«
Belial Arisen » fait partie des albums très emmerdant à chroniquer. À la première écoute, j'étais prêt à l'envoyer par la fenêtre pour essayer de dégommer le nain de jardin du voisin. Finalement, je décide de lui laisser une deuxième chance, et là, miracle!! je découvre pur disque de «
Black Funeral. » Vous voulez connaître la raison de ce coming out? Ça tombe bien c'est écrit juste en dessous!
La chose qui fâche sur ce «
Belial Arisen » (qui est le 3ème
Black Funeral ), c'est la production calamiteuse. Du début jusqu'à la fin, le son des grattes est modifié par un échos proche du larsen donnant l'impression que le groupe joue de l'orgue d'église dans un long tunnel. Pour en rajouter une couche le volume du mixage peut varier entre les morceaux. En résulte un effet de cassure entre les pistes qui est assez désagréable. Bref, c'est à croire que l'expression « Soupe sonore » a été inventée par ce disque.
Voilà, j'aurai pu finir cette chronique ici après la première écoute. Il aurait prit la note de cinq sur vingt et basta. Le pire c'est que beaucoup de monde aurait pareil et c'est normal. Mais pourtant...
On serait tous passé à côté d'un très bon disque (non, je suis pas schizo!). La production bâclée cache un océan de noirceur qui se renforce d'écoute en écoute comme si l'ambiance macabre grandissait à chaque passage jusqu'à devenir une bête immonde prête à régner sur le monde.
Les riffs se dévoilent lentement et on découvre avec plaisir de vrais bonne idée qui font que ce disque n'est (presque) pas un enfilage de branlette de manche.
La batterie est aussi minimaliste que ma phrase servant à la décrire mais ça n'a pas d'importance ici.
Non, ce qui a de l'importance, c'est cette voix d'outre tombe torturée par les mêmes échos que les guitares. Elle ajoute une vrai sensation de malaise qui pousse vraiment l'ambiance vers le haut pour créer quelque chose de vraiment noir et surtout affreusement vivant.
C'est à ce stade que l'on se dit que le titre du disque est très bien trouvé malgré sa simplicité.
«
Belial Arisen » peut se traduire grossièrement par « le surgissement de
Belial ». c'est exactement ce que fait ce disque à chaque écoute, la noirceur surgit d'on ne sait où et envahit toujours plus le cerveau de l'auditeur pour le pervertir encore et encore jusqu'à la victoire finale. Tout a été fait pour sentir la présence du Démon dont on parle ici et ça marche.
Au final «
Belial Arisen » est bien supérieur au pas mauvais «
Vlad Tepes, Throne of the
Beast ».
Black Funeral a trouvé sa voie en s'éloignant des influences du BM nordique pour apporter ses propres pierres à son propre temple. Alors ceux qui ne craignent pas d'écouter de la musique réellement inspirée par le Démon peuvent acquérir ce disque sans problème et commencer à pratiquer le culte de la bête. Les autres, ceux qui sont amateur de Black de train fantôme juste pour les sensations fortes doivent éviter ce disque comme la peste car chez black
Funeral on ne rigole pas avec le Diable...
Merci pour tes chroniques ! Je les trouve très agréables à lire, bravo !
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