Stadiae II

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13/20
Nom du groupe Bog Morok
Nom de l'album Stadiae II
Type Album
Date de parution 2005
Style MusicalCyber Metal
Membres possèdant cet album3

Tracklist

1. No Fate 04:40
2. Exile 03:52
3. New Gloom 03:54
4. Stadiae II 04:44
5. Five Degrees 05:58
6. Diatribe 03:47
7. No More 04:00
8. Nyctalopia 04:43
9. D - K 04:12
10. Sleepless 06:40
11. Second Wind 00:30
Total playing time 41:04

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Bog Morok


Chronique @ Matai

24 Janvier 2013

Cet opus met en avant un groupe plutôt inspiré, mélangeant les genres de façon intéressante

Bog Morok fait partie des groupes d'indus russe à la durée de vie la plus longue. En effet, le quatuor, originaire de Rybinsk, est actif depuis 1997 et sort des albums ou mini-albums à intervalles réguliers. Démarrant dans un style doom/death avec quelques démos et l'opus « Azoic », le combo s'est vite dirigé vers une musique plus futuriste, plus dans l'air du temps, avec l'opus de transition « Stadiae II » en 2005, marquant un pas en avant dans la carrière de la bande à Morok. Ici, on dénonce la société moderne grâce à un mélange d'indus, de neo metal, et d'éléments cybernétiques.

Après une signature chez CD Maximum, c'est vers More Hate Productions que se dirige Bog Morok après avoir pénétré les Flammenform Studio pour le mixage et la masterisation. « Stadiae II » montre un quatuor très en forme dans un registre différent, alternant très régulièrement les passages agressifs et les passages plus atmosphériques. Dès « No Fate », on devine immédiatement vers quel chemin se dirige les Russes, un indus à la Spineshank teinté de neo à la Korn, d'éléments tordus à la Devin Townsend et d'autres plus expérimentaux à l'image des groupes de cyber metal actuels. Morok insiste beaucoup sur son chant tandis que les guitares usent de riffs bien placés, soutenus par les éléments électroniques.

On découvre, si on peut dire, une version légèrement moins extrême et plus accessible du travail d'Headphone Killazz. L''électronique a une grande place sans étouffer l'agressivité des guitares et le tranchant des vocaux. Avec un rythme plutôt varié, on découvre plusieurs humeurs et plusieurs ambiances, du futuriste au pessimiste en passant par la tristesse et la haine, sans oublier les refrains qui rentrent plutôt rapidement. On découvre des titres moins puissants et plus linéaires tels que « New Gloom » et « Diatribe », qui ne déclenchent rien en nous. A contrario, certains sont très bien pensés, tels que « Exile » ou « No More », efficaces et dynamiques, ou « Stadiae II » et « Sleepless », plus lents, certes, mais atmosphériques et très cybernétiques dans l'esprit : mécanique, froid et futuriste, on est embarqué dans le monde de Bog Morok.

Bog Morok ne s'est pas loupé du côté de l'indus. Même si l'opus est inégal, il met en avant un groupe plutôt inspiré, mélangeant les genres de façon intéressante. Dommage toutefois que le groupe manque de distribution car il mériterait d'être diffusé en dehors de sa Russie natale.

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