Symbolic

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18/20
Nom du groupe Death
Nom de l'album Symbolic
Type Album
Date de parution 21 Mai 1995
Enregistré à Morrisound Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album1159

Tracklist

1.
 Symbolic
 06:33
2.
 Zero Tolerance
 04:49
3.
 Empty Words
 06:22
4.
 Sacred Serenity
 04:27
5.
 1,000 Eyes
 04:29
6.
 Without Judgement
 05:28
7.
 Crystal Mountain
 05:07
8.
 Misanthrope
 05:04
9.
 Perennial Quest
 08:19

Durée totale : 50:38

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Death


Chronique @ skydreamer

03 Octobre 2009
Merci Chuck.

Je ne sais pas où tu es aujourd'hui ni même si tu peux entendre ce message mais je tiens aujourd'hui à t'adresser ce simple "merci".

Tu sais, je ne suis pas spécialement un amateur de death metal à la base. Plutôt metal classique, vois-tu. Je n'ai donc pas d'affinités avec ta vision musicale. Toi, tu es un des pionniers du genre, sinon peut-être le pionnier qui lança à la gueule des métalleux du monde entier des skeuds qui marquèrent à tout jamais les plus aventureux d'entre eux. Scream Bloody Gore en 1987, puis Leprosy en 1988 secouèrent le cocotier métallique. Je revois encore, presque amusé, certains de mes camarades de l'époque excités comme des puces par tes exploits guitaristiques et tes beuglements de porc qu'on égorge délicatement.

J'ai assisté de loin à cette explosion musicale, de peur de me faire éclabousser peut-être. Il n'empêche que j'éprouve respect et admiration pour des gars comme toi. Tu fais partie des pionniers, des leaders, pas de cet immense troupeau de moutons bêlants qui nous entoure.
Aussi, j'ai souvent lu tes interviews avec intérêt. J'ai alors découvert un homme intelligent, aux propos emplis de sagesse et aux opinions tranchées que je partageais bien souvent. Mon respect n'a donc fait que croître au fil du temps.

Quand tu as pris le parti d'injecter dans ta musique quelques éléments typés heavy metal et d'autres empruntés à la sphère du progressif, j'ai décidé de sauter le pas et d'acheter un des albums de ton groupe.

J'ai choisi ce Symbolic.

Dès l'introduction du CD dans mon lecteur, je me suis pris le riff d'intro dans la gueule.
Je m'en suis toujours pas remis. Le pire, c'est que ce premier morceau éponyme n'est pas mon préféré. Juste une mise en bouche. C'est dire que, des mandales, toi et tes potes, Gene Hoglan en tête, vous alliez m'en filer un paquet.

Comment définir Symbolic ? En vrac : des riffs de tueurs psychopathes qui vous tronçonnent le ciboulot, des soli vertigineux qui figurent parmi les meilleurs que j'ai jamais entendus, tout à tour rapides, techniques ou bien désarmants de simplicité mais toujours mélodiques, une batterie survitaminée, toujours en mouvement et d'une précision diabolique, qui accompagne de multiples breaks surprenants mais maintenant toujours malicieusement l'intérêt, une basse qui tricote plein pot. Le tout est assemblé dans un sens de la composition éblouissant et magnifié par une production aux petits oignons : claire, puissante mais tranchante comme la lame d'un rasoir.

Quelle puissance ! Quelle musicalité ! Quel génie ! Plaît-il ? OK, j'arrête les superlatifs.

Est-ce encore du death ? Bien sûr, il y a beaucoup d'éléments empruntés au genre que tu as contribué à populariser. Cependant, les éléments issus du heavy/power mâtinés de quelques pincettes prog' sont tout autant développés. Du coup, Symbolic ne peut se résumer à du death. Trop réducteur. Il va bien au delà. C'est du metal, tout simplement. Et du meilleur qui soit.

Bon, j'avoue que ton chant est... heu... un tantinet spécial. C'est quand même ballot d'enregistrer ces vocaux alors qu'on a une pharyngite carabinée. Mais enfin, il reste étonnamment audible et ne dérange pas l'adepte du chant clair que je suis. J'ai même appris à m'y habituer, pour tout dire. Comme quoi, tout arrive.

Aujourd'hui, même si tes premiers efforts discographiques restent hermétiques à mon esprit sublunaire, je considère tes trois derniers albums comme des références absolues, chacun relevant une personnalité bien à part.

En réécoutant cette œuvre, je réfléchissais à cette apparente contradiction : toi, le maître du metal de la mort, tu as réussi à gagner l'éternité. Car tu es toujours là. Dans tes disques, bien sûr, à jamais présents, mais aussi en filigrane dans la musique d'autres groupes. Dans le cœur des fans aussi. Aujourd'hui encore, combien restent influencés par ta vision musicale ?

Toi qui prônais la tolérance, tu seras aussi content d'apprendre que tu m'a appris à respecter ce style si particulier. Grâce à toi, je comprends que l'on puisse l'aimer.

Aujourd'hui encore, tu m'accompagnes dans certains moments de ma vie. Comme tu en accompagnes bien d'autres personnes.
Et, finalement, en un sens, tu vis encore.

Alors, pour tout cela et bien plus encore, merci Chuck.

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philboss - 22 Juillet 2011: très belle chronique skydreamer ! je comprends ton ressenti et ton émotion !

comme toi je ne suis pas fan de death métal et de black ( c'est bizzare dès que le chanteur ouvre la bouche le morceau s'arrête automatiquement !)

mais quand on parle de DEATH le groupe , celui de CHUCK, mon visage s'illumine !
tu as tout dis : quel génie , quelle classe, quelle musicalité! notamment sur SYMBOLIC , mon album préféré ,
mais j'adore désormais tous les autres même les premiers ... c'était pas gagné au départ !
pour moi un des meilleurs albums de métal tous genreS confondus !

RIP CHUCK ( je suis né la même année que toi tu es parti beaucoup trop tôt )
je me prosterne devant tant de génie !
et encore merci !

samolice - 28 Mai 2015:

Merci pour la chronique. Vraiment réussi comme hommage. N'étant pas du tout un spécialiste de death métal, je me retrouve parfaitement dans tes mots.

Ce skeud est une pure bombe pour qui aime les guitares. Ca n'arrête pas ; les rythmiques et les soli sont un régal à mes oreilles.
"The Sound of Perseverance" sera le prochain sur ma liste.

David_Bordg - 28 Novembre 2017:

Comme tous les autres Monstrueux, j'ai eu SPIRITUAL HEALING. (J'avais 17 ans) qui m'a initié à DEATH ET AU DEATH METAL. Ca nous rajeunit pas tout ça! Je les aime tous même si ce SYMBOLIC, et pour les vieux   LEPROSY ont un chouilla ma préférence!

Thorolf19 - 09 Mai 2020:

Jesus et Mohamed peuvent allez se faire sodomiser c'est lui le prophète ! 

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Chronique @ cacaman

17 Août 2005
Décidément désireux de prêter à chaque album un style de jeu sensiblement différent, Chuck se décide une fois de plus à changer un line-up pourtant impressionnant, celui qui a magnifié "Individual Thought Patterns". Cette fois c'est l'imposant Gene Hoglan qui rempile, alors que d'illustres inconnus se postent à la basse ainsi qu'à la guitare rythmique (en effet, Koelble ne solote qu'assez rarement) ; pas d'inquiétude cependant, Schuldiner n'est pas du genre à engager des manchots. "Symbolic" est d'ailleurs son œuvre de A à Z : alors que les autres musiciens avaient une marge de manœuvre relativement importante sur le précédent opus (et même sur ceux d'avant, toutes proportions gardées), le line-up de ce nouveau Death semble se conformer exactement aux instructions du cuisinier. Voici donc une excellente occasion de goûter du 100% Chuck.

Alors ça y est. Chuck a craqué. On le savait fan de heavy mélodique, mais jusqu'à présent, cela ne s'était senti sur un album de Death que pendant l'embauche d'Andy LaRocque en 1993. Ici, l'influence heavy est omniprésente, sans être franche sur tel ou tel passage ; "Symbolic" est très éloigné des travaux des 80's, mais c'est bel et bien du Death, dans toute sa splendide violence. Chaque riff, chaque accélération laisse transparaître l'emprunte du groupe, mais la mélodie a gagné l'ensemble des breaks (Misanthrope, Perennial Quest, Symbolic, ou le fantastique Without Judgement), voire des morceaux entiers (Sacred Serenity, ou le sublissime Crystal Mountain). Les tatillons regretteront sûrement que le mode structurel des compos n'ait pas encore évolué ; en effet, depuis "Leprosy", l'enchaînement (certes bien trouvé) riff 1 / riff 2 / riff 3 / riff 4 / (break) riff 5 / riff 6 / riff 7 / riff 2 / riff 3 / riff 4 est purement et simplement placardé sur pratiquement chacun des titres. Mais la variété des rythmes et des riffs dans les compos mêmes, ainsi qu'au long des albums, efface cette réalité pour laisser l'auditeur interdit. C'est évidemment le cas pour ce "Symbolic" aux morceaux qualitativement très réguliers et dynamités par un Gene Hoglan époustouflant de précision, de subtilité et d'énergie, qui se joue littéralement des lois régissant les capacités humaines (tapez-vous donc la lune sur 1000 Eyes au casque).

Alors? Death semble avoir franchi une étape décisive de son évolution. La plupart des fans de la première heure ont décroché devant un contenu si riche, une production proprette et une mélodie aux accents complexes si présente, contenu qui demeure le sommet artistique d'un style à l'agonie, et qui concrétise une bonne fois pour toutes la supériorité musicale de Chuck Schuldiner au sein du metal extrême. L'agressivité est magnifique, parfois même miraculeuse, et se nomme "Symbolic".

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radicalmat - 09 Janvier 2008: ah la la.........Without Judgement...je me souviens quand je l ai appris a la gratte(j avais quand meme deja pas mal d années de pratique derriere les gars,lol)...de la pure masturbation...no coment face a la perfection
jlacft - 15 Juillet 2010: La perfection, mot juste, juste le meilleur album de Death de tous les temps...Merci Chuck..
albundy57 - 30 Septembre 2010: J'ai découvert le groupe avec cet album...

Même si ce n'est pas mon favori, "Symbolic" demeure un excellent skeud!

Et que dire de "1000 eyes", un de leur meilleur titre tous albums confondus. (pour moi...)
 
spiritualhealing - 29 Avril 2012: Alors très bonne chronique! un truc m'as perturbé: tu parles d'une structure commune à tous les morceaux en therme de riffs, mais j'ai essayé de le vérifier avec symbolic et ça donnerait plutot riff1/2/3/4/5/6/7/1/2/3/4/5, après ça dépend si tu compte la rythmique solo comme un riff, et puis à tous ça se graffe quand même pas mal de transitions que tu peux pas vraiment compter en therme de "partie" d'un titre mais qui existe quand même. Peut être qu'après tout c'est moi qui me suit planté dans le décompte, mais ça serait cool que vous tentiez cet exercice, cette histoire de structure commune me turlupine un brin^^! Sinon excellente chronique de ta part, je crois que c'est avec cet album que j'ai commencé à écouter du metal extrême( lui et human en fait), il faut dire qu'il est assez ouvert d'accès. @+
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Chronique @ Eligos

19 Décembre 2013

Colère sublimée, richesse intemporelle

Death, le projet d’un seul homme, Chuck Schuldiner, a toujours été en avance sur son temps. Proposant dès 1987 un Scream Bloody Gore rapide, violent et malsain, alors considéré comme l’une des œuvres fondatrices du death metal, le groupe a su évoluer intelligemment pour offrir des disques innovants sans jamais faire de faux pas. Depuis Human (1991), Schuldiner incorpore judicieusement de plus en plus de mélodies et d’éléments progressifs à ses compositions alors que d’autres formations font la course à la vitesse ou à la brutalité en cette année 1995 comme Suffocation, Krisiun ou Deicide avec respectivement Pierced from Within, Black Force Domain et Once Upon the Cross.

Comme souvent, Chuck remanie totalement le line-up de la formation et engage Kelly Conlon à la basse ainsi que Bobby Koelble à la guitare, alors peu connus de la scène death metal de l’époque. Capturé aux mythiques Morrisound Studios, Symbolic bénéficie d’une production très claire et limpide, plus aérée que ses prédécesseurs. Le jeu d’une précision effroyable et au groove sans limite de Gene Hoglan (qui réalise sur cet album une performance surhumaine) est parfaitement mis en valeur et appuyé par les folles lignes de basses de Conlon, alors que les guitares englobent le tout par un son propre et puissant.

Autant le dire tout de suite, Symbolic est un monument. Considéré comme le point culminant de la discographie du groupe et entièrement composé par son leader, les entrailles de ce disque sont d’une richesse étonnante. Schuldiner était un grand fan de heavy mélodique, comme il le prouvera quelques années après avec Control Denied et cela se ressent énormément sur Symbolic : il arrive à mêler tour à tour mélodies, accélérations assassines, passages atmosphériques et riffs Thrash avec une facilité déconcertante et c’est pour cela que ce disque est bien plus que du death metal pur et dur. Trêve de bavardages, pénétrons au cœur de la bête…

Le titre éponyme ouvre le disque sur un riff lourd et terriblement efficace où Chuck libère d’entrée de jeu toute sa rage. Rapidement, on se retrouve six pieds sous terre par la première accélération de Hoglan, véritable prince de la double pédale. Ces changements de rythme constants constituent l’un des atouts essentiels de ce disque comme sur Misanthrope, constitué par autant de passages lourds que de riffs frénétiques. Zero Tolerance par son refrain pachidermique subit également le même traitement par un Gene Hoglan pressant le tempo progressivement jusqu'au terrible solo de Schuldiner. On retiendra également le cultissime Crystal Mountain, où le batteur fait encore étalage de son jeu à la fois très technique et au groove sans faille, ainsi qu’un Chuck délivrant une performance vocale poignante et un solo acoustique discret mais efficace.

Symbolic, c’est également un voyage pour le moins spirituel et philosophique par le biais de paroles réfléchies et de passages mélodiques totalement planants, lorgnants sur l’atmosphérique. Le break en tapping de Crystal Mountain ou le final acoustique du progressif Perennial Quest (plus de 8 minutes !) expédient par exemple l’auditeur dans des contrées stratosphériques rarement atteintes par le passé. Les touches orientales apportées par les leads de Schuldiner contrastent aussi singulièrement avec les riffs assassins rappelant Scream Bloody Gore ou Leprosy.
Ce qui fait la force de cet album, c’est aussi l’usage réfléchi et raisonné du niveau technique impressionnant des musiciens qui sert en priorité la musique et ses mélodies, comme en témoigne l’intro de Sacret Serenity ouvert par un couple rythmique Hoglan/Conlon sans queue ni tête pour finalement déboucher sur un couplet plus posé permettant d’apprécier l’accélération à venir peu après.

En bref, c’est un fragment de son âme que nous livre Schuldiner sur cet album, un véritable héritage pour le monde du (death) metal qui ne serait pas ce qu’il est sans ce Symbolic d’une richesse intemporelle… Que celui qui pense que la colère ne pouvait être sublimée par la musique écoute donc ce Symbolic, et qu’il se rende compte de sa terrible erreur.


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tonio - 20 Décembre 2013: Chronique rédigée avec le cœur et les tripes par quelqu'un qui maîtrise bien son sujet. Bien joué mec, c'est pas original mais plaisant à lire. Ecoute pas les grincheux qui te sabrent, ton article vaut 100 fois mieux que les 3/4 des bouses manuscrites de ce site. Et oui, ce disque est magnifique, phénoménal, grandiose, aussi puissant que poignant.
Eligos - 22 Décembre 2013: Merci pour vos commentaires, ça fait toujours plaisir ! Je vais continuer à écrire pour trouver mon style histoire de livrer à SoM des articles moins académiques et plus originaux.
 
rick59 - 23 Décembre 2013: bonne chronique :)
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Chronique @ theblackbeast

18 Mai 2008
Me voilà de retour (après quelques semaines d'inactivité) avec la lourde tâche de chroniquer l'un des albums les plus reconnu dans le monde du Death Metal et qui a marqué a jamais son époque par son imposante et colossale fureur : je veux bien sur faire allusion à Symbolic, opus légendaire du tout puissant Death !

Dépassant le côté chronique, cet écrit sera aussi un dernier hommage rendu au grand virtuose et excellent parolier, le très regretté Chuck Schuldiner; et quoi de mieux pour récapituler tout son parcours dans le monde du Metal et surtout tout son art que son avant dernier chef d'œuvre considéré comme l'album le plus mature et abouti de toute sa carrière !
Il faut dire que Death est vraiment un groupe incontournable de la Scène Extreme et que, tout comme Symbolic, chacun de ses albums a été une grande preuve de génie et de folie, jouant avec tous les genres, imposant son talent et sa recherche tant philosophique que musicale à tous Metalleux assouvis par un tel assaut !

Il est grand temps désormais de plonger au vif du sujet et de se retrouver à l'épicentre d'un tel séisme sur la Terre Death Metal !
Après la sortie du tyrannique Individual Thought Patterns, Chuck décide de nous revenir avec un nouvel opus toujours différent de ces prédécesseurs et comme à son habitude se doit de changer son line-up pourtant redoutable pour prendre sous son aile le grand batteur Gene Hoglan accompagné de deux petits inconnus à la guitare et à la basse.
Comparé à toutes attentes, Symbolic franchit une grande barrière en terme de musicalité et, loin de rompre tout contact avec des albums comme Scream Bloody Gore ou Human, intègre un côté plus Heavy Mélodique (dont notre cher Chuck est fan). Autant dire que pour une telle sortie, il ne faut pas compter sur des manchots pour endosser un tel rôle en matière de technicité, de réflexion et de feeling, et heureusement nos musiciens jouent leurs rôles à la perfection alternant riffs mélodiques/agressifs, serins/torturés, lignes de basse facilement audibles et complexe et des drums à la limite de l'humain poussant la rapidité, la technique, le groove et le blast à son extrême (en même temps avec un monstre comme Hoglan derrière les futs il ne faut pas s'attendre à un jeu de tapettes !)

Sur Symbolic, aucune note n'est laissée au hasard et Chuck arrive de ce fait à créer l'un des mariages les plus improbables entre la virulence du Death et la côté épique d'un Heavy ultra mélodique nous offrant des pistes toutes aussi poignantes les une que les autres !
Un Death méné par un virtuose proposant des solos déjà plus que reconnus, grandioses, mélancoliques, tourmentés qui avec Symbolic se place à l'apogée de son art et touche le paroxysme de la complexité et d'un aboutissement remarquable !
Par cet album, Chuck veut générer un miroir de l'Humanité, l'une des meilleures représentations de l'homme mélangeant la noirceur, brutalité, vélocité le tout monté sur les vocaux désormais kvltes et très facilement reconnaissable plus engagé que jamais !

Symbolic est ce qu'on appelle un album très homogène et par ses 9 pistes, recèle une grande puissance quasi divine ! Par cet album, Death a fait un grand pas dans l'évolution musicale et s'impose définitivement comme maitre incontesté dans le Death tant Technique que Mélodique devenant une source d'inspiration pour de nombreux groupes contemporains !
Une vraie perle, que dis-je une véritable offrande gracieusement tendue par un défunt qui même après son trépas continue de faire parler de lui par ses grands talents de guitaristes et son intelligence hors du commun !
Saloperie de tumeur qui nous a arraché ce colosse de ce monde ! Inscrit désormais dans les mémoires, Chuck et son grand Symbolic sont devenus des pièces maitresses dans l'histoire du Metal !!!

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katchoke - 11 Août 2008: magnifique hommage que tu fais là à chuck et à son avant dernier album qu'est symbolic. j'ai pris du plaisir à te lire, au plaisir de revoir de telles chroniques.
Waltari13 - 13 Novembre 2008: C'est un album incroyable!!! Au delà de tout ce que l'on peut imaginer... Une rêverie sans fin pour tout musicien, apprenti musicien ou toute personne travaillant dans la musique... Jamais le mot musicalité n'a autant correspondu à un album de Death Metal... Et dire que je ne l'ai toujours pas en CD... Et oui j'ai toujours la vieille cassette de cet album achetée un an ou deux après sa sortie... Un album incroyable, un modèle...Tout album devrait être autant travaillé, autant pensé...
albundy57 - 03 Fevrier 2011: 20/20, eh ben tu ne rigoles pas mon cochon!!
Excellent album il est vrai, mais ne dit-on pas que la perfection n'est pas de ce monde?
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Commentaire @ Lord_Damar666

30 Août 2005
Symbolic… voilà un album qui porte bien son nom. En effet il évoque chez moi toute la symbolique du groupe Death et réuni tous les atouts d’un bon chef d’œuvre métal.

Tout à fait fidèle au style du groupe, cet avant dernier disque accumule tout le savoir faire que Death à acquis au fil de sa carrière. La batterie furieuse, parfaitement martelée, toujours aussi jazzy et piquante est, vous le comprendrez, un atout majeur de l’album. Enfin, comme le sont toutes les autres instrumentations ingénieuses qui font de Death ce qu’il est, à savoir un groupe prodigieux et inventif. Des solos mélodiques époustouflants viennent ensorceler l’auditeur lorsqu’il souffle à peine du riff ravageur précédent. La basse imposante et la voix de Chuck s’opposent finement et l’ensemble s’enchaîne en pleine cohérence musicale, gardant toujours une composition de qualité susceptible de plaire aux oreilles les plus subtiles.

Les 9 titres de la galette sont plutôt homogènes ; bien que je retienne quelque morceaux tels que Symbolic, Crystal Mountain et Misanthrope ; et forment un tout très captivant.
Alors Symbolic est il à la hauteur d’ Individual Thought Patterns ? Peut être bien, cela est une question assez subjective. Quoi qu’il en soit il est une contribution plus que notable au patrimoine Death Metal !

R.I.P Chuck



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illarsen - 29 Décembre 2013: J'attend lalbum. je l'ais acheté sur internernet, je pense qu'il ne vat pas arriver trop vite. Il faudrat que j'aille le chercher.
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Commentaire @ Kuroikarasu

29 Novembre 2004
Ahhh Death, tout un symbole (et hop, un petit clin d’oeil au titre de l’album...et là je ne suis pas mécontent de moi!!) dans le monde du metal extrême et une certaine nostalgie chez moi à l’écoute de ce groupe fabuleux (malheureusement dissous à cause de la mort de son leader charismatique Chuck Schuldiner le 13 décembre 2001) qui m’a poussé dans les bras du dieu metal...Cela ne me rajeunit pas mais ça n’est pas le propos ici...
Symbolic, c’est sans aucun doute un des trois meilleurs albums de ce groupe qui a posé les fondations du death metal dans les années 80. Tout est grandiose ici : des riffs précis, rapides et violents, avec des solos à la guitare phénoménaux, une batterie qui alignent les « beats » surpuissants avec la régularité d’un métronome, des vocaux grommelés qui collent parfaitement à l’ensemble et des paroles engagées, incisives et directes. Cet album se situe entre la brutalité de « Scream Bloody Gore » et la noirceur désespérée de «Human » et se veut un miroir de l’Humanité. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat que l’on y voit n’est pas très encourageant et rassurant sur le genre humain, tant le constat est sombre et amer... (un peu à la manière de Napalm Death qui entretient la flamme d’un death metal engagé et qui continue de dénoncer la connerie humaine...).
Voilà, que dire de plus, Death, c’est Death et un album pareil se passe aisément de commentaires tant on s’approche de la perfection musicale. Si vous cherchez encore d’où vient l’inspiration d’une multitude de groupes actuels, et bien écoutez Death et vous comprendrez. Des morceaux comme « Tolerance zero », « Misanthrope » ou encore « Empty words » sont tout bonnement indispensables et n’ont pas pris une ride malgré leur statut de classiques absolus. Et dire que ça a déjà presque dix ans...

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radicalmat - 09 Janvier 2008: je suis tombé sur ta chronique...et qu est ce que tas raison....snif
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