The Lay of Thrym

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17/20
Nom du groupe Týr (DK)
Nom de l'album The Lay of Thrym
Type Album
Date de parution 27 Mai 2011
Style MusicalFolk Metal
Membres possèdant cet album110

Tracklist

1.
 Flames of the Free
 04:17
2.
 Shadow of the Swastika
 04:23
3.
 Take Your Tyrant
 03:55
4.
 Evening Star
 05:04
5.
 Hall of Freedom
 04:0.6
6.
 Fields of the Fallen
 04:59
7.
 Konning Hans
 04:27
8.
 Ellindur Bondi a Jadri
 03:55
9.
 Nine Words of Lore
 04:04
10.
 The Lay of Thrym
 06:48

Bonus
11.
 I (Black Sabbath Cover) (Digipack Edition)
 04:42
12.
 Stargazer (Rainbow Cover) (Digipack Edition)
 06:19

Durée totale : 04:52:59

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Týr (DK)


Chronique @ AlonewithL

12 Juin 2011

Týr paraîtrait bien avoir retrouvé son marteau de guerre.

Voilà que pour son sixième album, « Týr » bénéficie une nouvelle fois des talents du grand illustrateur Gyula Havancsak qui a déjà signé plusieurs couvertures d’albums d’« Annihilator », d‘« Elvenking », de « Destruction », de « Grave Digger », de « Sear Bliss », mais également « Polaris » et « Elysium » de « Stratovarius ». L’illustration de ce « The Lay of Thrym » est l’une des plus belles qu’il a réalisé. Que représente-t-elle? Un passage du poème chanté « Thrymskvida », issu de la mythologie nordique, contant l’histoire du vol de Mjöllnir, le marteau de Thor, par le géant Thrym. Celui-ci ne voulait rendre le marteau qu’en échange de la main de la belle déesse Freyja. Thor, déguisé en Freyja, aidé par Loki, parvient à reprendre le marteau et à tuer le géant. C’est ce dernier instant précis du récit qui est exposé sur la couverture de ce nouveau né de « Týr ».
Cette formation des îles Féroé, au creux de la vague avec les dernières sorties « Land » et « By the Light of the Northern Star », était pointée du doigt. « Týr » nous avait habitué à une musique certes très personnelle, mais rude, et en grand manque d’inspiration. Il était temps pour eux que ça change. Et le changement semble s’être amorcé sur ce « The Lay of Thrym ». Le mixage est toujours de la main de Jacob Hansen. De même Heri Joensen s’attèle à la quasi intégralité des compositions. Mais des compositions retravaillées, repensées, nous emmenant dans de nouvelles contrées. On quitte Asgard pour le monde des géants. « Týr » paraîtrait bien avoir retrouvé son marteau de guerre.

Des compositions qui se voudront moins linéaires que les précédents albums. Certains titres sont témoins de ce changement comme le très aguicheur « Shadow of the Swastika » sortant entièrement des sentiers battus auxquels « Týr » nous avait habitué. La musique devient étrangement plus fluide, plus vivace. Le refrain hymnesque créé un vrai élan dynamique en plus des riffs mélodieux. Les guitares auront l’occasion de marquer à maintes reprises et tout le long de l’album, leur empreinte par quelques heureuses sorties, dans un style oscillant entre heavy voir power mélodique sur les solis de 2/3 piste. Cela aura pour effet notamment de casser la monotonie d’un titre comme « Ellindur Bondi a Jadri ».

Autre surprise du genre, « Fields of the Fallen » nous donnera accès à un riffing et à un jeu de guitare réaménagés, plus innovants. Thrashy lorsque l‘ambiance devient quelque peu ombrageuse, puis totalement aéré. Le groupe nous comble là avec un très bon morceau paré d’un esprit et d’un refrain efficaces. Des titres plus accessibles, même dans le morceau éponyme « The Lay of Thrym » à l‘ossature progressive. Celui-ci s’ouvre avec parcimonie, un peu de la même façon que l’avait fait « Regin Smidur », les riffs ont encore gagné en fluidité et en mélodicité, mais on assiste à un véritable tumulte comme il n’y avait jamais eu auparavant. Une vraie prise de conscience. Une grosse surprise qui finira par un air lancinant et voluptueux.

L’opus offre des morceaux à la fois plus concrets et plus vigoureux, si l’on en juge notamment le titre d’entrée ,«  Flames of the Free », qui use de sa force d’impact pour nous captiver. Même s’il n’y a rien de vraiment novateur en soi. Le groupe donne indéniablement de son énergie et de sa puissance, principalement du côté de la batterie, élément clef avec le chant de Heri Joensen. La batterie de Kari Streymoy alliant précision et puissance, jouera les trouble-fêtes sur l’excellente ballade « Evening Star ». Le chant y est étonnamment posé et chaleureux. La ballade se transforme en véritable hymne passionné, renforcé par la double-pédales de batterie.

Hormis ces excellents instants qui nous montre un visage inattendu chez nos féroïens, on aura droit à la vieille recette éculée, du « Tyr » traditionnel, monotone et répétitif. Cela se s’avérerait être plus que correct sur « Hall of Freedom », si ce n’est qu’en plus, le refrain tente quelque chose en incorporant un vrai duel entre chant et chœurs. On aurait pu croire en une réitération de la ballade « Evening Star » en écoutant l’entame acoustique de « Konning Hans ». Mais on aura droit à nouveau au chant récité et aux riffs compressés, trop souvent employés par le groupe. Même chose sur « Take Your Tyrant », un titre poussif, bien décevant. Véritablement ce que l’on ne devrait plus voir chez eux. « Ellindur Bondi a Jadri » comme « Nine Worlds of Lore », pourtant dans cette même redondance, cette même cadence tempérée, si caractéristiques et faisant la signature de « Týr », se montreront un brin dynamiques, recréant le déchainement de la mer, les mouvements de houle venant s‘écraser impitoyablement sur les rochers.

« The Lay of Thrym » contiendra deux morceaux bonus sur sa version édition limitée digipack. Deux reprises rendant hommage au regretté Ronnie James Dio: « I » de « Black Sabbath » et « Stargazer » de « Rainbow ». Difficile pour Heri Joensen d’égaler le maître. La version faite de « I » par « Týr » respecte assez le ton de l’original, sans toutefois se montrer aussi transcendant. La reprise de « Stargazer », elle par contre, est beaucoup moins convaincante. On en reconnaîtra le titre d’ailleurs que par ses quelques accents groovy.

On attendait beaucoup de cette formation. Oui! On en attendait encore. Et on a bien fait d’attendre. « Týr » que l’on disait si peu inspiré aura, en cette année 2011, eu un véritable sursaut d’orgueil. Cherchant de nouvelles formules à ses titres, sacrifiant un pan trop envahissant de sa personnalité. Néanmoins, on pourra regretter qu’ils n’aient pas amorcé un virage complet. Certaines pistes ne pourront pas résister à l’usure et seront sautés par les auditeurs. « The Lay of Thrym » est une bonne surprise pour ceux qui n’attendaient plus grand-chose de ce désormais grand du viking metal.

15/20

23 Commentaires

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nycoco13 - 21 Juillet 2011: Je trouve que c'est leur meilleur album avec Land. Des titres comme Fields of the Fallen, Evening star et Shadow of the Swastika trouveront rapidement leur place en concert
VargBakken - 17 Octobre 2011: Pour ma part, c'est leur meilleur album à égalité avec le précédent.
Týr est depuis le début à mes yeux un groupe moyen-bon qui fait une musique moyenne-bonne et le reste à ce jour.
A noter cependant une certaine évolution au fil du temps et sur la plupart des albums de bons passages.
Un grand du Viking Metal ? Non, il ne faut toutefois pas confondre avec Windir, Thyrfing, Einherjer ou encore Moonsorrow pour ne citer qu'eux.
Il faut rester lucide.
Enfin, chacun ses goûts...
V0SS - 04 Octobre 2012: Pour les avoirs vu en show....avec Moonsorrow.....on parle pas du tout du même produit....Pour moi le dernier album est le best de TYR........toutes la piste sonores est de bon goût......et même si c'est répétitif....les riffs sont si attachants pour moi .....Dans mon livre ...quand on aime ...on aime!!! Par contre en show....Moonsorrow qui est plus ou moins dans ma palette les a déclassé sous toute les coutures.....Par la suite Korpiklaani m'a fait oublié leur performance un peu trop statique.
AlonewithL - 04 Octobre 2012: Petite précision! Les finlandais n'ont aucun héritage viking à proprement parler. Il est faux de parler de viking metal pour Korpiklaani, Moonsorrow ou Ensiferum puisque la thèmatique de leur musique se base pour l'essentiel sur les traditions finlandaises qui n'ont de toute façon rien à voir avec l'univers viking.
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Commentaire @ mariosmash

17 Juin 2011

Un bon album, sans surprises.

Une fois de plus les vikings Féroïens de TYR nous sortent un album, le sixième à ce jour, sous le nom de «The Lay of Thrym». L’album est doté d’une pochette magnifique représentant le dieu Thor brandissant son marteau vers un ciel brumeux d'une main, et tenant ses deux boucs de l'autre main. A ses pieds git le cadavre (ou seulement la tête) ensanglanté(e) de Thrym, le géant qui lui avait volé son arme. TYR est un groupe vraiment unique, un metal influencé par des sonorités traditionnelles, dans la musique mais aussi dans la structure des morceaux, airs trad repris, chants, etc… Depuis le départ le style du groupe n’a pas beaucoup changé mais s’est beaucoup perfectionné, et on atteint un très bon niveau sur ce «The Lay of Thrym». Le groupe a tiré le meilleur de tout ses albums précédents, et nous livre une musique peaufinée à l’extrême (comme à son habitude).

La musique du groupe se voudra énergique et plutôt rapide sur cet album, on trouvera peu de passages vraiment calmes comme on pouvait encore en entendre sur les albums précédents, seulement des petits arpèges en clean de temps à autres (07-Konning hans). Pour ce qui est des instruments utilisés, nous trouvons les guitares, la basse et la batterie. TYR aime faire dans le brut et n’ajouter aucun instrument superflu (instruments folks par exemple), c’est aussi ce point qui fait le style du groupe. Niveau guitares c’est toujours du haut niveau et les solos seront nombreux et bien joués, dur de faire mieux. Les riffs en rythmique sont bons mais assez discrets derrière les nombreux chants et solos mis en avant. La batterie est assez simple mais efficace, peut être un poil plus violente qu'avant, mais vraiment un poil... On notera que le son à encore été travaillé, moins lourd et grave qu’avant, et c’est une bonne chose.

Au niveau du chant, c’est aussi très bon. En effet le groupe refuse depuis ses débuts à placer un seul growl, hurlement ou scream. Encore un point qui différencie TYR des autres. Le chanteur exécutera des chants excellents, mais on aura un peu l’impression d’avoir déjà entendu ça avant (09-Nine worlds of lore, par exemple), c’est là l’un des points faibles de l’album. Nous aurons le droit à de nombreux chœurs, principalement sur les refrains. Le plus gros des titres sera chanté en anglais mais on trouve encore des titres en Féroïen le numéro 07, et le numéro 08, dommage que ces deux titres se suivent !

Conclusion : TYR nous offre là encore un très bon album, très ressemblant au précédent. Les refrains sont tout de même plus réussis et le son est plus fin. On trouvera deux titres bonus sur la version digipack (deux reprises), le tout durant 57 minutes. Sans surprises, 16/20.

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