Tracklist
1. Three Lock Box | ||
2. Remote Love | ||
3. Remember the Heroes | ||
4. Your Love Is Driving Me Crazy | ||
5. In the Room | ||
6. Rise of the Animal | ||
7. I Wouldn't Change a Thing | ||
8. Growing Up | ||
9. Never Give Up | ||
10. I Don't Need Love |
Chronique @ frozenheart
Un album de Hard FM ingénieux et audacieux, à mettre à l'actif du Red Rocker.
Sammy Hagar (surnommé aussi The Red Rocker) s'est distingué dans les années 70 en tant que chanteur sur les 2 premiers albums du groupe de Hard Rock Montrose (l'éponyme de 1973 et Paper Money 1975) et surtout comme remplaçant de David Lee Roth en 1985 au sein du groupe Van Halen, avec les albums à succès tels que 5150, et F.U.C.K (1991). Au-delà d'être un chanteur accompli notre Red rocker, s'avère être aussi un redoutable guitariste à la carrière solo des plus impressionnantes, avec pas moins de 18 albums studios du genre Hard, Heavy Rock, dont une bonne moitié d'excellente facture, tel que le très coloré Three Lock Box paru en 1982.
Un opus aux couleurs Hard FM (AOR) qui s'est tout de même vendu à 1 million d'exemplaires rien qu'aux États-Unis. En effet, car si Standing Hampton son prédécesseur paru un an plus tôt se distinguait dans un Hard Rock offensif, constitué d'abondantes guitares aiguisées et Heavy, Three Lock Box proposera une musique aux titres plus radiophoniques, où les claviers prendront une place plus importante, reléguant quelque peu les habituelles guitares gonflées à la testostérone au second plan.
Pour mener à bien l'enregistrement de Three Lock Box, Sammy, qui prendra en charge toutes les leads guitares ainsi que le chant, s'adjoindra les services des mêmes musiciens que sur Standing Hampton (1981). À savoir, Gary Pihl à la guitare rythmique, Bill Church à la basse (ex-Montrose) et David Lauser à la batterie. Mais aussi une liste de musiciens et requins de studio et invités tels que Jonathan Cain (Journey, ex-The Baby's) et Alan Pasqua aux claviers, ainsi que Mike Reno (Loverboy), Richard Page et Tom Kelly (I-Ten) pour les chœurs.
Le chanteur guitariste, désireux d'obtenir un son actuel et plus optimal, fera de nouveau appel au célèbre producteur Keith Olsen, qui à l'époque et sans le savoir allait produire avec son compère Mike Stone l'un des meilleurs albums de Hard Rock US de tous les temps, l'incroyable 1987 de Whitesnake. Olsen dotera l'album d'un son moderne (pour l'époque), plus cristallin et équilibré que sur Standing Hampton, les claviers analogiques et modernes (pour l'époque) en plus.
Autre précision sur les multiples significations du titre de l'opus Three Lock Box (boite à 3 verrous) : la première d'après Hagar, représenterait l'esprit, la seconde le corps et l'âme, mais aussi une superstition qui voulait que les rois et reines lorsqu'ils voyageaient sur les mers, conservaient leurs objets de valeur dans un coffre à trois serrures donc trois clés pour l'ouvrir.
Emmené par la voix à la fois puissante et légèrement éraillée, et par la guitare inspirée de Sammy Hagar, le quartet enchaîne les morceaux sans réel temps mort, enfin si l'on excepte la ballade "Remember the Heroes" et le délicat et lent "In the Room". L’introduction du titre éponyme et son air Rock ont d’ailleurs le mérite de mettre les choses en place, à commencer par un solo de guitare suivi de nappes de claviers, pour enfin partir sur une rythmique en mid tempo de Hard FM dynamique et entraînant, le tout enrichi d’un refrain accrocheur et entêtant du Red Rocker. Suivi aussitôt du très réussi "Remote Love" constitué d'un magnifique refrain aux chœurs majestueux, et de notes de claviers cheap et poppy du plus bel effet (à condition d'apprécier les claviers).
La poignante ballade AOR "Remember the Heroes", (chantée en duo avec Mike Reno du groupe canadien Loverboy), aux textes graves, rendra un vibrant hommage aux héros de la guerre du Viêtnam. Mais la palme des titres les plus forts sera sans nul doute décernée aux tubes "Your Love Is Driving Me Crazy", à la mélodie qui ne vous quitte plus, agrémentée d'un solo de guitare au feeling certain, et le tonitruant "I Don't Need love" au riff de guitare diablement efficace soutenu par un rythme limite speed, tel une voiture lancée à 200 à l'heure.
Parfois notre génial six cordiste et son groupe se lancera dans des expérimentations synthétiques à l'image du vaporeux et lent "In the Room" aux claviers analogiques et modernes. Des sons de claviers analogiques que l'on retrouvera sur l'étrange "Rise of the Animal" et son refrain répétitif. Un titre qui au premier abord semble banal, mais qui recèle de très belles et ingénieuses guitares, constitué de plan de guitares progressives de premier ordre.
Parmi les autres titres qui auront retenu mon attention, n'omettons pas le chaloupé et presque dansant "I Wouldn't Change a Thing" ou le plus classique et mélodieux "Never Give Up" au refrain et air qui ne vous quittent plus.
S'il n'atteint pas l'intensité d'un "Standing Hampton" et son lot de guitares incendiaires, cet audacieux "Three Lock Box " s'impose néanmoins comme une vraie réussite d'un artiste (groupe) à l'identité aussi piquante que délicate, car constitué d'une bonne moitié de titres, tubes potentiels, à la fois mélodieux, entraînants et originaux.
Cependant et malgré des claviers omniprésents et des guitares en léger retrait, cet opus demeure une très belle œuvre Hard FM que tout amateur du Red Rocker doit posséder à tout prix!
Un opus aux couleurs Hard FM (AOR) qui s'est tout de même vendu à 1 million d'exemplaires rien qu'aux États-Unis. En effet, car si Standing Hampton son prédécesseur paru un an plus tôt se distinguait dans un Hard Rock offensif, constitué d'abondantes guitares aiguisées et Heavy, Three Lock Box proposera une musique aux titres plus radiophoniques, où les claviers prendront une place plus importante, reléguant quelque peu les habituelles guitares gonflées à la testostérone au second plan.
Pour mener à bien l'enregistrement de Three Lock Box, Sammy, qui prendra en charge toutes les leads guitares ainsi que le chant, s'adjoindra les services des mêmes musiciens que sur Standing Hampton (1981). À savoir, Gary Pihl à la guitare rythmique, Bill Church à la basse (ex-Montrose) et David Lauser à la batterie. Mais aussi une liste de musiciens et requins de studio et invités tels que Jonathan Cain (Journey, ex-The Baby's) et Alan Pasqua aux claviers, ainsi que Mike Reno (Loverboy), Richard Page et Tom Kelly (I-Ten) pour les chœurs.
Le chanteur guitariste, désireux d'obtenir un son actuel et plus optimal, fera de nouveau appel au célèbre producteur Keith Olsen, qui à l'époque et sans le savoir allait produire avec son compère Mike Stone l'un des meilleurs albums de Hard Rock US de tous les temps, l'incroyable 1987 de Whitesnake. Olsen dotera l'album d'un son moderne (pour l'époque), plus cristallin et équilibré que sur Standing Hampton, les claviers analogiques et modernes (pour l'époque) en plus.
Autre précision sur les multiples significations du titre de l'opus Three Lock Box (boite à 3 verrous) : la première d'après Hagar, représenterait l'esprit, la seconde le corps et l'âme, mais aussi une superstition qui voulait que les rois et reines lorsqu'ils voyageaient sur les mers, conservaient leurs objets de valeur dans un coffre à trois serrures donc trois clés pour l'ouvrir.
Emmené par la voix à la fois puissante et légèrement éraillée, et par la guitare inspirée de Sammy Hagar, le quartet enchaîne les morceaux sans réel temps mort, enfin si l'on excepte la ballade "Remember the Heroes" et le délicat et lent "In the Room". L’introduction du titre éponyme et son air Rock ont d’ailleurs le mérite de mettre les choses en place, à commencer par un solo de guitare suivi de nappes de claviers, pour enfin partir sur une rythmique en mid tempo de Hard FM dynamique et entraînant, le tout enrichi d’un refrain accrocheur et entêtant du Red Rocker. Suivi aussitôt du très réussi "Remote Love" constitué d'un magnifique refrain aux chœurs majestueux, et de notes de claviers cheap et poppy du plus bel effet (à condition d'apprécier les claviers).
La poignante ballade AOR "Remember the Heroes", (chantée en duo avec Mike Reno du groupe canadien Loverboy), aux textes graves, rendra un vibrant hommage aux héros de la guerre du Viêtnam. Mais la palme des titres les plus forts sera sans nul doute décernée aux tubes "Your Love Is Driving Me Crazy", à la mélodie qui ne vous quitte plus, agrémentée d'un solo de guitare au feeling certain, et le tonitruant "I Don't Need love" au riff de guitare diablement efficace soutenu par un rythme limite speed, tel une voiture lancée à 200 à l'heure.
Parfois notre génial six cordiste et son groupe se lancera dans des expérimentations synthétiques à l'image du vaporeux et lent "In the Room" aux claviers analogiques et modernes. Des sons de claviers analogiques que l'on retrouvera sur l'étrange "Rise of the Animal" et son refrain répétitif. Un titre qui au premier abord semble banal, mais qui recèle de très belles et ingénieuses guitares, constitué de plan de guitares progressives de premier ordre.
Parmi les autres titres qui auront retenu mon attention, n'omettons pas le chaloupé et presque dansant "I Wouldn't Change a Thing" ou le plus classique et mélodieux "Never Give Up" au refrain et air qui ne vous quittent plus.
S'il n'atteint pas l'intensité d'un "Standing Hampton" et son lot de guitares incendiaires, cet audacieux "Three Lock Box " s'impose néanmoins comme une vraie réussite d'un artiste (groupe) à l'identité aussi piquante que délicate, car constitué d'une bonne moitié de titres, tubes potentiels, à la fois mélodieux, entraînants et originaux.
Cependant et malgré des claviers omniprésents et des guitares en léger retrait, cet opus demeure une très belle œuvre Hard FM que tout amateur du Red Rocker doit posséder à tout prix!
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