1984 : le serpent blanc sort l’album «
Slide It in », un véritable carton, tant par les ventes que par les titres présents sur l’album.
Difficile de succéder à un tel succès, et c’est pourtant ce que fera la bande à Coverdale avec cet album éponyme sortit en 1987, qui sera justement nommé 1987 de par nos vertes contrées.
Un album qui sera couronné d’un succès commercial plus grand encore que le précédent, et quand on voit la liste de tubes présent sur celui-ci on comprend parfaitement qu’il ait si bien fonctionné.
A peine a-t-on enfoncé la touche play, qu’une explosion de décibels nous secoue de suite ! «
Still of the Night » commence… Le son est encore plus puissant que sur le précédent effort et nous cloue directement sur place, la voix du Sieur Coverdale fait taire les instruments et rugit a capella le premier couplet. Une surprise arrivera passé 2 minutes de ce titre, un break qui rappel celui d’un certain « Whole lotta love » du Zeppelin, atmosphérique, avec Dave qui alterne voix hurlé et passages plus sensuels pour reprendre de plus belle et terminer comme le titre avait commencé sur les chapeaux de roues. Un constat sur la voix de Coverdale : il a encore progressé ! Toujours ce léger côté rauque qui rend sa voix plus chaude, cette puissance dans la voix sans même avoir besoin de hurler, ce timbre si sensuel, cette facilité déconcertante à passer de l’aigue au grave.
David Coverdale est comme le bon vin, il se bonifie avec le temps.
Les autres musiciens ne sont bien sur pas en reste, la partie rythmique est carrée, puissante, et pleine de groove à la fois. Les guitares sont acérés et agressives. Les claviers…et bien typiquement 80’s, mais jamais ils ne prendront le pas sur les autres instruments à la manière d’un « Jump », soit ils resteront en léger retrait, soit ils se coupleront à merveille aux autres instruments, les titres «
Give Me All Your Love », et « Straight for the heart » en seront les meilleurs exemples.
Une autre constatation, les influences blues… toujours présentes sur les précédents albums du groupe, ici elles ont quasi disparues pour laisser place à un hard plus rageur et rentre dedans, comme en témoigne les titres « Bad boys», “children of the night” ou “You’re gonna break my heart again”. Des titres relativement simples, directs, et ultra accrocheurs.
Mais le serpent blanc sait aussi être plus calme, et nous le prouve avec brio lors de power ballades telles « Looking for love » ou «
Is This Love ». «
Is This Love » qui atteindra tout de même la deuxième place du Billboard américain, c’est dire si les américains ont du emballé sur celle-ci. « Looking for love » est moins « chamallow », et montera petit à petit en pression jusqu’à explosé à la fin avec un Dave comme possédé, qui nous retranscrit à merveille sa tristesse qui deviens de plus en plus pesante au fil des minutes qui défilent.
Bon… vous vous en doutez on ne peut parler de cet album sans évoquer la version réenregistré de «
Here I Go Again » déjà présente sur l’album «
Saints and Sinners », véritable raz de marée à l’époque, à ce jour le plus grand tube de
Whitesnake qui lui décroche la première place du Billboard américain, plus qu’une chanson, un véritable hymne remplie de liberté et d’espoir. On retiendra du clip la jeune femme blonde s’amusant sur le capot de la voiture qui n’est autre que la femme de Dave.
Mais «
Here I Go Again » n’est pas la seule chanson tiré de l’album «
Saints and Sinners » à être réenregistrée pour cet album, une autre moins connue est aussi présente, «
Crying in the Rain ». Un titre qui débute comme «
Still of the Night » à savoir, une explosion de décibels puis la voix a capella qui entame le premier couplet. Les similitudes s’arrêteront là, les deux titres par la suite n’ayant plus grand-chose en commun outre le talent des membres du groupe. Un titre sensuel et triste à la fois sur lequel la basse fera des merveilles lors des couplets pour ajouter une dose non négligeable de sensualité. Et là sans la moindre hésitation la nouvelle version surpasse l’originale, par sa puissance, son groove et surtout l’incroyable talent de son chanteur qui fait de véritables merveilles sur ce titre.
Un album monstrueux qui s’écoulera à près de 8 millions de copies uniquement aux U.S.A., et surtout un succès que n’égalera plus jamais
Whitesnake même en tentant un virage plus « pop » sur l’album suivant.
Un album que tout fan de hard qui se respecte se doit d’écouter au moins une fois dans sa vie.
Bah Robert Plant c'est surtout sur la première "still of the night" lors du passage plus aérien ou l'on retrouve la façon de chanter à Plant avec une puissance retenue et une sensualité dégoulinante. Si tu veux vraiment du Coverdale copiant Plant va voir du côté de Coverdale Page.
Merci en tous cas.
c'est de la bonne en tout cas.
Magnifique album tellement dans son époque....je ne sais pas si Skid Row a "bouffé" cet album mais je trouve des relents sur les 2 premiers albums du Skid... en tout cas cet album est sans conteste une réussite . Tout y est calibré, léché, chaque instrument est bien à sa place et le chant de Coverdale tient la vedette....quel chanteur!
Magnifique chro
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