World of Lies

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16/20
Nom du groupe The Berzerker
Nom de l'album World of Lies
Type Album
Date de parution 13 Décembre 2005
Style MusicalDeath Industriel
Membres possèdant cet album49

Tracklist

1. Commited to Nothing
2. Black Heart
3. All About You
4. Burn the Evil
5. World of Tomorrow
6. Follow Me
7. "Y"
8. As The World Waits
9. Afterlife
10. Never Hated More
11. Free Yourself
12. Constant Pain
13. Silence
14. Farewell Pain

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The Berzerker


Chronique @ joKeR

06 Janvier 2006
Avis aux amateurs de blastbeats névrotiques, les Australiens masqués de The Berzerker sont de retour avec un Nouvel opus toujours plus violent, malsain, glauque, et j'en passe. Entrez donc avec moi dans l'univers du métal extrême...

Premier point à Noter, les quatre joyeux drilles ont tombé le masque, et se produisent donc désormais à visage découvert, ce qui n'est pas plus mal tant que cela ne nuit pas à la qualité de leur son. Et de ce côté... La galette "World of Lies" comporte 14 titres de fureur démoniaque, sans pitié aucune.

L'auditeur averti sera surpris dès les premières secondes de "Commited to Nothing". Et pourquoi ? Car le morceau n'est pas comme à l'habitude introduit par quelques mots samplés, mais par un son de gratte que l'on se surprend à trouver un peu sec. Que le fan se rassure, le blast n'est pas loin, et la disto "Massacre Australien" Non plus. En réalité, le son des guitares est ENCORE plus gras que sur les précédents album, ce qui n'est pas peu dire étant donné que l'on n'imaginait pas forcément la chose possible. De mon avis personnel, vous pouvez essayer de reproduire leur hauteur de son avec une basse, et encore, je ne suis même pas sûr que vous seriez aussi grave. Bref, vous m'aurez compris, c'est impressionnant. Du côté des chanteurs, pas de Nouveautés, seulement ENCORE plus d'agressivité. Cf la précédente remarque concernant la limite que l'on croyait déjà atteinte.

"Black Heart", deuxième titre, et deuxième surprise. Les bougres ont décidé de Nous sortir le grand jeu, et c'est audible au travers de la musicalité des riffs. Oui, The Berzerker a franchi un pas, et dépassé le stade de simple massacre à 6 ou 7 cordes. Bref, que du bonheur, et surtout un piment supplémentaire au son déjà éNorme des Australiens. On continue sur "All About You", avec la troisième surprise, qui surprendra tout amateur : la voix. De ce fait, le chanteur "grave" prend des accents de Chris Barnes, le grizzly de Cannibal Corpse puis de Six Feet Under. Je ne vous en dit pas plus, c'est à écouter. "Burn the Evil" n'apporte rien de Nouveau, mais si l'on considère qu'un groupe comme The Berzerker ne peut se reNouveller que très peu compte tenu de leur créneau métallique, et que les trois premiers morceaux ont apporté pas mal de Nouveautés, on peut se dire que ce n'est pas bien grave. En fait, rien de Nouveau par rapport aux premiers titres, donc beaucoup de Nouveautés par rapport aux précédents albums. Vous m'aurez compris, c'est lourd, c'est différent, mais c'est toujours démentiel.

Passons directement au titre qui m'a le plus frappé, et je dois dire celui que je considère comme la perle absolue de "World of Lies" : "Y". Hé oui, seulement "Y", mais une seule lettre pour un si gros morceau, ce n'est pas cher payé. Départ classique, blast furieux, riff en maxi-mineur, glauque à souhait, tous les ingrédients d'un bon morceau à la "Forever" y sont. Pas plus ? Ha, si la liste des bons ingrédients s'arrêtait là, le morceau serait bon, sans plus. Mais... Le refrain fracasse, sans aucune discussion possible. Et quand je dis fracasse, c'est aimable. Puis, quand après le break le riff reprend, accompagné d'une voix complètement robotisée (c'est fou ce que la diversité leur va bien...), c'est le carnage, et c'est un bonheur. J'adhère à 120%, c'est fabuleux.

La fin du disque vaut également son pesant d'or, Notamment avec "As The World Waits", carnage abrasif, ou encore "Free Yourself", à écouter pour ne pas crever inculte. "Farewell" conclut l'album avec 20 minutes de morceau, dérangeant, surprenant, mais tellement bon...

Difficile de conclure quand tout a déjà été dit. Récapitulons : un son taillé dans le roc le plus massif, des voix toujours plus incroyables, des blasts à la hauteur des précédents opus, une musicalité accrue, des structures surprenantes, tout y est. Je ne vois pas comment je pourrais attribuer une Note autre qu'un 19 à cet album. Mais alors, pourquoi pas 20 ? Parce que The Berzerker, c'est tout de même un son terriblement violent, à ne pas mettre entre toutes les mains. Pour ceux qui n'aiment pas, passez votre chemin. Pour les autres... Courez, vite.

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Commentaire @ neroxis

28 Mai 2007
Y aurait-il de l'inNovation chez Nos guerriers possédés par une rage divine ?
«InNovation» est un bien grand mot, et il prend un sens tout à fait relatif lorsque l’on parle de The Berzerker.
Car c’est vrai que lorsque l’on a la réputation d’être le groupe le plus extrême du monde, inNover peut paraitre difficile.
Tous d’abord choses flagrants, les masques sont tombés. Mais rassurez vous, masqué ou pas Luke Kenny et sa bande sont toujours aussi brutaux (tel est le sujet du morceau «Never Hated More»)
Un changement est aussi à remarquer sur la pochette: comparée à celle des précédents albums, celle-ci est moins sombre, le cyber dragon n’est plus montré sur le même profil que sur les précédents albums (personnellement je trouve la pochette assez moche) et le titre de l’album est écrit avec une police élégante.
Dans le rythme aussi il y a du changement, lorsque sur les précédents albums, la vitesse était de mise, sur cet album on peut en observer une nette régression Notamment sur le titre «All About You»
Les deux morceaux qui clôturent l’album sont assez particuliers, en effet la piste 15 (…) est un blanc tandis que la piste 16 (Farewell Pain) est un morceau de violon mêlé à un riff de guitare électrique dont le tout a une allure de ballade répétitive qui joue un peu le rôle d’O.V.N.I sur cet album.
Lorsque précédemment je parlais d’inNovation elle est vraiment minime, on peut l’entrapercevoir en comparant cette galette à la précédente mais si l’on compare entre eux les titres de cet album, ils se ressemblent pratiquement tous.
Etant un grand admirateur des premières œuvres du groupe, cet album ma légèrement déçu (mais il y a tout de même de bonnes choses à l’intérieur).
Pour tous fan du groupe, cet album existe en édition limitée avec une face B contenant des interviews des membres du groupes…malheureusement elles sont en anglais Non sous titrées.

Conclusion : A écouter mais pas obligatoirement à posséder

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