qui en découle... lol)
Passons à un autre titre: The Unforgiven. Dans ce titre James Hetfield a voulu faire l'inverse de toutes leurs chansons précédentes, c'est a dire un refrain calme et des couplets plus énergiques, contrairement à d'ordinaire...
Un autre titre phare: Enter Sandman! Qui ne connait pas Enter Sandman? Le titre de Metallica certainement le plus joué par les guitaristes débutants du monde, certainement le plus populaire aussi...
Populaire, c'est ce que les gens reprochent de plus en plus à Metallica, et de nombreux fans après coups critiquent cet album... Combien de fans de Metallica n'avez-vous pas entendu dire que leur carrière aurait du s'arrêter là? A cet album: Black? Moi beaucoup, beaucoup trop à mon goût!!! Non les Mets ne sont pas morts et ils le prouveront avec la sortie de leur prochain album, fin 2007, peut-être 2008...
En attendant avec impatience cette sortie, bonne écoute chers métalleux...

2007-06-26 00:00:00


Peter.K : 18/20
L'année 1991 fut une année très faste musicalement, durant laquelle de nombreux albums cultes ont vu le jour. Ce Black Album est l’un d’eux. Il symbolise également la frontière à partir de laquelle les « true fans » du groupe, messieurs les thrashers se mettront à les renier.
Bien, je pense que cet album n’est inconnu pour personne, impossible de passer à côtés des cultissimes « Enter Sandman », « « The Unforgiven », « Nothing Else Matters » etc…
Cet album est d’ailleurs le seul qui aurait pu détrôner le grand « Ride the Lightning » (pour moi).
Mélanger des grand Riffs et les plus belles mélodies est la grande spécialité du groupe et notamment sur cet album. Qui ne connaît pas par cœur les Riffs cultissimes de « Enter Sandman » ou « Wherever I May Roam ». Et qui ne connaît pas les mélodies de « The Unforgiven » ou « Nothing Else Matters ». Bref un album complet. Les 7 titres qui ne sont pas des tubes semblent être un peu effacés, et pourtant ils sont tous sublimes, je n’en cite pas, car il faudrait tous les citer, rien à jeter en tout cas.

Mais alors, pourquoi ce changement d’auditeurs ?
Metallica, avec cet album s’est fait énormément de nouveaux fans, cela s’explique par la plus grande accessibilité de l’album, plus posé, et plus passe partout, car oui, n’importe qui pourrait l’apprécier.
Metallica a perdu ses anciens fans, car justement, la musique est plus accessible, beaucoup moins violente qu’auparavant, moins violente et moins technique.
Laissons les puristes à leur discours, ce CD est superbe et Metallica s’est une nouvelle fois imposé comme l’un des plus grands.

2006-07-23 00:00:00


IronMarcko : 16/20
Difficile de parler de cet album sans tomber dans la surenchère de superlatifs ; belle couverture, album bien mixé (la batterie de Lars, un régal), James est au top, la basse omniprésente, les soli de Kirk impressionnants de justesse et de groove, bref c'est une référence dans l'histoire du heavy metal.

Un seul point me rebute ; comment un groupe aussi technique et underground que les 'Tallica boys de Kill, Ride, Master et Justice a pu devenir si complaisant et commercial en l'espace de quelques années...

La moyenne de la durée des morceaux a baissé de trois ou quatre minutes par rapport à ...And Justice for All, les Riffs sont bien moins rapides (mais pas moins accrocheurs, il faut le reconnaître)...

Du point de vue de l'observateur extérieur et ne connaissant pas ou peu Metallica, je dirais que c'est un album qui se rapproche du disque idéal.
Cependant, du point de vue du fan de Metallica (que je suis), je dénonce comme une espèce de trahison, de la victoire de l'argent et du commercial contre la première volonté de faire de la musique, et de tendre un majeur tendu au reste.

Ma note sera donc celle de l'observateur extérieur, car cette galette a tout de même des qualités indéniables, car de l'accrocheur ″Enter Sandman″ à la groovy ″The Kirk that Failed″ et l'orientale ″12012″, aux ballades interplanétaires ″Nothing Else Matters″ et ″The Unforgiven″, ce CD est une mine d'or...
Mais la vulgarisation de la musique, à ce stade de leur carrière, me déçoit vraiment...

Après tout, ca reste du bon heavy, et ″Nothing Else Matters″ :)

2009-05-25 00:00:00


Julien : 15/20
Traitrise est un mot un peu fort a mon goût. Il faut faire la différence entre accessibilité et nullité. Certes Nothing Else Matter est accessible mais au vu de la ferveur en concert il n’y a pas beaucoup de gens qui se sentent trahis. Je préfère largement the Unforginven mais bon, le choix a été fait.
Il ne faut pas oublier que les solos de ce disque sont probablement les mieux écrit de leur discographie (je n’ai pas dis les meilleurs). Il y eu un vrai travail de musicalité.
En revanche je suis carrément d’accord avec toi My Friend Of Misery est le meilleur titre du disque et il est bien trop mésestimé, comme tout le travail de notre bon Jason d’ailleurs.
Plus que des compos, ce disque est devenu un véritable étalon en terme de perfection sonore. Je préfère largement Ride the Lightning qui est mais il ne faut pas hurlé a la mort surtout lorsque l’on voit la suite……

2007-07-23 00:00:00


Nile : 10/20
Le Black Album... Un album à la fois adulé et décrié. Adulé par les jeunes pour son accessibilité, décrié par les connaisseurs pour la même raison. En ce qui me concerne, je suis un jeune, mais je considère cet album comme le début de la chute de Metallica. Comment ces génies du Thrash ont-ils pu composer un tel album après le sublissime ...And Justice for All ? Cet album possède un certain manque de pêche, il est fade : il manque quelque chose. Quelque chose d'essentiel. Mais je n'arrive pas à déterminer ce qu'est cette chose manquante. Ecoutez Master of Puppets, Ride the Lightening, Kill'em'all ou encore And Justice For All juste avant (donc tous les précédents en fait) et là vous sentirez la différence. La magie des opus précédents y est absente.

Enter Sandman, souvent considérée, à tort, comme la chanson culte du groupe par les fans adolescents ne provoque qu'un ennui profond en l'écoutant. Certaines pistes se détachent un peu du lot (Of Wolf and Men, My Friend Of Misery), tandis que d'autres n'ont absolument rien à faire sur un album de Metallica (Load ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ?! S'ils voulaient faire une ballade sympathique à la manière de Fade to Black, c'est complètement raté).
En bref cet album marque la chute du grand Metallica, chute qui descendra vraiment très bas avec des albums comme Load, ReLoad et St Anger. Death Magnetic remontera un peu le niveau des derniers albums du groupe en se relançant dans un "Thrash metal", mais restera nettement inférieur au début du groupe.
Cet album marque toutefois la capacité du groupe à savoir faire évoluer sa musique, même si cela ne plait pas à tous.

2009-05-13 00:00:00