Rain Upon the Impure

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16/20
Nom du groupe The Ruins Of Beverast
Nom de l'album Rain Upon the Impure
Type Album
Date de parution 24 Décembre 2006
Labels Van Records
Style MusicalBlack Doom
Membres possèdant cet album37

Tracklist

1.
 50 Forts Along the Rhine
Ecouter13:37
2.
 Soliloquy of the Stigmatised Shepherd
Ecouter15:40
3.
 Rapture
Ecouter01:16
4.
 Blood Vaults (I : thy Virginal Malodour)
Ecouter15:42
5.
 Soil of the Incestuous
Ecouter16:25
6.
 Balnaa-Kheil the Bleak
Ecouter02:40
7.
 Rain Upon the Impure
Ecouter14:34

Durée totale : 01:19:54

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The Ruins Of Beverast



Chronique @ Trndblck

24 Janvier 2008
Second album pour ce groupe discret mais non dénué de talent. Sorti en décembre 2006 chez Van record, cet album n’a semble-t-il pas fait énormément de vague en France. Je m’en étonne encore à l’heure actuelle. Il est vrai que Van ne semble pas faire énormément de publicité. J’espère que cette chronique vous donnera l’envie de vous pencher sur cette excellente formation qu’est The Ruins Of Beverast.

Commençons par le début : un artwork très sobre, mais également sombre, qui résume parfaitement bien la musique du groupe (comme le groupe lui-même d’ailleurs) : discrète, obscure, presque pernicieuse. Les lyrics sont disponibles à l’intérieur du livret, accompagnés d’images toujours dans l’esprit du groupe. D’un point de vue de la construction de l’album, on ne trouve plus comme sur le précédent album une alternance entre pistes black et pistes ambiant, mais le tout est mélangé en des morceaux plus longs. Autrement dit, les pistes atteignent presque toutes les 15 minutes, mis à part deux courtes pistes ambiant. Le nombre de pistes a donc diminué, passant de 12 à 7, alors qu’on a le droit à presque 10 minutes en plus, soit une heure et vingt minutes au total ! Mais cela n’est pas un mal en soit, étant donné le style très atmosphérique du groupe.

Au niveau des instruments, il y a toujours la part belle faite aux claviers, sans quoi l’album perdrait énormément. Les riffs et mélodies de guitare sont bons, voir même carrément excellents pour certains passages. La basse est toujours peu présente, mais tout de même mise en avant quelques (rares) fois. Rien de plus à dire sur la batterie, toujours bien équilibrée pour accompagner la musique, ni trop en avant, ni trop en retrait. Le seul problème en fait est le son. C’est là le seul point négatif de l’album : le volume général est assez bas. Rien de bien méchant, il suffit de monter le son de la chaîne. Mais cela semble assez étrange, je ne sais pas si c’est un effet voulu ou un problème d’enregistrement/mixage. Sans doute cela renforce-t-il le côté un peu « étouffé » du son, qui participe au côté atmosphérique.

La musique est quant à elle toujours aussi planante, vous faisant voyager dans un univers très sombre, encore plus sombre sans doute que le précédent opus. Certains passages sont plus posés, moins sombres, ce qui permet de mieux faire repartir la musique, de vous plonger encore plus loin dans l’atmosphère ténébreuse. Cela évite très certainement aussi l’ennui même ; car, il faut bien le dire, l’aspect monolithique de l’album est assez dur à avaler. Ce n’est pas le genre d’album qu’on écoute tous les jours. C’est le genre de travail qui demande de s’investir, qui demande une certaine exclusivité pour bien saisir le tout, pour se laisser complètement envelopper par l’univers qui se dégage. La musique n’est pas forcément complexe, mais je pense que certains n’arriveront pas à se faire à la durée des pistes et de l’album. Ce n’est pas franchement une critique, car on ne s’ennuie pas si l’on arrive à se plonger entièrement dans l’album.

The Ruins of Beverast va ici encore plus loin qu’avec le précédent opus. Une atmosphère sombre et étrange encore plus poussée, et une musique toujours aussi planante. Même si rentrer complètement dans cet album demande un certain effort, l’investissement est largement récompensé. J’espère en tout cas que le groupe accèdera à la reconnaissance qu’il mérite, et je conseille fortement ce « Rain Upon the Impure » à tous les amateurs de black qui dégage une vraie ambiance sombre.

2 Commentaires

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Lazareth - 06 Mai 2011: Merci pour ta chronique, il est vrai que cet album n'a pas reçu assez de publicité par chez nous et c'est tellement dommage. En tant que disque de chevet je l'adore. C'est juste sublime, il est dans mon top 5 des albums black, doom et black atmo. Vraiment cet album est une pure merveille, un voyage "ailleurs". 19/20 pour moi. (voir plus^^)
Bloodorn - 29 Juin 2011: De mon côté c'est la même chose. J'y reviens régulièrement et ce disque produit toujours la même fascination. Une atmosphère que je compare volontiers au film "Nosferatu" de Murnau. Sauf qu'ici il n'y a pas le piège romantique du petit matin... en fait il n'y pas de matin du tout ! Seulement un voile de ténèbres qui ne se lèvera jamais et la tête qui bourdonne pendant longtemps après la fin de l'album. Inoubliable tout simplement !
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