Scream Bloody Gore

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18/20
Nom du groupe Death
Nom de l'album Scream Bloody Gore
Type Album
Date de parution 25 Mai 1987
Produit par Randy Burns
Enregistré à Music Grinder Studios
Style MusicalDeath Metal
Membres possèdant cet album938

Tracklist

1.
 Infernal Death
 02:54
2.
 Zombie Ritual
 04:35
3.
 Denial of Life
 03:38
4.
 Sacrificial
 03:43
5.
 Mutilation
 03:30
6.
 Regurgitated Guts
 03:47
7.
 Baptized in Blood
 04:32
8.
 Torn to Pieces
 03:38
9.
 Evil Dead
 03:02
10.
 Scream Bloody Gore
 04:35

Bonus
11.
 Beyond the Unholy Grave
 3:05
12.
 Land of No Return
 2:59

Durée totale : 43:58

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Death

  • Zombie Ritual | Death
  • Denial Of Life | Death
  • Sacrificial | Death
  • Mutilation | Death
  • Regurgitated Guts | Death
  • Baptized In Blood | Death
  • Torn To Pieces | Death
  • Evil Dead | Death
  • Scream Bloody Gore | Death
  • Beyond The Unholy Grave | Death
  • Land Of No Return | Death
  • Infernal Death | Death


  • Chronique @ Fabien

    25 Fevrier 2008
    Mantas démarre en Floride en 1983, autour de Kam Lee et Rick Rozz, rapidement rejoints par Chuck Schuldiner. Subissant l’influence de Mötörhead et Venom dans ses premières années, le groupe change véritablement son approche fin 1984, lorsque Chuck débarque avec la démo de Possessed sobrement intitulée Death Metal. Séduit par la lourdeur et la brutalité inédite du combo californien, le trio change son patronyme en Death, bien décidé à jouer ce style à l’appellation sans équivoque.

    Mais, faute au leadership de Chuck sans cesse croissant, Kam & Rick quittent le groupe, se consacrant peu de temps après à Massacre, le rival de Death. Chuck voyage alors entre la Floride, la Californie et le Canada, à la recherche des bons musiciens, s’associant tour à tour avec Eric Brecht (ex-DRI), Matt Olivo et Scott Carlson (Repulsion), ou encore avec le team de Slaughter, qui impressionne le jeune leader avec le thrash rapide et intraitable de sa démo Surrender Or Die.

    Chuck trouve enfin son âme soeur en 1986, s’associant en Californie avec le batteur Chris Reifert. Le duo enregistre en mars la redoutable démo Mutilation, qui lui vaut enfin la signature du contrat tant recherché, avec le jeune label Combat, à l’origine de la sortie du culte Seven Churches de Possessed. Rapidement, Le duo s'embarque en Floride pour les sessions de son premier album, mais devant le désastre (relatif) accompli, sans même avoir enregistré les lignes vocales, il retourne finalement en Californie en novembre 1986, pour de nouvelles sessions aux Music Grinder Studios, sous la houlette du fameux Randy Burns (Possessed). Scream Bloody Gore est enfin né, prêt à répandre son deathmetal en mai de l’année suivante.

    Impeccablement mis en valeur par la pochette d’Edouard Repka (Megadeth), Death délivre un deathmetal sans compromis, marquant cette fois une césure nette avec le thrashmetal, scène avec laquelle Possessed ne s’est jamais pleinement affranchi. Sur les rythmiques lourdes et tapageuses de Reifert, les riffs de Chuck sont simples, mais suffisamment techniques pour rendre la galette parfaitement crédible. Ses vocaux sont en outre d’un guttural effrayant, lâchant des paroles ouvertement gores, en opposition avec les propos sataniques de Venom, Slayer ou Possessed. Evil Dead, Regugitated Guts sont ainsi autant de morceaux aux thèmes gores directement inspirés par les films de Sam Riami ou de Luciano Fulci, contribuant ainsi à la pleine identité du style de Death à cette époque.

    Si certains titres de Scream Bloody Gore restent basiques, à l’image d’Infernal Death, d’autres sont en revanche plus recherchés, à l’instar de l’intemporel Zombie Ritual ou des incisifs Sacrificial et Baptized In Blood, montrant déjà tout le potentiel de son jeune compositeur, et sa capacité à effectuer des soli aussi tranchants que personnels. Enfin, la production de Randy Burns complète brillamment le tableau, apportant une puissance toute particulière aux guitares, et mixant l’ensemble avec beaucoup de clarté.

    Alors que Seven Churches impressionne en octobre 1985, posant les bases du deathmetal, Scream Bloody Gore enfonce littéralement le clou un an et demi plus tard, alourdissant considérablement le style, et le transformant en une machine gore effroyable, servie par le guttural terrifiant de Schuldiner. Grâce au contrat de Combat Records, l’album s’impose en véritable détonateur de cette scène extrême, répandant son death gore aux quatre coins de la planète, et suscitant dès lors un nombre de vocations désormais incalculable.

    Fabien.

    16 Commentaires

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    albundy57 - 06 Juillet 2009: Un album monumental fait par un GRAND monsieur qui aura donné ses 1ères lettres de noblesse au death old-school et qui nous a quitté trop tôt!!! R.I.P. Chuck!!! "Scream bloody..." est une claque du début à la fin et on ne compte pas les titres magistraux de ce skeud: "evil dead" "zombie ritual" "beyond the unholy grave".... bref une pièce maitresse du monument death-metal à posséder impérativement et à ré-écouter à s en faire péter les écoutilles! Les MAITRES absolus en matière de "racines"avec POSSESSED , MASTER et MORBID ANGEL !!!
    choahardoc - 24 Décembre 2010: Copié à l'infini, inégalable, SCG a redéfini le style! Cet album impérial, joliment chroniqué dans ces colonnes, marque l'Histoire du Metal au fer rouge. Merci Chuck pour cette oeuvre éternelle, prélude à un répertoire délirant de variété et d'originalité...
    1001nuits - 03 Fevrier 2020:

    Mon premier album de death à 16 ans. Ce fut le no return album :) Quasiment au même moment que mon premier Bathory, death et black.

    Un grand moment que j'ai toujours plaisir à écouter !

     
    Madness77 - 11 Avril 2020:

    Un des plus grands albums de death metal de tous les temps bon ce n'est pas très original mais que dire d'autre si ce n'est à tous ceux qui ne l'ont toujours  pas dans leur collection de l'acheter illico 

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    Commentaire @ cacaman

    17 Août 2005
    Voilà comment tout est arrivé. Un gamin de 16 ans, Chuck Schuldiner, forme Mantas (en effet, ça sent le fan de Venom) fin 1983 en Floride. Je ne m'étendrai pas sur les changements de line-up et sur les regards moqueurs jetés sur ce groupe si extrême (qui empêchèrent les jeunes fous de parcourir les salles du coin). Toujours est-il que si Possessed, un combo de San Fransisco, a dressé les plans du death metal, c'est bien Mantas, vite rebaptisé Death, qui posa la première pierre avec une série de démos d'une violence inouïe ("Death by Metal", "Reign of Terror", "Infernal Death" et autres "Mutilation"). Le principe? Très simple. On prend les bases du thrash, à savoir rythmes rapides, chant agressif et guitares tranchantes, puis il suffit d'accélérer encore le tempo, de transformer la voix en hurlements gutturaux vomissant des textes morbides et d'alourdir le son des instruments. Et cela donne une apocalypse sonore : le death metal est né!

    Après un succès underground incontestable, le parachutage de ce "Scream Bloody Gore" déclencha l'hystérie dans les jouvencelles oreilles des amateurs de la NWOBHM. Objectivement, en reniant l'impact incroyable de ce missile dans le monde du metal, "Scream Bloody Gore" est musicalement et textuellement assez limité, même drôle en un sens. Effectivement, que dire devant des refrains aussi poétiques (Mutilation : you must die in pain you must die in pain you must die in paiiiiiin, Mutilation Mutilation Mutilation Mutilation Mutilation mutilatioooon ; Torn To Pieces : tooooorn to pieces tooooorn to pieces tooooorn to pieces tooooorn to pieces ; Evil Dead : eviiiiiiil dead eviiiiiiil dead eviiiiiiil dead eviiiiiil dead ; et j'en passe) et devant une telle ressemblance entre les compos, qui adoptent en vrac structures équivalentes, riffs ultra rapides peu discernables, vocaux dégobillatoires, et soli cacophoniques. Cependant, on sent qu'une marge d'évolution exceptionnelle est camouflée sous quelques riffs costauds à jouer et quelques catching melodies (intro de Evil Dead sur laquelle on remarque une mise en place approximative – que c'est touchant! La fougueuse jeunesse est pressée d'accélérer! - , les étonnants break et solo de Scream Bloody Gore et l'aboutie Zombie Ritual, devenue classique parmi les classiques).

    Amis mélomanes, un bon conseil : fuyez cet exutoire qui a tout de même le mérite d'exister lorsqu'on veut passer ses nerfs sur autre chose que le chien. Mais "Scream Bloody Gore" est avant tout le début au ras des pâquerettes, à tombeau ouvert, d'une formidable aventure musicale qui se terminera dans de hautes sphères. A découvrir et à suivre, donc.

    87 Commentaires

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    tormentor - 09 Fevrier 2011: Ah bah t'as quand meme de bon gout ta liste est pas mal moi Atheist j'adore et je ne comprends pas d'ailleur qu'on appelle ça tehcno-death enfin bon.. on dit bien que Machine head c'est du thrash! Pestilence ça cartonne! Cause of death vite fait jpréfère Slowly we rot et the end complete. Covenant et necrotism supers albums. Tous les death bien evidement c'est des bombes par contre Opeth j'aime pas du tout.
    A la votre aussi! Vive le old-school!!!
    tormentor - 09 Fevrier 2011: 9a fait du bien de parler musique enfin sans trop de prise de bec! Putain on est tous des metalleux bordel!! Tyus
     
    cacaman - 10 Fevrier 2011: @karnivormetal : bordel de merde mec, je me tue à vous dire que je n'aime PAS forcément QUE le tech-death, et tu t'étonnes de voir des trucs plus basiques dans ma liste? Et certes je critique SBG, mais je lui trouve AUSSI des bons côtés, il serait peut-être temps, au bout de 84 coms, de l'accepter!
    Sérieux, tu réponds à côté de la plaque quasiment à chaque fois. Avoir un raisonnement complexe ne veut pas dire être opportuniste. Et puis lire mes messages sans les déformer, ça aide pas mal aussi.

    Quant à Spawn Of Possession et compagnie, c'est un tech-death qui est relativement éloigné de celui d'Atheist, si tu t'y connais en death metal ça ne t'aura pas échappé. Le tech-death old school à la Atheist, Nocturnus et compagnie, c'est le meilleur selon moi. Les nouveaux groupes de tech-death j'aime assez, mais il y a beaucoup plus de blasts, la prod est énorme voire étouffante, il n'y a pas un millimètre cube d'air libre. Pour moi ce sont de bonnes raisons pour avoir du mal à écouter un album entier d'un seul coup.

    Capiche?
     
    cacaman - 10 Fevrier 2011: Ceci me paraît être une bonne conclusion. Merci pour votre participation (sauf le troll Ihopeyoudie plus haut), mine de rien j'ai bien ri également, même si je suis passé par des états plus énervés ;)
    A la vôtre.
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    Commentaire @ Kuroikarasu

    13 Décembre 2004
    Ainsi dire l’album fondateur d’un courant entier du metal, à savoir le death. Lors de sa sortie en 1987, peu de personnes avaient déjà entendu un tel niveau de brutalité, exceptés peut-être les amateurs de l’autre grand précurseur de ce mouvement que fut le groupe Possessed, mais à un niveau moindre cependant. « Scream Bloody Gore », c’est toute l’essence du death metal dans un album. Mais ironiquement, il faut bien dire que ce petit bijou ne sonne plus vraiment death quand on voit le niveau de brutalité atteint de nos jours par des Morbid Angel ou Cannibal Corpse... Personnellement, je trouve que la musique jouée par C. Schuldiner et ses amis sur cette galette ressemble plus à du thrash très rapide (limite speed) et surtout très violent, posant les bases de leur futur style. Evidemment, tout cela est fantastique, de par la complexité des compos et la qualité d’exécution des musiciens.
    Tout est énorme : les riffs rapides et destructeurs, la batterie ressemblant à du pilonnage, et surtout une voix grommelée agressive et menaçante, transformant ce thrash metal en quelque chose de plus direct, j’ai nommé le death metal... et put***, c’est bon !! La plupart du temps, les rythmiques sont extrêmement rapides et, ô bonheur, d’un seul coup, on a droit à un solo mid-tempo de Chuck, et là franchement, il n’y a plus grand-chose à faire si ce n’est d’écouter « religieusement » le maître. Un merveilleux album que l’on réécoute de temps en temps et qui se bonifie toujours avec le temps. Un sacré choc à l’époque et encore aujourd’hui.
    Tous les titres sont bons, que ce soit entre autres « Zombie ritual », « Mutilation » ou encore et surtout « Evil dead » avec son intro mélodique somptueuse suivi du cri de C. Schuldiner qui vous explose à la figure sous la forme de deux mots : evil deaaaaddddddddd.
    Waouhhhh !!

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    god_of_emptiness - 01 Août 2006: autant le dire tout de suite, pour moi "Scream Bloody Gore" est une vérsion plus mélodique mais aussi plus guturale au niveau de la voix et plus gore au niveau des thémes abordés de "Seven Churches" de possessed, ces derniers ont fortement influencés chuck et ont donné le nom du death metal - tiré de la chanson death metal sur "Seven churches" - contrairement à ce que pensent laplupart d'entre nous.
    mai ce qui pourait sembler rébarbatif ( la répététivité des riffs) est au contraire hyper défouloir, pour avoir rejoué l'album en entier dans un concert organisé pour le 4éme anniversaire de la mort de shuck schulinder.
    cet album est une sorte de défouloir pour guitaristes et metalleux frustrés lol
    die haaaaard
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    Commentaire @ Stan_

    04 Janvier 2008
    Scream Bloody Gore le premier album composé par le regretté Chuck Schuldiner, la seule tête pensante de Death.
    Premier album tout simplement déja culte pour un groupe tout aussi culte. Un groupe qui sous la direction d'un seul homme a repoussé les frontières de l'extrème et contribué à créer un nouveau style de métal : Le Death Metal.
    Peut on pour autant dire que Scream Bloody Gore est le premier album de Death Metal?

    L'album démarre sans fioritures sur un énorme "DIE! DIEEE!!!" hurlé sur un riff lourd qui ne vas pas tarder à s'emballer pour nous en mettre littéralement plein la tête sur une voix gutturale arrachée (chant totalement nouveau à l'époque et qui encore aujourd’hui repousse beaucoup de monde). Les bases du Death sont bien là.
    Les paroles inspirées du folklore des films d'horreurs de série B sont toutes aussi gores et agressives les unes que les autres et étaient les premières du genre à l'époque (On était déjà prévenu avec la pochette et le titre de l'album).
    Les chansons s'enchainent vite et les grands classiques de Death aussi, comme Zombie Ritual ou Denial Of Life.
    Le format de chaque morceau est assez classique en ce sens qu'ils sont semblables au schéma d'une chanson Thrash basique (En gros: Intro, Couplet, Refrain, Solo, refrain, tout ça à toute vitesse).
    Pourtant Scream Bloody Gore force les traits du thrash, avec déjà une grande technicité, en particulier dans les solos (Evil Dead) et une atmosphère au comble du sombre. Tout est à l'extrème, certaine chansons rendraient hystérique avec les cris aigus perçants de Chuck (Mutilation). Finalement cette brutalité finit par être presque lassante de par la construction des chansons restant désespérément linéaire, il n'y a aucun ralentissements, il y a trop peu de touches mélodiques (bien que déjà présente).

    Scream Bloody Gore est un album violent, très influencé par le thrash mais qui a su s'affranchir grâce à une originalité qui restait à affirmer. Il n'en reste pas moins un album complètement culte et probablement l'un des meilleurs de la fin des années 80 et du Death Metal old School.

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    albundy57 - 30 Janvier 2011: Culte en effet!

    Chronologiquement parlant, la "paternité" du death est plutôt attribuée à POSSESSED et MASTER, ayant tous deux sorti leur 1er opus en 1985.

    Par contre mon cher Stan, fais gaffe à cette piote faute d'orthographe malheureusement trop fréquente chez pas mal de gens: dans "thrash', tu as omis le "h"après le "t".

    Je ne t'apprendrai rien en te disant que sans "h" cela a une toute autre signification, ha ha!

    Merci pour ta chro et cul-sec!
    tormentor - 11 Fevrier 2011: T'as oublié Tooooooorn to piiiiiieeeses!
    ça dépote grave! Cultissime!
    tormentor - 11 Fevrier 2011: Excuse! Honte à moi! a la tienne aussi! pour moi c'est pareil ce disque un bijou
    tormentor - 11 Fevrier 2011: thank you man! Oueh c'est cool de discuter ensemble sur ce metal qu'on aime temps!
    Old-school forever!
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