Au début du mois de janvier, le net a vu une rumeur enfler plus vite qu’une verrue sur la joue de Lemmy :
Sammy Hagar serait mort. Panique à bord chez les fans désespérés. La fake news mettra un peu de temps à s’éteindre. Sammy rejoint ainsi la longue liste des rock stars présumées mortes quoi qu’en pleine forme.
Du coup, je me suis dit que le moment était venu de lui faire un petit coucou, pour quand il passera par ici. Car oui Sammy vient sur Som de temps en temps. Mais seulement pour lire mes textes, désolé.
Donc, en ce milieu d’année 87, le meilleur ami de
David Lee Roth propose son neuvième album solo. Originellement édité sans titre, il fût rebaptisé quelques mois plus tard « I
Never Say Goodbye » suite à un concours organisé en collaboration avec MTV, le
Sammy Hagar’s Name My Album Contest, pour faire parler du skeud et doper ses ventes.
Fait intéressant, il s’agit là du seul disque que Sammy enregistrera tout au long de son séjour de onze ans chez
Van Halen. La raison est simple. Il avait une obligation contractuelle avec Geffen qui n’a accepté de le laisser partir chez Warner (le label de
Van Halen) qu’à la condition qu’il leur offre un dernier disque solo. Pour une fois le label a bien fait d’insister car Sammy n’a pas bâclé le boulot, quand bien même il n’aurait pris apparemment que dix jours pour l’enregistrement. Sammy, tu confirmes s’il te plait ?
Très investi, Hagar a tout composé et s’est même occupé de la guitare, prouvant ainsi au passage qu’il maitrise parfaitement cet instrument. Et à la basse, on a qui ? Eddie
Van Halen ! La paire produit également le disque avec le soutien de David Thoener.
En plein dans son époque, Hagar propose un skeud varié de bon niveau, délivrant un hard ‘n heavy assez musclé (« When the hammer falls » et « Back into you »), du pur rock ‘n roll (« Boys night out », « Privacy », « What they gonna say now »), de la pop rock (« Returning home »), du blues (« Standin’ at the old crossroads ») et des ballades assez réussies (« Give to live » qui fera un carton sur les ondes, «
Eagles Fly », que
Van Halen avait rejeté lors de l’enregistrement de « 5150 » et sur lequel Eddie jouerait une partie du solo, bien que non crédité). La « surprise » vient du faux rythme de «
Hands and knees », qui sonne assez
Kiss-ien à mes oreilles.
En trois mois, le disque est certifié or aux states. Bien joué mon Sammy.
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