Créé en 1997 par Keith
Barney, guitariste de
Eighteen Visions, et après avoir signé un contrat d’enregistrement avec le label indépendant américain de punk hardcore
Indecision Records,
Throwdown sort deux ans plus tard son premier album studio "
Beyond Repair". Le groupe se compose alors de Marc Jackson à la batterie, Tommy Love à la guitare,
Dom Macaluso à la basse, Brandan Schieppati à la guitare (futur principal chanteur de
Bleeding Through, qui sera présent uniquement sur cet album) et Keith
Barney au chant.
On se retrouve face à un opus clairement dans cette vague hardcore metal, en cette fin des années 90. Ici, comme pour beaucoup de groupes de chez
Indecision Records, pas de chant clair ou de chichi, ça envoie droit dans les babines du début à la fin.
"
No One" ouvre le bal avec ce riff,... arf!... , j'ai mis un petit moment à remettre le doigt dessus, mais c'est bien sûr à la fin "de
Suicide Note Pt. II" de
Pantera que cette intro me fait penser. Et ces rythmiques typiquement Hardcore mosh part nous plongent vite dans une envie de remuer les bras. A ce titre, "Slip" propose une très belle moshpart à 50s.
Un opus plutôt classique dans l'ensemble mais efficace, à l'image du refrain de "
Power Figure". Cependant, quelques riffs viennent donner un peu de sang neuf tout de même, comme sur "The Enemy" à 1.20min, rappelant alors le style
Snapcase, ou encore sur "Laid to Rest" ou "Sellout", tous deux à 30s. Enfin, arrivé à la 10ème compo, cela s’essouffle fortement.
Bref, un album dans son jus, malgré un sujet maîtrisé ; c'est dire que vous ne trouverez rien de bien original si vous le découvrez si tard. De plus, la production s'avère un peu juste, même si cette caisse claire qui claque est loin de m'avoir laissé indifférent.
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