The Deathship Has a New Captain

Liste des groupes Dark Symphonique The Vision Bleak The Deathship Has a New Captain
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17/20
Nom du groupe The Vision Bleak
Nom de l'album The Deathship Has a New Captain
Type Album
Date de parution 23 Fevrier 2004
Enregistré à Klangschmiede Studio E
Style MusicalDark Symphonique
Membres possèdant cet album83

Tracklist

DISC 1
"The Deathship Has a New Captain"
1. A Shadow Arose
2. The Night of the Living Dead
3. Wolfmoon
4. Metropolis
5. Elizabeth Dane
6. Horror of Antarctica
7. The Lone Night Rider
8. The Grand Devilry
9. Deathship Symphony
DISC 2
"The Deathship Serenades"
1. A Shadow Arose
2. Wolfmoon
3. The Lone Night Rider
4. Deathship Symphony
5. The Grand Devilry

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The Vision Bleak


Chronique @ Corwin

25 Mai 2006
Une galette d'horror métal qu'on m'avait tant vantée ne pouvait être que d'une dimension énorme pour moi, adorateur forçené de musiques ambiantes en tous genre. Malheureusement, force est de constater que çe n'est pas le cas.

Pas que l'album soit mauvais, il m'a même plutôt plu dans son ensemble pour être honnête, cependant le potentiel n'est ici pas pleinement exploité, et ce qui aurait pu être une galette phénoménale se retrouve être un CD certes agréabls mais pas transcendant.
Pour comprendre ma petite déception, il faut se baser sur la structure de l'oeuvre. Pour commençer, The Vision Bleak ouvre par une intro menée à la voix sombre et narrative du Saroumane allemand, agrémentée de claviers sombres très réussis. Une voix féminine fantomatique surgit alors, précédant de peu l'entrée en jeu des guitares, doublée d'un jeu de synthés très agréable, pour arriver sur un rire noir de très bonne augure pour la suite. Une intro de très grande qualitén, donc. S'enchaîne Night of The Living Dead, qui entre en jeu par une intro au clavecin très grave, avant d'attaquer réellement le morceau. Grosses guitares, breaks intéressants, claviers maîtrisés, voix étonnante et pas déplaisante du tout, solo prenant, le petit Corwin commençe vraiment à être content de son achat.
Suit Wolfmoon. Là encore, l'intro noire m'accroche tout de suite. Le rythme de grattes un peu syncopé qui suit est un peu moins réussi, mais le synthé rattrape tout, et surtout la voix féminine, qui apparaît sur certaines plages ambiantes et sur le refrain (très secondaire mais présente quand même) absolument divine, élève ce titre au rang de très bon. Avec un début comme ça, j'allais mettre 17 tout de suite. Mais non.
Car qu'arrive-t-il ensuite? Métropolis. Et là c'est la décadence complète de l'album. Finies les mélodies originales et les synthés exubérants qui faisaient le charme des trois premiers morceaux, le morceau commençe sur un riff lourd et répétitif parfaitement chiant et sans originalité (surtout comparé aux morceaux précédents, en fait), quand aux passages un tant soit peu proches du style qui m'avait accroché, ils sont trop rares pour sauver la chanson, qui plombe carrément l'album à mon sens. Le Corwin commençe franchement à flipper quant à la suite...
Qu'à cela ne tienne, on continue. bah tiens, voilà qui est quand même vachement mieux! Les synthés font leur grand retour, et créent ici une ambiance très réussie d'un bout à l'autre de la chanson, moins péchue que les précédentes (intro non comprise) mais très agréable quand même. La chanson tient sur la longueur par une certaine inventivité qui lui permet de tenir ses cinq minutes sans se faire longue un seul instant. Si j'insiste autant là dessus, c'est à cause de la suivante...
Parce qu'on arrive à Horror of Antartica, qui échoue de ce côté là et parvient à m'ennuyer malgré une durée beaucoup moins grande. La faute aux guitares, qui sur ce titre ne se montrent franchement pas originales, linéaires et variant peu de ton. Je n'aurais rien dit si les claviers avaient sauvé la mise, mais ils enfoncent le clou: les petites notes égrenées ici et là pour galçer l'atmoshpère perdent le côté kitsch indéniablement séduisant pour sombrer dans le ridicule, et c'est franchement dommage. Le deuxième titre raté de l'album.
Le septième titre n'est peut-être pas franchement mauvais, mais il n'a rien de très réussi. Là encore, les claviers sont un peu dégénérés et la touche électro passe mal dans cet album qui se voulait "horrifique" comme le montraient les premiers titres. Les passages des couplets sont un peu faibles, et le manque d'originalité de refrain à refrain est lassant. Un titre pas inaudible, mais qui ne restera certainement pas dans les annales.
Et arrive enfin le titre le plus mauvais de l'album avec Metropolis, the Grand Devilry. Ils ont voulu taper dans le bourrin, mais ça ne marche pas. là encore les guitares sont un peu trop simples, et cette fois les synthés sont carréments absents. Quant au refrain il est simplement raté, puisque la voix semble n'avoir pas grand chose à faire sur ce type de rythme, plus apte à être utilisée sur des mélodies plus calmes.
Enfin, le dernier titre: alors là voilà qui vient achever l'album en beauté! Alors que les oreilles commençent à se lasser sur les derniers titres pas fameux fameux, le rythme martial et violent qui débute le morceau accroche immédiatement, pour continuer à sévir tout le long de morceau, cette fois dûment accompagné par les claviers qui leur donnent toute leur dimension. la rythmique est diablement bonne, et le chant innove à nouveau en introduisant un ténor et un chant en "choeur" très agréables, tout en se permettant une petite incursion death réussi. Un titre qui remohnte le moral du Corwin et qui se dit que finalement, il y a du bon dans cette galette.

En bref, l'album est très loin d'être mauvais, et c'est d'ailleurs l'explication du 15. Il y a même un potentiel énorme dans le combo, seulement... Il est sous exploité. Les bonnes idées ne sont pas prolongées (le chant féminin et en choeur, le ténor, et autres expérimentations de l'intro, du Wolfmoon et de Deathship Symphony) et manquent dans les autres chansons, par comparaion. Les guitares sont un peu faibles parfois pour pouvoir se passer de synthés et c'est dommage. En espérant qu'ils sauront redresser la barre et nous pondre un vrai chef d'oeuvre, parce que là on a droit à 27 minutes de très bonne musique et 13 de pas terrible, et c'est un peu court.

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Commentaire @ Disarmonia

16 Juillet 2004
Voici sans aucun doute la nouvelle sensation "horror metal" de l'année !
Après le split d'Empiryum, son leader, Schwadorf, s'empresse de créer The Vision Bleak est on peut dire qu'il a eu là une lumineuse idée !
L'ambiance de l'album, elle, est beaucoup moins lumineuse ! C'est sombre, étrange, oppressant...mais mon Dieu que c'est jouissif !
On commence par une étrange intro ou la voix d'Otto Mellies, (la doublure allemande de Saruman dans la trilogie du Seigneur des Anneaux. Ce qui a sûrement du donner quelques idées à Rhapsody pour "The dark secret"!)vient ce superposer à un oppressant piano: "Since the beginning of time there was darkness, and with darkness came fear..." le ton est donné !
Tout au long de l'album le groupe va nous offrir un superbe Metal oscillant entre Horror et Gothic avec quelques passages plus atmos. Ne se cantonnant donc pas à un style particulier, cette galette explore les méandres du Metal sombre et mélodique.
Une atmosphère lourde et angoissante encore plus accentuée par les narrations de Otto Mellies qui viennent étoffer l'album et lui donne une dimension quasi théâtrale.
Si The Vision Bleak continue sur sa lancée, l’Horror Metal aura, à coup sur, trouvé un nouveau capitaine !

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Commentaire @ Toorop

30 Juin 2008
Empyrium n'existe plus.Ulf Theodor Schwadorf nous revient donc avec un nouveau groupe>>The Vision Bleak.Le deuxième membre de ce duo étant Allen B. Konstanz.
Mais son ancien compatriote d'Empyrium, Thomas Helm n'est pas très loin car on le retrouve sur le deuxième cd.
Que dire donc de ce nouveau groupe??
Quand on regarde le nom des chansons, on peut penser qu'on est proche de l'univers fantastique de "Metropolis" de Fritz Lang", mais aussi de "Frankenstein", des films de loups-garous, de vampires, etc.
Arrivé à la cinquième chanson (Elizabeth Dane), j'ai été stupéfait car au début, on entends un sample de la musique de Fog de Carpenter (1979)>>le délire, vraiment excellent!!
Et la numéro 2, c'est tout simplement la nuit des morts vivants de Romero!!
Musicalement, je trouve le cd assez proche d'un metal gothique à la Type O negative (pour la voix), avec une ambiance de vieux films d'horreur cultes.Ce cd est aussi d'une incroyable richesse, d'une part au niveau musical mais aussi au niveau des voix.Cela va du chant doom-death, heavy, féminin...
La plupart des chansons sont introduites par la même voix.Cette personne a doublé Saroumane du Seigneur des anneaux dans la version allemande.
Pour donner un terme à ce groupe, Metallian a choisi horror metal et je dois dire que je suis assez d'accord avec eux.

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