The Purple Album (Deluxe Edition)

Liste des groupes Hard Rock Whitesnake The Purple Album (Deluxe Edition)
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17/20
Nom du groupe Whitesnake
Nom de l'album The Purple Album (Deluxe Edition)
Type Album
Date de parution 19 Mai 2015
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album46

Tracklist

CD - Album
1.
 Burn
 06:56
2.
 You Fool No One (Interpolating "Itchy Fingers")
 06:23
3.
 Love Child (Featuring "Elegy for Jon")
 04:12
4.
 Sail Away
 04:53
5.
 The Gypsy
 05:29
6.
 Lady Double Dealer
 03:54
7.
 Mistreated
 07:37
8.
 Holy Man
 04:41
9.
 Might Just Take Your Life
 04:14
10.
 You Keep on Moving
 05:06
11.
 Soldier of Fortune
 03:18
12.
 Lay Down, Stay Down
 03:51
13.
 Stormbringer
 05:17

Bonus
14.
 Lady Luck
 03:01
15.
 Comin' Home
 04:19

Durée totale : 01:13:11



DVD
1.
 Lady Double Dealer (Music Video)
 03:58
2.
 Sail Away (Music Video)
 04:54
3.
 Stormbringer (Music Video)
 05:20
4.
 Soldier of Fortune (Music Video)
 03:22
5.
 The Purple Album (Behind the Scenes)
 29:10
6.
 The Purple Album (EPK)
 08:59

Durée totale : 55:43

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Whitesnake


Chronique @ AlonewithL

29 Juin 2015

Le poids de plus de quarante années de carrière se fait sentir.

Vous souvenez-vous du David Coverdale, membre de « Deep Purple » ? Je sais, ça remonte aujourd’hui. Le grand séducteur de l’époque tente de remettre le couvert après son disque « Forevermore », très moyennement inspiré, qui révélait un David vieillissant mis à l’abri par des guitares issues des grands déserts arides de l’Ouest américain, qui doit donc beaucoup au duo Doug Aldrich / Reb Beach. Comme il est désormais récurrent au sein de la formation « Whitesnake », les duos de musiciens sont éphémères. Au bout des années qui suivent, Doug Aldrich annonce son départ, ça a été préalablement au tour du batteur Brian Tichy. Ils seront relevés par deux prestigieux musiciens : le guitariste Joel Hoekstra, qui s’est fait connaître avec « Night Ranger » ; le batteur de prestige Tommy Aldridge, qui fait office de revenant, puisqu’il avait été membre de « Whitesnake » provisoirement dans la foulée de ses passages chez « Ozzy Osbourne » et chez « Gary Moore ». C’est avec ce nouveau line-up que David va s’attaquer à une œuvre purement nostalgique, consacrée à son passage chez « Deep Purple », 40 ans après son arrivée au sein de la prestigieuse bande britannique qui fut le véritable tremplin de sa carrière. Tout en simplicité, cette œuvre de reprises est intitulée « The Purple Album ». Tout juste un hommage. Un vieillard qui pleure sa jeunesse. Rien d’autre. Du haut de ce disque le poids de plus de quarante années de carrière se fait sentir.

Ne vous attendez pas à du spectaculaire. Ce n’est qu’un album de reprises, Les line-up de « Deep Purple » à l’Ere Coverdale, étaient énormes, n’en déplaisent aux musiciens actuelles de la formation « Whitesnake », et David Coverdale avait alors tout juste un peu plus de vingt printemps, frais comme un bouquet de primevères. La performance de cet album de 2015 ne me être que moindre. C’est écrit sur papier et ça se constate parfaitement à l’écoute du disque. Celui-là comporte des chansons de trois albums de « Deep Purple » où David Coverdale a été présent (et dont il a participé à l’écriture), à savoir « Stormbringer », « Burn » et « Come Taste the Band ». Trois albums de très bonne facture qui plus est, revisités par David près d’une quarantaine d’années plus tard. De grands classiques comme « Burn », « The Gypsy » ou encore « Love Child » changent de peau. Toujours aussi performants, ces titres perdent un peu de leur sensibilité originaire au profit d’un son plus torride. La transformation est légère, mais n’est pas insignifiante. Ainsi, la patte « Whitesnake », bien bluesy vient s’y incorporer. Vous entendiez l’harmonica sur le titre « You Fool No One » des Purple ? Et bien l’instrument figure sur l’entame de la version faite par les serpents blancs.

« Mistreated » qui avait déjà une forte énergie blues passe définitivement de l’autre côté de l’Atlantique, mais le résultat est moindre, le son s’avère moins prononcé, plus relâché. Tout comme c’est le cas avec « Might Just Take Your Life » qui compte parmi les grands perdants de la nouvelle version. Certes, ça paraitra plus enthousiaste dans le ton, mais on est loin du niveau d’autrefois. David Coverdale y est pour beaucoup dans cette contre-performance. On le découvre à peine inspiré sur « Soldier of Fortune », alors qu’il fut magistral sur cette sublime ballade, qui pouvait presque égaler Robert Plant sur l’exceptionnel « Stairway to Heaven ». Question ballade, on ne s’attendait pas à voir brader la folie de « Sail Away » pour un son acoustique délicat mais sans réel relief. David relève un peu plus la pente sur l’autre ballade « Holy Man », mais les deux versions diffèrent là aussi. L’originale parait excentrique, vivante, la seconde nettement plus convenue. Ça n’a pas été non plus une brillante idée de moderniser le titre « Stormbringer ». Imiter un morceau qui était assez fouillé et étrange pour l’époque, n’était visiblement pas une mince à faire. La guitare rythmique s’accorde trop cette fois d’un riffing brut et massif, sans grande conviction. Il y avait en 1974 un certain Ritchie Blackmore à la baguette. Le nouveau duo de guitares a beau produire des sons chaleureux d’assez bonne qualité, en revanche, ils ne parviendront aucunement à égaler ce géant de la guitare.

Un album de reprises est rarement un grand album, c’est souvent un coup pour du beurre ou tout simplement un produit pour faire patienter les fans. Un os à grignoter en attendant le gigot. Néanmoins, difficile de ne pas grimacer après un tel forfait. « The Purple Album » est bien plus qu’un album de reprises. Déjà, parce que les titres en question sont issus du répertoire d’un des plus grands groupes de hard rock de tous les temps, et aussi car son principal interprète y à figurer il y a … de nombreuses années. C’est un défi entre le David Coverdale d’aujourd’hui et celui du passé. Les photos des années 70 ont certes jaunies, mais David était tellement extraordinaire à cette période. Le chanteur a depuis perdu de son souffle ; sa voix d’or s’est changée en airain. Il peut faire avec cet album le bilan de ce qu’il a perdu, un album qui ressemble en fait plus au plan sonore à son précédent effort « Forevermore » qu’à du « Deep Purple » du milieu des années 70. La comparaison est douloureuse. L’œuvre nostalgique va au final éreinter l’image d’un chanteur admirable, mais qui est désormais proche du stade de la momification.

12/20

29 Commentaires

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DaveFilth - 05 Août 2015: oui d’après se que j'ai vus Deep Purple n'as pas eu a cracher sur Coverdale concernant son investissement contrairement a Blackmore une histoire d'egos sans doute ...
AlonewithL - 05 Août 2015: Blackmore n'appréciait pas vraiment la ligne musicale particulièrement bluesy que prenait alors la formation. Je ne spéculerai pas par contre sur la querelle d'égos, ne connaissant pas assez bien l'Histoire de DP pour me prononcer à ce sujet, mais il paraitrait que ce fut aussi une raison de son départ.
DaveFilth - 05 Août 2015: Tu sais je ne veut pas m'étaler mais effectivement c'est une raison de son départ. Après faudrait en être sur mais les "ont dit" que Blackmore et même Gillan avait un caractère bien tremper...se qui a trancher avec l'arriver de David qui n'as pas l'air le gars prise de tête.
angus107 - 02 Décembre 2015: Je viens d'aller les voir à Forest National ( Bruxelles ) J'ai assisté à un très bon concert, mais c'est vrai que j'ai vu un Coverdale vocalement fatigué, bien aidé par ses comparses sur certains morceaux. Ce n'est plus le chanteur que j'avais découvert avec Deep Purple. Faut dire aussi qu'à cette période, il y avait un certain Glenn Hughes, qui vocalement n'avait rien à lui envier. N'empêche Coverdale est et restera avec Bon Scott et Klaus Meine, l'une des plus belles voix du hard rock seventies.
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