Si le mini split avec
Chimaira annonçait déjà un changement, ce "
Vendetta", lui, marquera une évolution plus metal.
Nous sommes en 2005, en plein boom metalcore. Voici quelques sorties, histoire de vous remettre dans le bain :
War Of Ages : "
War of
Ages" ;
August Burns Red : "Thrill
Seeker" ;
Parkway Drive : "Killing with a Smile" ;
Bullet For My Valentine : "
Poison" ;
Chimaira : "
Chimaira" ;
Avenged Sevenfold : "City of
Evil" ;
Trivium : "Ascendancy" ;
As I Lay Dying : "Shadows Are Security". Et
Throwdown prend la vague en marche, pour laquelle il avait déjà montré quelques affinités. Je ne peux qu'acquiescer leur démarche, tant cela est réussi, ils en viennent même à gravir un palier.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, c'est l'heure du point :
Pas de changement de label, par contre, le personnel se voit renouvelé ; Dave Peters au chant et
Dom Macaluso à la basse sont d'ailleurs les seuls rescapés. On savait que le groupe devait trouver un nouveau batteur, et c'est chose faite avec Ben Dussault (ex-A Death For Every
Sin), et le poste de guitariste est remis à Matt Mentley.
Hatebreed +
Pantera, voilà le nouveau cocktail que nous propose
Throwdown. Une version plus ''métalisée'' que ses précédents efforts nous est alors adressée. Je vais manquer d'objectivité, car ce côté "panteresque" me plaît beaucoup. Sans pour autant perdre sa personnalité, ce nouveau
Throwdown trouve un certain équilibre, c'est hyper calibré, homogène et tellement juste. Comme on dit, "tout est bon dans le cochon", et leur musique passe du combat de rue un peu spontané et fait avec les moyens du bord à des coups de masse de maître forgeron.
"We
Will Rise " ouvre ce championnat de boxe, avec son refrain ultra efficace, et son accélération débouchant sur une moshpart métalisée ; l'entrée en matière est puissante et fédératrice. Pour sa part, "
Vendetta", une composition rapide rappelant la violence d'un "Fucking Hostile" de
Pantera, est diablement efficace. Mais il y a bien d'autres ogives encore à mettre au crédit du fougueux combo. Aussi, retiendra-t-on sans mal la rythmique impeccable et écrasante, invoquant une armée de tanks partant à la guerre, sur "The World Behind", le genre de chanson que j'aurais bien vue sur un "Command and Conquer" (jeu pc de stratégie en temps réel).
Plus encore, du tube "
Burn" au final "
Annihilation", un morceau lourd et entraînant, il n'y a pas une fausse note dans cet opus. Tous les morceaux sont bons. Ils possèdent tous une aura ; il y a vraiment quelque chose qui se dégage, renforcé par des breaks qui apparaissent souvent après le second refrain, qui viennent faire décoller les compositions pour toujours plus de sensations.
Bien sûr, ce n'est pas très diversifié, on reste vraiment dans cet univers hardcore metal, et les morceaux ont globalement la même construction. Mais ils ne se ressemblent pas, ils ont tous, que cela soit dans les parties chants ou la section rythmique, leur propre atmosphère.
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