The Wolves Go Hunt Their Prey

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16/20
Nom du groupe The Vision Bleak
Nom de l'album The Wolves Go Hunt Their Prey
Type Album
Date de parution 31 Août 2007
Enregistré à Klangschmiede Studio E
Style MusicalDark Symphonique
Membres possèdant cet album80

Tracklist

1. Amala & Kamala
2. She-Wolf
3. The Demon of the Mire
4. The Black Pharaoh Trilogy - Introduction
5. Part I : the Shining Trapezohedron
6. Part II : the Vault of Nephren-Ka
7. The Eldrich Beguilement
8. Evil Is of Old Date
9. By Our Brotherhood with Seth
Bonus DVD
1. Intro / Drama of the Wicked
2. Kutulu !
3. Wolfmoon
4. Carpathia
5. Sister Najade
6. Secrecies in Darkness
7. The Charm Is Done
8. The Curse of Arabia
9. The Lone Night Rider

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The Vision Bleak


Chronique @ Corwin

29 Septembre 2007
Tiens tiens, un The Vision Bleak numéro 3. Forcément, je l'attendais au tournant, celui-là. Les deux opus précédents avaient chacun leurs défauts et leurs qualités, et j'attendais toujours le chef d'œuvre que le potentiel du groupe laisse supposer venir un jour. Bon, ce sera peut-être pour le quatrième. Force est de constater que The Vision Bleak n'a encore une fois pas réussi à atteindre le sommet de son art.

Cet opus ressemble fortement au précédent, ou tout du moins il en a les mêmes défauts et les mêmes qualités: le disque ne contient aucun hit, même si des passages de certaines chansons restent en tête beaucoup plus que d'autres (genre le riff d'entrée de The Demon Of The Mire ou le break ambiant de The Shining Trapezohedreon), ce qui le rend plus homogène que The Deathship Has A New Capitain, mais là encore on se devra de regretter que rien de la trempe de Deathship Symphony ou Elizabeth Dane vienne secouer l'auditeur. La trilogie du Pharaon Noir au coeur du disque se révèle tout de même être une bonne idée de structure, permettant des changements d'ambiances assez bienvenus (enchaîner les trois morceaux d'entrée sur les trois morceaux de sortie pourrait se révéler ennuyeux, les plages ayant tendance à trop se ressembler niveau son). certains morceaux sont clairement plus faibles que l'ensemble (je pense à The Eldrich Beguilement) mais à chaque fois le combo y insère de quoi relancer l'intérêt avant que l'auditeur n'appuie sur le bouton "zapper" (pour reprendre The Eldrich Beguilement, la dernière minute vaut vraiment le détour alors que le début est loin d'être passionnant, même chose pour Our Brotherhood With Seth qui prend son envol après deux minutes un peu poussives). Dernier petit souci, comme à son habitude The Vision Bleak ne joue pas de manière progressive, même si certains morceaux se révèlent finalement assez riches de ce côté là (The Shining Trapezohedon entre autres). Et certains titres en souffrent un peu (The Demon Of The Mire gâche un peu son riff central par ailleurs très bon en le répétant trop, et aurait mérité d'être réduit à 4 minutes, histoire d'en faire le hit du disque).

Le disque est moins directement horrifico-kitsch que leur première production, et s'axe plus black/death (ce qui reste discret tout de même, mais les chants rauques sont plus présents et certaines rythmiques et accélérations rappellent que ces deux genres rôdent pas très très loin). Si The Wolves Go Hunt Their Prey était sorti à la place de Capathia, cela ne m'aurait aucunement gêné, mais voilà, Carpathia a été le second album. Et lui aussi était déjà largement moins axé kitsch que le premier. Et force est de constater que quand on écoute deux opus de suite dans la même veine, on se retrouve à apprécier plus qu'avant The Deathship Has A New Capitain, malgré ses quelques morceaux nases et sa structure en dents de scie. Et à se dire qu'on aurait finalement bien aimé qu'ils y reviennent, ne serait-ce que pour quelques morceaux.

Les morceaux "violents" (bon, ça reste du The Vision Bleak hein, c'est pas comme si ça arrachait des neurones) sont mieux réussis sur ce disque. Pas de catastrophes à la The Grand Devilry, des titres comme The Wolf Is She ou The Demon Of The Mire s'en tirent très honorablement, et on ne peut que féliciter le duo d'avoir amélioré ses parties percutantes. La batterie est toujours relativement simpliste, mais cette fois ça passe mieux, Konstanz se permettant quelques accélérations bienvenues (The Demon Of The Mire) et, en général, étant mieux intégré à la musique.
Niveau guitares, on a bien évidemment une section rythmique assez pesante, pas technique pour un sou mais posant bien les ambiances du groupe, et quelques leads clairs vraiment bien foutus.

Le chant de Konstanz ne change évidemment pas d'un pouce, même s'il lui manque encore ce petit grain de folie en plus qu'on pouvait trouver sur The deathship Has A New Capitain. L'effet de surprise tend tout de même à s'émousser un peu, ce qui est dommage. Reste que sa prestation est excellente et que je ne voudrais pas entendre quelqu'un d'autre au chant de The Vision Bleak. Les grunts eux aussi sont bien campés, pas forcément originaux mais collant bien avec la musique proposés, percutant sans être agressifs.

Au final, The Vision Bleak a encore fait un disque agréable sans plus. Le chef d'oeuvre rôde toujours mais ne pointe pas encore le bout de son nez. Sans être des monuments, certains morceaux sont au dessus du lot (l'introduction de la trilogie du pharaon noir et son second chapitre The Shining Trapezohedron méritent la première place, et le répétitif mais efficace Evil Is Of Old Date a lui aussi un grand potentiel), d'autres sont plutôt bons malgré quelques maladresses (By Our Brotherhood With Seth serait parfait si on coupait les deux premières minutes, The Demon Of The Mire pourrait être un grand morceau si on lui amputait aussi quelques paires de secondes, The Wolf Is She est plutôt bon lui aussi) et d'autres sont d'un intérêt très mitigé (The Vault Of Nephren Ka et The Eldrich Beguilement sont des morceaux quelque peu dispensables sans être complètement mauvais). Le tout manque peut-être un peu de relief, les morceaux restant moins en tête que certains morceaux genre Deathship Symphony ou Wolfmoon.

Reste que le disque est loin d'être mauvais. Il vaut quand même le détour et peut très bien servir d'introduction à l'univers du groupe. N'empêche, le quatrième disque se devra de s'élever un peu au dessus de celui-ci, parce que, justement, l'effet de surprise ne marche plus. A suivre, encore une fois.

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