The Damnation Game

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16/20
Nom du groupe Symphony X
Nom de l'album The Damnation Game
Type Album
Date de parution 06 Novembre 1995
Style MusicalPower Progressif
Membres possèdant cet album197

Tracklist

1. The Damnation Game 04:34
2. Dressed to Kill 04:46
3. The Edge of Forever 09:00
4. Savage Curtain 03:32
5. Whispers 04:50
6. The Haunting 05:23
7. Secrets 05:43
8. A Winter's Dream - Prelude (Pt. I) 03:05
9. A Winter's Dream - the Ascension (Pt. II) 05:40
Total playing time 46:33

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Symphony X


Chronique @ MyLordAngus

13 Juillet 2008
The Damnation Game est le deuxième album de Symphony X. Sorti en 1995, c'est aussi le premier à me marquer, de par la présence de Russel Allen, qui va transcender la musique de Symphony X.

Ce qui marque tout de suite, c'est le style musical pratiqué ici. Dès les premières notes du disque, on ressent bien le caractère prog du disque avec, en option, une marque très néo-classique. La musique reste assez sombre et plutôt intimiste. En effet, on est loin d'un prog à la Dream Theater, très démonstratif, ici la musique y est plus ambiancée. Cela est fortement dû à une production qui ne met en valeur aucun instrument, parfois on peut avoir l'impression d'avoir une musique en sourdine, mais heureusement la plupart du temps cela ne dérange pas, et ça renforce même l'aspect sombre et étrange. Et même si les riffs metal ne manquent pas (« Savage Curtains », « Dressed To Kill »,...), la musique ne possède pas toujours la puissance du heavy metal, privilégiant le caractère énigmatique.

Ainsi, « Whispers » est un morceau mid-tempo, proche de la ballade, mais avec un air hypnotique qui revient en boucle. Pareil pour « A Winter’s Dream, Prelude », une compo planante. Les paroles travaillées, la pochette curieuse ne font que renforcer cette impression d’un univers insondable... Cependant, il m'arrive de trouver cette apparence un peu froide et pas toujours immersive.

Oublions cela, parlons maintenant technique. Car sur ce disque, il est question de technique. Mais jamais outrancière (ou presque), elle sert plutôt bien la musique, comme sur l'intro de Secrets, tout en retenue, un superbe passage. Michael Romeo est certainement celui qui donne l'aspect le plus metal à Symphony X, ses riffs n'oublient pas d'envoyer la purée quand il le faut. La batterie aussi, en alternant entre rythmes efficaces à la double ou plus techniques et syncopés. Russel Allen est totalement à l'aise, et varie habilement son registre. Ainsi, il rend le refrain de « Dressed To Kill » dément et carrément power metal par une voix agressive, mais parvient à nous envoûter sur la part I de « A Winter’s Dream, Prelude ». Les solos de grattes sont très inspirés par Malmsteen et son sweeping, c'est dire le niveau. Le clavier répond parfois, mais tient essentiellement un rôle d'accompagnement, certainement ce qui rend la musique si étrange, mais mélodieuse et douce. La basse remplit son boulot sans fioritures.

Maintenant qu'on sait que l'instrumentation tient la route, faut voir si les compos sont bonnes. Déjà, elles ne sont pas très alambiquées, six d’elles tournent à une durée moyenne de 5 minutes. Ce qui n'est plutôt pas très long pour du prog. Et tant mieux, car on parvient ainsi à accrocher assez facilement. Parfois quelques longueurs (« The Haunting », « Savage Curtains »), surtout à cause d'un riff un peu trop technique qui ne me touche pas, mais la plupart du temps on s'y retrouve sans problème. Deux compos ressortent particulièrement. « The Edge Of Forever », longue de 8:58, dispose d'un magnifique échange piano/guitare, de solos inspirés et d’un bon refrain. Et « A Winter's Dream », en deux parties. Après une intro sympa avec la belle voix de Russel Allen, mais un peu longuette, la Part II, « Ascension », commence. Un petit solo de Romeo, un couplet et surgit le superbe refrain. Ce morceau donne un aperçu des prochains disques de Symphony X qui continueront dans la même voie, avec un caractère plus épique.

Donc pour ce disque, on assiste à une musique racée, pas forcément évidente, mais qui peut clairement envoûter l’auditeur sensible et pas trop rebuté par un aspect technique. Le metal est bien présent sous la nappe prog à touches néo-classiques. L’ambiance dégagée y est étrange et un peu magique, mais pas toujours touchante. 14/20, car j’ai comme l’impression que Symphony X se chauffe pour la suite. Je les aime bien, donc je les châtie bien...

2 Commentaires

12 J'aime

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katchoke - 13 Juillet 2008: trés bonne chronique, l'album est bien décrit, je prefere cependant le premier, beaucoup plus percutant que le second. ce DG est le moins bon de symphony x mais reste cependant un bon album et prévoit le meilleur pour la suite,ils ne feront que s'améliorer . à découvrir .
 
Phileas - 14 Juillet 2008: Bonjour,
Vieil admirateur (dans tous les sens du terme !)de ce très grand groupe, j'ai apprécié cette chronique intelligente et sensible. J'ai eu bien sûr le plaisir d'assister à un concert de Symphony X : c'est excellent et on mesure le travail phénoménal qui est derrière chaque composition. Concernant le guitariste, il est nettement plus passionnant que Malmsteen qui joue éternellement la même chose. Quant au chanteur, il assure vraiment et je le trouve bien meilleur que celui de Dream Theater. Merci encore pour ces lignes de qualité et cet enthousiasme communicatif.
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