Tiurida

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16/20
Nom du groupe Falkenbach
Nom de l'album Tiurida
Type Album
Date de parution 29 Janvier 2011
Style MusicalBlack Viking
Membres possèdant cet album142

Tracklist

1.
 Intro
Ecouter01:38
2.
 ...Where His Ravens Fly...
Ecouter07:25
3.
 Time Between Dog and Wolf
Ecouter06:01
4.
 Tanfana
Ecouter05:32
5.
 Runes Shall You Know
Ecouter05:59
6.
 In Flames
Ecouter07:53
7.
 Sunnavend
Ecouter05:51

Bonus
8.
 Asaland
Ecouter04:06

Durée totale : 44:25

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Falkenbach



Chronique @ mariosmash

11 Mai 2011

L'aventure continue...

Ah Falkenbach…Quel groupe mythique (créé en 1989) du black pagan. Le groupe est connu pour nous livrer des ambiances épiques, de nombreux chants clairs, et des compositions de qualité, et sur ce point cet album n'est pas décevant! La version digipack « First pressing limited edition » a un visuel excellent, tout blanc avec un dessin style gravure représentant des symboles nordiques, Irminsul, Hugin et Munnin, etc… On voit la véritable jaquette de l’album sur le livret, un paysage magnifique représentant un fleuve (Falkenbach = Ruisseau du faucon) parcourant des terres de forêts et d’abruptes montagnes, le tout sous un levé de soleil. L’intérieur du livret est aux mêmes teintes que cette dernière jaquette, les paroles apparaissent (pas toutes…)

La musique du groupe reste inchangée par rapport aux opus précédents, Falkenbach a suffisamment fait ses preuves pour ne plus modifier le style de sa musique. C’est au son des cornes que commence le voyage, cornes rappelant inévitablement le début du fameux « Vanadis » de l’album «Ok Nefna Tysvar Ty », et nous verrons que les clins d’œil aux titres passés sont nombreux. On retrouve toujours les riffs de guitare rythmique qui nous avaient plu depuis le départ du groupe, à savoir des riffs calmes et accrocheurs. La guitare lead est selon moi plus présente qu’avant, ce qui rafraichit la musique de Falkenbach sans la changer, un choix judicieux. La basse est quant à elle est moins discrète ou du moins elle est plus audible, car le son s’est pas mal amélioré. La batterie est inchangée…
Le coté folk est quant à lui plus présent sur ce CD, cela s’entend dès le départ grâce à des mélodies à la flûte et guitare acoustique, le tout sonnant très médiéval, ce point se confirme sur le long terme, c‘est plus folk.
Parlons un peu du chant, c’est toujours aussi bon, les chants clairs sont d’une netteté aussi prononcée qu’avant, on trouve en plus grand nombre des chants superposés, donnant encore une petite nouveauté  au style de Falkenbach. Le chant black est là sur deux titres, ce qui est peu, mais c’est cette recette qui permet aussi de ne pas s’ennuyer sur des riffs répétitifs, ce qui est le cas.
Comme dit plus précédemment, on trouve de gros clin d’œil aux anciens titres du groupe, surtout avec le titre 4: « Tanfana« , qui reprend quasiment notes pour notes certains riffs et ambiances d’antan, parfait pour le nostalgique ou le fan qui y retrouve facilement ses marques.

Difficile de parler de cette musique si dure à décrire, expliquer ce qu’est Falkenbach serait inutile, car il faut le découvrir vous-même. Difficile aussi de ne pas parler de Falkenbach au passé, car la musique reste identique, comme si l’ensemble des albums du groupe étaient groupés en une seule œuvre qui s’allonge au fil des années…
Je parlerais donc maintenant de mon ressentit sur cet album: C’est toujours aussi bon et beau, Falkenbach n’a rien perdu de sa grandeur et continu à nous livrer une magnifique musique. Ceci dit j’ai remarqué que l’album prend un tournant plus folk, et laisse un peu de coté les ambiances épiques d’avant, un changement que j’apprécie moyennement malgré la grande qualité de la musique, fini les synthés à la « Vanadis », place aux passages folk à la « heathenpride ».
Je conclus donc ma chronique sur ces quelques mots: Cet album est la suite logique de tout les autres du groupe, donc vous pouvez vous jetez dessus, l‘aventure continue! 17/20

6 Commentaires

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Crusard - 11 Mai 2011: Bonne chonique, comme toujours!
 
mariosmash - 12 Mai 2011: Merci a vous, pour infos, cette chronique date pas mal (une semaine après la sortie de l'album) mais elle à été retirer deux fois pour cause de Bugs. J'ai décider de la reposter il y a deux ou trois jours.

MErci à vous de suivre mes chros ;)
La_Lance - 12 Mai 2011: Je t'en prie, j'aime bien ta façon d'écrire tes chros. :)
 
mariosmash - 14 Juin 2011: Merci à toi!
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Chronique @ Walhall

11 Novembre 2011

Un album inégal, qui pâtit de la comparaison avec le reste de la discographie du « one-man band » allemand

« Gloire ». Telle est sobrement intitulée la nouvelle œuvre de Vratyas Vakyas, tête pensante de Falkenbach, qui se résout à nous la proposer après six ans de silence. C'est donc après une attente interminable que l'amateur de Pagan-Folk peut enfin écouter ce « Tiurida ».

La première chose qui frappe est l'artwork. Une merveille de finesse. Ce coucher de soleil sur un paysage exotique (tiré de la toile "Sunset In The Yosemite Valley" (1868) du peintre allemand Albert Bierstadt) dépasse en beauté toutes les pochettes des précédentes sorties de Falkenbach. Heureux possesseur de la « deluxe boxset », j'ai en plus le droit à un poster, un coffret avec la cover « or » et un pendentif représentant le logo du projet.
Délicieusement mis en appétit, vient le moment crucial de l'écoute.
Les coups de cor de l' « Intro », devenus traditionnels, résonnent comme dans un rêve ; un retour dans le temps au cœur des terres nordiques où nos ancêtres païens vécurent, combattirent et moururent. La tempête fait rage ; je me prépare à l'assaut.

« ...Where His Ravens Fly... » ouvre l’album de la plus belle des manières. Ce morceau de plus de sept minutes emploie ce qui fait de Falkenbach le plus « glorieux » héraut de l'art scaldique : la fusion des instruments traditionnels et électriques porte un souffle épique d’une envergure sans pareille. Les vers sont extraits du Grímnismál, poème mythologique de l'Edda Poétique islandaise. Deux voix aériennes se répondent et s’enchevêtrent sur cette musique majestueuse. On retrouvera un peu de cette maîtrise sur la cinquième piste, « Runes Shall You Know », qui, quoique moins éminente, est très bien structurée dans les variations de son thème, appuyées par des breaks énergiques.
La musique de Falkenbach se fait toujours aussi lancinante, et l'emploi (parfois excessif, même si l’on demeure loin de l'abus Black de rigueur) de la répétition entraîne aisément l'auditeur dans ce voyage onirique et mélancolique. Cependant, ce procédé a ses travers ; le morceau « Time Between Dog And Wolf » en est le parfait exemple. Cet exercice de style à la Bathory s’éternise, et n’a pas grand-chose à proposer pour éviter le naufrage : un tempo lent, un thème bancal et des chœurs peu inspirés soutiennent le chant poussif de Tyrann, qui a perdu de sa finesse comparé à l’opus précédent. Ennuyeux constat, quand on évoque l’indéniable savoir faire Black Épique des morceaux de « Heralding – The Fireblade ».
C'est principalement au niveau des ambiances musicales que le travail est saisissant. Chaque nouvel opus de Falkenbach est l'occasion pour Vakyas de décliner sur plusieurs teintes une atmosphère. Ici, c'est presque un retour aux sources qu'il décide d'opérer tant les mélodies folkloriques de « Tanfana » ou la structure chaotique de « In Flames » (avec ce long pont clair au milieu cédant l'espace à la beauté des voix) nous rappellent le « … En Their Medh Riki Fara... » de 1996. Les sonorités de la houle marine contribuent à renforcer l'immersion de l'auditeur, comme un certain « Galdralag » sut le faire en son temps.

Un goût d'inachevé subsiste après la fin de « Sunnavend », la dernière piste. Elle aurait pu devenir une référence sans cette simpliste et lassante rengaine, heureusement soutenue par les envolées chantées qui, comme de coutume, sont splendides. Ce sont d’ailleurs ces lignes vocales mélodiques, n'apparaissant vraiment que sur trois titres, qui manquent cruellement à ce « Tiurida » ; de celles qui m'avaient persuadé du génie de Vakyas sur « Ok Nefna Tysvar Ty ». Le faible ré-arrangement d'« Asaland » en guise de bonus track, décevant en tout points, ne saura pas rehausser le niveau à la fin du disque. Le son trop propre et la rythmique à la double-pédale sur le pont démolissent la magnificence de la version d’origine (présente sur la démo « Laeknishendr » de 1995). Ce vain essai de 'fougue' se révèle être du plus mauvais goût pour clore l’album.
Certes, la note est sévère, mais elle reflète mon opinion sur cet album inégal, qui pâtit de la comparaison avec le reste de la discographie du « one-man band » allemand.

À noter tout de même que les musiciens de session assurent encore une fois une excellente prestation, en totale adéquation avec l'univers de Vakyas. Mention spéciale à Boltthorn, très professionnel derrière ses fûts, efficace de par la régularité, la précision et la sobriété de son jeu. Et surtout, chapeau bas à Patrick Damiani (qui officie également comme guitariste sous le pseudonyme d’Hagalaz) pour avoir offert à Falkenbach une densité de son sans précédent dans l’histoire du projet. Le passage sur l’influent label autrichien Napalm Records y a aussi joué pour beaucoup.


14/20

Walhall.

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Commentaire @ Adrahil

26 Janvier 2011

La potion magique Falkenbach n'a pas besoin de nouvelle recette pour rester efficace.

Six ans ! Il aura fallu six ans depuis le superbe "Heralding - The Fireblade" de 2006 au capricieux Vratyas pour nous délivrer un nouvel opus de son bébé islandais Falkenbach, celui-ci souhaitant "prendre son temps". On pourrait s'attendre à ce que ce Tiurida ("Gloire") soit particulièrement novateur et différent des précédents, comme le peut suggérer sa pochette, magnifique au demeurant. Eh non ! faut pas s'y fier, car Vratyas n'a évidemment pas pu s'empêcher de s'offrir le luxe des deux artworks différents, dont celui qui n'apparait pas ici est dans la plus pure tradition du groupe, avec un paysage islandais en clair-obscur.

Et la musique dans tout ça ? Eh bien, comme on l'a dit, aucun changement. toujours accompagné des musiciens du groupe luxembougeois Vindsval, l'ami viking nous propose six hymnes de cinq à huit minutes à la gloire de l'Islande, ainsi qu'une intro à la corne de brume. Classique me direz-vous... Et vous avez raison. Là où "Heathen Foray" et "Vanadis" tenaient lieu de somptueux morceaux d'ouverture, on a droit à un "Where His Ravens Fly" particulièrement accrocheur, très folk avec ses chants clairs, ses flûtes et ses guitares acoustiques sans oublier cette superbe ligne de chant, juste avant que le très black "Time Between Dog And Wolf" et ses choeurs obscurs ne viennent vous assourdir. Ensuite l'instrumental "Tanfana" et son mid-tempo qui rappelle Hammerheart de Bathory fait office de pivot, avant un "Runes Shall You Know" des plus traditionnels pour le groupe. Et si "In Flames" peut paraître un peu répétitif et long (comme le groupe me direz vous ?), les morceaux qui précèdent vous en donnent pour votre argent. L'album se conclut sur "Sunnavend", une nouvelle pièce instrumentale toujours aussi simple mais toujours aussi bonne.

Bon, certes, ce Tiurida ne réinvente pas le style, mais C'est un album de Falkenbach, soit un gage de qualité évident. Un album très accessible et qui laisse présager une très bonne année 2011 pour le pagan, en attendant les prochains Moonsorrow et Primordial...

15/20

14 Commentaires

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mariosmash - 26 Janvier 2011: Et sur Of nefna tysbar Ty il n'y avait qu'une seule fois du chant black aussi ^^
Adrahil - 27 Janvier 2011: Eh bien pas vraiment en fait, puisque comme je l'ai dit seul le morceau "Time Between Dog And Wolf" donne dans le chant et le tempo Black typique sur cet album.
Glemfyr - 28 Janvier 2011: @DarBruz : je trouve que le chant black (très minoritaire) s'accord mieux avec le tout sur cette album que sur les autres.
valounette24 - 11 Novembre 2011: un bon album et une bonne chronique!
Je ne trouve rien à redire a cet album! Les fans sont comblés, et le groupe s’approprie le style à chaque nouvel album...
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