True View

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15/20
Nom du groupe Stick To Your Guns
Nom de l'album True View
Type Album
Date de parution 13 Octobre 2017
Style MusicalHardcore
Membres possèdant cet album24

Tracklist

1.
 3 Feet from Peace
 02:10
2.
 The Sun, the Moon, the Truth: "Penance of Self"
 03:18
3.
 Married to the Noise
 03:07
4.
 Delinelle
 02:34
5.
 Cave Canem
 02:55
6.
 56
 03:16
7.
 The Inner Authority: "Realization of Self"
 02:32
8.
 You Are Free
 02:15
9.
 Doomed by You
 02:15
10.
 The Better Days Before Me
 02:52
11.
 Owed Nothing
 03:20
12.
 Through the Chain Link
 02:36
13.
 The Reach for Me: "Forgiveness of Self"
 03:03

Durée totale : 36:13

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Stick To Your Guns


Chronique @ Goneo

17 Mai 2025

Une suite logique

Tout comme leur Ep ''Better Ash Than Dust", voici un album que j'avais assez vite mis de côté après sa sortie. Au vu de la pochette, on pouvait appréhender une suite et un développement plus approfondi de leur musique. On est dans une suite logique, mais sans pousser le bouchon trop loin, l'identité de Stick To Your Guns reste intacte, de même que leur hardcore.

Comme à leur habitude, le premier titre est une montée en pression, qui enchaîne avec un titre puissant, très hardcore, avec un refrain sombre, comme s'ils voulaient réaffirmer leur identité, leurs racines "Orange County Hardcore Scene". De même sur "You Are Free", totalement hurlé, conçu pour détruire des bâtiments en braillant "You are free!"

Le tube parfait : "Married to the Noise" ! Entre puissance dévastatrice et un refrain qu'il est difficile de ne pas chanter :"I don’t care if you can’t see what I see, I’m still here (Oh, oh)". Une composition qui vient rejoindre les classiques du groupe. Dans le même genre, en un peu moins mémorable (tout dépendra de vos goûts.) "Doomed by You" serait néanmoins une excellente chanson, avec ce refrain très hardcore mélodique, faisant écho à des groupes comme Ignite, par exemple. Ce faisant, Stick To Your Guns n'oublie pas de passer la 5e, et d'accélérer le tempo comme sur "The Better Days Before Me".

Sinon, "True View" met l'émotion en avant, et cela n'en manque pas : si "Through the Chain Link" dégage de la tristesse, après une intro de presque 2min (un peu longue au fil des écoutes, mais déchirante et émouvante), STYG déchaine ses sentiments, et comme à son habitude, le groupe exprime sa passion et ses combats, comme l'injustice. Sur "Cave Canem", c'est sur le refrain que cela ressort, avec cette modernité du refrain mélodique, alternant à l'imposant hardcore, avec une belle bagarre sur la fin ; un autre titre fort de l'album, en somme.

On retrouve la nouvelle direction déjà présente avec parcimonie sur les deux précédentes réalisations, à savoir ce côté post hardcore mélodique/rock alternatif. Ce qu'illustre la très réussie "Delinelle", où les riffs s'écartent du hardcore, allant chatouiller du Thursday ou Hot Water Music. Nous avons également deux titres complétement chantés : "56" et "The Reach for Me: "Forgiveness of Self" qui clôture l'album.
La capacité du groupe à trouver de superbes mélodies est fabuleuse, et si l'opus n'est pas aussi éminent que "Disobedient" ou "Diamond", si l'effet de surprise a beaucoup moins d'impact (normal me direz vous!), "True View" démontre cependant que STYG est bien l'un des meilleurs groupes du genre actuel.

En définitive, il n'y a pas de déchet, Stick To Your Guns ne se perd pas en route. Il y a même de gros temps forts, comme l'enchaînement de "Married to the Noise"/"Delinelle"/"Cave Canem". Le seul reproche que je pourrais faire, c'est que l'émotion mélancolique est un peu trop mise avant ; en même temps, si tel était leur désir, c'est réussi. Je parle de cela, car c'est le point qui me fait baisser la note par rapport aux albums déjà cités.
Ce "True View" pousse un peu plus loin l'aspect mélodique, et, ce faisant, il est moins facile à aborder, surtout sur sa dualité Hardcore/Post hardcore ; on navigue entre du pur STYG et sa nouvelle identité. Hésitant vraiment entre 15 et 16/20, ma note réelle sera de 15,5.

1 Commentaire

4 J'aime

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Chab - 18 Mai 2025:

Il faut que je le réécoute car c'est sûrement l'album que j'aime le moins du groupe. Merci pour la chronique !

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