"Dissimulate" sonne le retour des Australiens furieux, et la recette est toujours efficace. Prenez une dose de Hardtech, une dose de
Death, une dose de Grind, une dose d'Indus et vous obtenez une musique hybride et ravageuse, qui arrache tout sur son passage. "
The Berzerker", premier opus du groupe, avait lancé les 4 masqués dans le monde du métal, les propulsant par la même occasion dans le cercle très fermé du métal extrêmement extrême ; et voici la suite, tout aussi dérangée !
D'emblée, le premier titre "Disregard" rassurera le fan qui avait peur de voir ses chouchous tomber dans le
Death insipide. On retrouve les mêmes ingrédients que précédemment, à savoir une voix samplée en guise d'intro (amusez vous à traduire ce qu'elle dit, vous verrez, c'est assez amusant...), et un départ à pic, la tête la première dans le sac. L'asphyxie dure entre une minute et 5'34 (!!) pour "Corporal Jigsaw Quandary", qui sonne la fin de l'album avec un son plus posé, étonnant pour un groupe si brutal. Mais cette recherche de diversité est justement ce qui rend l'album encore plus intéressant que le premier :
The Berzerker a chercher à éviter le piège de la moNotonie, et à ne pas s'enfermer dans une musique qui ne laisse pas beaucoup de diversités en elle-même. "
No One Wins", titre phare de la galette, est un véritable broyeur industriel, ultra violent, d'une rare intensité ; et c'est justement grâce à des titres comme celui-ci que
The Berzerker évite tous les pièges tendus sur son chemin, et Nous produit ici un album décapant, et toujours aussi impressionnant.
Sans pitié pour l'auditeur, il laisse une impression de carnage jouissive, et la première chose que l'on fait est de se le repasser en boucle...
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