Mai 1993, Le nouveau EP
Hollowman d’
Entombed débarque dans les bacs, annonçant le retour heureux du chanteur Lars Goran Petrov limogé intempestivement par le leader Nicke Andersson quelques mois auparavant, mais dévoilant également le nouveau visage du groupe qui ajoute désormais à son deathmetal un feeling rock particulièrement présent.
Septembre 1993, l’album
Wolverine Blues, issu des mêmes sessions d’enregistrement, confirme la nouvelle orientation du quintet suédois, et reçoit immédiatement les éloges du milieu metal, qui le baptise très vite à juste titre, l’album Death’n roll de la scène extrême.
Fini les atmosphères sombres et glaciales des deux premières réalisations et place à un album d'une approche bien plus directe, joué avec une dextérité et un feeling exemplaires. La batterie de Nicke s'axe sur des rythmes simples et terriblement percutants, à l’image des two-beats grosse caisse & caisse claire, sonnant comme de véritables invitations aux headbang’s les plus fous. Gros son également au niveau des guitares (merci Tomas Skogsberg) et de la basse qui claque, tout en refermant une grande clarté. Les soli courts et efficaces, les larcens en début ou fin de titre, les vocaux moins gutturaux mais toujours profonds, contribuent également à ce feeling quasiment inédit sur la scène extrême, exception faite de l'album Those Shredded Dreams des suédois de
Furbowl paru une année auparavant.
Mais attention, malgré cet accent rock'roll aussi entrainant que surprenant,
Wolverine Blues reste pourtant du 100%
Entombed avec sa marque de fabrique intacte, le jeu et le son des guitares séduisant ainsi autant les deathsters qu’un public désormais plus large et entièrement acquis à sa cause.
Paru lors d’une période chaotique au sein du label Earache qui tentait un rapprochement avec la major Columbia, multinationale s’étant empressé d’associer hasardeusement l’album avec le personnage
Wolverine des héros Marvel,
Wolverine Blues reste une sacrée réussite, indépendamment de ces évènements extra-musicaux qui échappaient totalement à
Entombed. Deathmetal groovy & ambitieux, ce troisième album représente en effet une marque indélébile dans la scène extrême passée et actuelle et clôt de très belle façon la trilogie culte d’
Entombed et son union avec le label anglais, indétrônable à ses débuts avant cet épisode douloureux. L’effort est d’autant plus notoire qu’il fallait oser sortir un tel disque au sein d'une scène deathmetal encore relativement jeune et hermétique à cette époque.
Fabien.
Respect éternel envers Entombed donc, non seulement pour avoir introduit le son de gratte si caractéristique du Sunlight Studio dans la scène Death Metal, mais aussi pour avoir inventé le Death 'n' Roll.
Album d'une importance capitale.
Fort d' un " hollowman" très "lemmy" dans la forme, entombed lacha 1 une sacrée bombe qui tourna des milliers de fois dans mes oreilles , en particulier le morceau "full of hell" ou un passage des lyrics dit :" at my worst i am at my best" ou qlq chose du genre....
J'ecoute encore regulierement wolverine blues et ses morceaux me procurent tjrs autant de plaisir.
1 sacré album, culte !
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