Unlock the Shrine

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18/20
Nom du groupe The Ruins Of Beverast
Nom de l'album Unlock the Shrine
Type Album
Date de parution 03 Août 2004
Labels Van Records
Style MusicalBlack Doom
Membres possèdant cet album31

Tracklist

1.
 Between Bronze Walls
Ecouter08:40
2.
 Skeleton Coast
Ecouter03:06
3.
 Euphoria When the Bombs Fell
Ecouter05:43
4.
 God Sent No Sign
Ecouter03:25
5.
 The Clockhand's Groaning Circles
Ecouter10:44
6.
 Procession of Pawns
Ecouter04:00
7.
 Summer Decapitation Ritual
Ecouter07:55
8.
 Cellartunes
Ecouter02:05
9.
 Unlock the Shrine
Ecouter09:05
10.
 Subterranean Homicide Lamentation
Ecouter01:59
11.
 The Mine
Ecouter12:01
12.
 White Abyss
Ecouter01:38

Durée totale : 01:10:21

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The Ruins Of Beverast



Chronique @ Trndblck

24 Janvier 2008
The Ruins of Beverast fait partie de ces groupes assez peu connus, et qui pourtant méritent une attention particulière. Je m’étonne encore que ce groupe avec ses deux albums n’ait pas fait un peu plus de bruit dans l’underground. Peut-être un manque de promo de la part du label, qui par ailleurs est plutôt discret. Van Record sort pourtant quelques petites perles, comme Verdunkeln, et même plus récemment Sol, officiant plutôt dans le doom.

Mais concentrons-nous sur cet Unlock the Shrine. Premier album paru en 2004 après une seule démo en 2003. A savoir que les premières copies était distribuée avec la démo en bonus, mais n’espérez pas trouver cette version aujourd’hui. L’album a normalement été ré-édité en 2006 chez Battle Kommand Records. L’artwork est assez simple, avec une front cover assez étrange : une sorte de visage malsain reflété dans un miroir. Je ne m’étendrai pas sur la et même les significations possibles, chacun pouvant y voir ce qu’il souhaite. Une chose est sûre, ça annonce un travail pour le moins lié à l’étrange. Le livret contient les lyrics accompagnés de photos.

The Ruins of Beverast fait du Black ; ça, c’est sûr. Mais pourtant, rien à voir avec la majorité des groupes de black. Rien ne semble classique ici, tout appartient à l’univers du groupe. Il est fort appréciable de trouver ce genre de démarche aujourd’hui, se servir de sa capacité créatrice plutôt que de tomber dans le piège du « déjà entendu mille fois ». Alors certes, il ne faut pas négliger qu’il y a une base black. Mais là où le groupe est fort, c’est qu’il ne s’aliène pas à cette base, et se laisse emporter par son univers. Pas de musique sclérosée dans un style déjà suffisamment étouffé.

D’un point de vue instrumentalisation, il n’y a pas grand-chose de particulier à dire. Le son de guitare sonne raw mais sans être inaudible, la batterie accompagne parfaitement la musique, sans être trop ou pas assez en avant. La basse est assez peu audible, mais je ne crois pas que ce soit le genre de musique où elle ait un rôle primordial. Les claviers possèdent un rôle assez important pour construire l’univers sombre et il y a également de nombreux samples en tout genre : église, chant, cri, bombe, etc. Le chant est assez simple, une voix black assez bonne sans être particulièrement remarquable. Elle accompagne parfaitement la musique cependant, sachant se faire discrète pour ne pas gâcher l’ambiance tout en apportant son lot d’émotions.

L’univers du groupe est sombre. Il semble vouloir nous conter une histoire, faite de récits malsains et de nouvelles terrifiantes. Le tout ne sonne pas forcément glauque, mais étrange. C’est je dirais le mot le plus adapté. La construction de l’album est assez simpliste, alternant morceau dans une veine ambiante et piste black. Les morceaux sont assez longs, sans que cela se fasse particulièrement sentir ; la durée de l’album d’une heure et dix minutes ne semble pas excessive. La musique est très atmosphérique, comme vous l’avez peut-être compris, étant donné la capacité du groupe à faire oublier un tant soit peu les instruments. Cela aide sans aucun doute à ne pas créer d’ennui chez l’auditeur, tant on se laisse facilement emporter dans le monde du groupe.

The Ruins of Beverast signe donc ici une excellente réalisation. Le genre de musique qui nous fait penser qu’il existe encore des groupes réellement intéressants dans le black, qui savent créer leur propre univers. Le genre d’album qu’il faut écouter dans la pénombre, tranquillement assis, pour laisser l’univers vous envahir.

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Constantine - 04 Novembre 2011: Un album essentiel pour qui aime l'art noir.....
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