Dixième album studio pour
Labyrinth qui décidément ne semble pas décidé à lever le pied.
Plus technique et Heavy qu'
Architecture of a God (2017),
Welcome to the Absurd Circus, semble confirmer que les responsables du Label Frontiers Records, en 2016 avaient eu le nez creux en proposant à Andrea Cantarelli et Olaf Thorsen (les 2 fondateurs du groupe), de recontacter Roberto Tiranti, afin qu'il revienne chanter au sein de
Labyrinth.
Après réflexion les anciens partenaires s'accordent pour retravailler ensemble, avec un tout nouveau line up composé du batteur américain John Macaluso (maintenant remplacé par Mattia Peruzzi), Oleg
Smirnoff (
Vision Divine,
Eldritch) aux claviers, et Nik Mazzucconi (
Hardline, Edge of Forever) à la basse.
Au premier abord ce
Welcome to the Absurd Circus comme je le précisais plus haut, semble plus technique et Heavy, surtout au niveau des interventions de twins guitare de la paire Thorsen / Cantarelli, voire moins épique que son illustre prédécesseur et c'est là que le bât blesse, manque souvent d'accroche, la faute sans doute à des morceaux bâtis trop souvents sur un même schéma, et donc manquant singulièrement de variété.
Les festivités débutent pourtant de façon remarquable et dynamique, avec l'éponyme et premier single de l'opus. Ce morceau très offensif construit sur une rythmique galopante se distinguera par un riff très Heavy, des leads en twins guitares à la fois subtiles et véloces, le tout renforcé par le chant riche et varié de Roberto Tiranti.
Après un début d'album relativement réussi et plaisant, l'autre moitié nous proposera malheureusement une quantité négligeable de morceaux plutôt redondants et sans grande saveur. C'est donc la mort dans l'âme que nous retiendrons de ce grand barnum, une petite moitié de morceaux réussis et dignes d'intérêt. À commencer par la doublette "Den of Snakes", "Words Minefield" avec leur lot de riffs imparables, façon
Power mélodique digne d'un grand
Symphony X ou
DGM, dans leur expression les plus mélodieuses évidemment. N'omettons pas non plus le chaloupé "Sleepwalker", au riff tranchant et leads mémorables, ainsi que la belle pièce épique "One
More Last Chance" aux exquises et mélodieuses vocalises interprétées par un Rob Tiranti hyper convaincant. Les refrains de ces deux dernières ainsi que leur duel de guitare claviers, semble vraisemblablement appartenir aux plus mémorables de l'opus.
En dehors d'un format un peu long (un peu plus d'une heure), d'un enchaînement de titres reproduisant peu ou prou des schémas similaires et d'une pochette relativement laide, mais complétement dans le thème de son titre, ce dixième manifeste pourtant produit de main de maître par l'infatigable Simone Mularoni, de par son côté trop uniforme et redondant s'avère être assez en dessous d'Architecture of the
God son illustre et séduisant prédécesseur. Ce qui malheureusement le situe comme un des albums les plus classiques et prévisibles du combo italien et donc en deçà des réalisations
Power mélodique du moment.
Belle chronique qui fait ressentir une déception pour toi Frozenheart. Et pourtant tu partais d'un postulat positif, vue que bien avans sa sortie, tu me l'avais conseillé. Partant d'un conseil de conaisseur, j'ai sauté dessus dès sa sortie! Alors, vue que c'est mon premier de ce groupe. Je le trouve plutôt bon! Et il l'est je pense?! Mais forcément, je manque de connaissance du groupe, pour être plus objectif sur ça qualité
@workflame90 : après plusieurs écoutes cet album m'ennuis, non pas qu'il est mauvais, mais au vu de la qualité d'Architecture of the god, j'en espérais encore plus. De plus si tu veux approfondir ce groupe je te conseille, d'écouter en priorité les 2 Return of Heaven Denied, l'éponyme et Architecture...
Après écoute je confirme ton avis, uniformité et ennui caractérise cet opus, dommage le groupe a un potentiel technique mais l inspiration n est pas là.
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