Vukolak

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17/20
Nom du groupe Black Funeral
Nom de l'album Vukolak
Type Album
Date de parution 22 Mars 2010
Style MusicalBlack Ambient
Membres possèdant cet album24

Tracklist

1.
 Intro - Into the Ballinok Mountains II
 03:20
2.
 Under the Black Caul
 04:52
3.
 Undead Hunger
 04:38
4.
 Impaled Fields
 03:38
5.
 Shades Gather Among the Blood
 03:34
6.
 Sanctum Wamphyri
 03:04
7.
 Vukolak
 03:58
8.
 Wolfskin Essence
 02:46
9.
 The Moonlight Glittered Upon the Snow (Sorath Cover)
 03:28
10.
 Ars Upir Sabati (Gräuen Pestanz Cover)
 02:58
11.
 Ripping Through the Aura
 03:20
12.
 Outro - Mors Omnipotens
 02:19

Durée totale : 41:55

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Black Funeral


Chronique @ LeBoucher

17 Novembre 2010
Pour commencer, sachez que "Vukolak" est un terme bulgare désignant un mort-vivant apparenté aux loups-garous et sensé vivre dans les puits. (Si quelqu'un a déjà écouté du BM dans un puits qu'il me contacte. Il sera mon nouveau meilleur amis!)
Black Funeral a toujours été fasciné par les rites et croyances occultes, vampirisme et lycanthropie en tête. Cela se retrouve dans les paroles et les titres des morceaux ( Sanctum Wamphyri, Wolfskin essence) mais aussi et surtout dans la musique, qui nous rappelle qu'être mort et sucer du sang n'a rien à voir avec Brad Pitt et Tom « scientologic » Cruise. Non, être un mort-vivant n'est rien d'autre que la pire des malédictions.

Sachez aussi que Black Funeral soutient la torture auditive et autorise le gouvernement US ainsi que ceux du monde entier à utiliser sa musique pour obtenir les réponses désirées. Au vu du contenu de cette galette, je pense que les prisonniers n'ont pas finit de souffrir...

Comme pour chaque production de Black Funeral, le son est une insulte aux techniques d'enregistrement et de mixage moderne. Les fans ne seront pas choqués car ils savent depuis longtemps que Michael W. Ford (aka Akhtya Nachttoter) se fout royalement de sonner comme Dimmu Borgir et c'est très bien comme ça tant les prods pourries renforcent l'impacte de sa musique. Il suffit d'écouter "Belial Arisen" pour en être convaincu.

"Vukolak" n'est pas un album de tubes, ici tout se ressemble et sort tout droit du même cauchemar fait de cris de souffrance qui n'ont plus rien d'humain mais qui prouvent que bien que modifiée, la voix de Ford est l'une des meilleure du black actuel tant elle nous fait vivre des tourments qui en feront abdiquer plus d'un.
Si vous cherchez de la technique, sachez qu'il n'y en a pas et que Darkthrone passe pour du metal progressif à solo de 15 minutes à côté de ça. Tout est construit sur un équilibre précaire et semble, à l'instar de la batterie, vouloir se casser la gueule a tout moment. Cela ajoute encore au sentiment d'insécurité et d'agression constante propagé par "Vukolak".

Voilà où se trouve la clef de ce disque, dans l'agression qu'il propose. Pour vous faire une idée, essayez d'écouter le groupe de votre choix au casque pendant que vous vous endormez. C'est de la torture auditive, ça marche très bien et c'est très désagréable. Pour avoir essayer avec du gorgoroth, j'ai eu le droit à des sueurs froides et je me suis retrouver dans une sorte d'état d'alerte franchement pas joyeux. "Vukolak" fait presque le même effet avec ses grésillements, ses sons aigus et son côté très déstructuré qui illustrent la terreur ressentie par un être obligé de boire du sang comme d'autre sniffent de la poudre. On est bien loin des clichés gotho-romantico-niais de Dracula et autre Twillight.

Alors, "Vukolak" élut disque de l'année 2010 malgré les instrumentales au clavier bien nases? Pour moi, oui sans hésiter. Pour Metalian, sûrement pas (le groupe n'étant pas sur Nuclear Blast...). Sinon c'est le même refrain que pour les autres œuvres de Black Funeral: C'est laid, ça pue vraiment la mort, ca ne plaira à presque personne et ça en a rien à battre. Une belle preuve que quand on cherche le mal et la mort, il faut oublier ceux qui en portent l'étendard avec trop de suffisance.

AMEN moi une bière!

1 Commentaire

4 J'aime

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enthwane - 17 Novembre 2010: J'adore définitivement ton style d'écriture. Très bonne chronique, bien tournée, pour un disque qui m'a bien secoué les tripes. C'est malsain, glauque, me rapellant parfois les premiers méfaits de Vrolok. Un très bon disque, peut-être pas le meilleur de l'année non plus.

En ce qui concerne ton allusion à Metallian, je la trouve un peu injuste. Du moins au temps de Laurent Michelland, le magazine trouvait parfois quelques perles aussi grésillantes et obscures que cette petite pépite de Black Funeral. Après, c'est sûr que je n'aime pas du tout la tournure que prend le mag' aujourd'hui (Qu'est-ce-qu'ils ont été nous foutre une rubrique "jeux videos", sérieusement ?), mais c'est un tout autre débat...

Enfin bref, très bonne chronique. Comme à ton habitude.
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