Shout at the Devil

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18/20
Nom du groupe Mötley Crüe
Nom de l'album Shout at the Devil
Type Album
Date de parution 26 Septembre 1983
Enregistré à Cherokee Studios
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album604

Tracklist

1.
 In the Beginning
 01:14
2.
 Shout at the Devil
 03:14
3.
 Looks That Kill
 04:07
4.
 Bastard
 02:53
5.
 God Bless the Children of the Beast
 01:30
6.
 Helter Skelter (The Beatles Cover)
 03:12
7.
 Red Hot
 03:21
8.
 Too Young to Fall in Love
 03:35
9.
 Knock 'Em Dead, Kid
 03:43
10.
 Ten Seconds to Love
 04:18
11.
 Danger
 03:51

Durée totale : 34:58

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Mötley Crüe


Chronique @ Eternalis

01 Décembre 2008

A bien y regarder, je pense que l’on peut dire que ce "Shout at the Devil" est un classique lorsque l’on s’aperçoit du nombre assez incroyable de reprises tirées de ce second opus (la version death de Defleshed sur "Red Hot" est particulièrement savoureuse !). Largement plus agressif, technique et animal que ne l’est "Too Fast for Love", cet album est surtout celui qui reste pour beaucoup le meilleur du groupe pour ceux ne pensant pas qu’il s’agit du premier ou de "Dr Feelgood".

On sent que les membres ont tous gagné en maturité sur leur instrument respectif, notamment Mick Mars qui pond des solos brillants sur pas mal de titres, dont le tubissime titre-track ouvrant le disque après la légendaire "In the Beginning" (et sa narration). Sur ce morceau, il y a tout ce qui a fait, fait et fera le succès du Crüe par la suite : des riffs épais et facilement assimilables, une basse en béton armé, une batterie se réservant certes le strict minimum (d’un point de vue purement musical) mais avec une frappe d’une lourdeur pachydermique, et surtout la voix de Vince Neil, pouvant flirter autant des graves aux notes plus criardes en passant pas des cris suraigus dont lui seul à le secret. Le refrain de ce premier titre vaut à lui seul la possession de ce disque, un refrain scandé, hurlé par un nombre inimaginable de foules à travers le monde (SHOUT ! SHOUT ! Shout at the Devil !!!) et connu de presque tous métalleux se respectant. Mais l’album ne se résume pas qu’à ça, bien heureusement. "Looks That Kills", également hit parmi les hits est une perle inoubliable, avec ses côtés plus punk, la fameuse reprise des Beatles "Helter Skelter", où encore le vindicatif "Bastard" restent des morceaux possédant un halo de grâce (le mot est sans doute mal choisi mais c’est le premier me venant à l’esprit !) en faisant des instants simplement cultes.

Bien que cet album soit moins magique que le précédent, mis à part sur le magnifique "Too Young to Fall in Love", plus mélodique et au chorus de guitare claire superbe, rappelle la beauté des ballades du premier opus. Mais il n’était pas question à l’époque de faire de quartier, le but recherché et avoué était la puissance, la crasse et la furie (qui leur vaudra leur premier disque de platine), et cela s’entend encore parfaitement plus de vingt ans après.

La suite fait également partie de l’histoire…

30 Commentaires

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OVERKILL77 - 24 Janvier 2012: Je me suis matté quelques videos du Crüe, cet aprés-midi, et je me suis fendu la gueule sur "Look That Kill"

Sans déconner, on avait peur de rien dans les années 80... Hi Hi !!!

Les mecs, torses nus, épais comme 4 tranches de Herta... avec la torche à la main, essayant tant bien que mal de maitriser un troupeau d' Amazones... Non, sans déconner, rien que d'y repenser, je pleure de rire, et au sens propre.
Reigoth - 04 Décembre 2012: je ne connais pas toute la disco des crue, mais celui-là est mon préféré.
angus107 - 13 Mars 2023:

Après un "Too fast for love prometteur", Motely Crue sort un très grand album de Hard Rock, des riffs simples mais efficaces.

18/20

gregbond1 - 04 Avril 2023:

Le meilleur de Mötley Crüe !!!!

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Chronique @ megalex1986

15 Mars 2012

Une décennie de gloire s'offre à eux, et ils ne vont pas se gêner...

Si le premier album du Crüe se voulait novateur et original dans l'ensemble, possédant un coté expéditif et incisif quasiment unique à l'époque, le succès commercial n'était malheureusement pas au rendez-vous. Avec seulement 20 000 copies vendues, le jeune groupe californien est encore bien loin du futur de Rockstar tant souhaités par les membres. Cette production plus qu'approximative, ces solos foireux et ce chant limite pathétique n'auront pas plu au public malgré cette magie démentielle. Le combo de Hard Rock se devait de faire quelque chose pour s'élever de la masse. Et à une époque où s'effondrent les plus grands groupes de Hard Rock et où une nouvelle vague de groupes californiens toujours plus violents et rapides commencent à émerger afin d'instaurer un nouveau style se situant aux antipodes du Hard Rock Glam que Mötley Crüe (Metallica, Slayer,...), ce dernier va sortir l'œuvre qui s'imposera comme le disque ultime du Hair/Glam Metal... Enregistré aux Cherokee Studios d'Hollywood en Californie, produit par Tom Werman (Twisted Sister, Poison) qui travaillera avec le groupe jusqu'à Girls, Girls, Girls, et mis sur le marché par Electra Records, Shout at the Devil (rien que le nom annonce déjà la claque) grimpe à la 17ième place des chartes devenant rapidement disque platine. Dès sa sortie les critiques sont partagées, certains crient au génie pur, hypnotisés par cette fougue phénoménale tandis que d'autres crachent volontiers sur ce groupe miteux dont le niveau musical frôle le zéro. Cela ne ralentira cependant pas le succès de l'album qui s'avère être la révélation du Hard Rock 80's, car si le premier montrait déjà une personnalité unique, ce second disque fera exploser le style au niveau international.

En plus de cette personnalité fortement marquée musicalement, il serait bien triste de ne pas mettre l'accent sur les tenues plus qu'étranges des Californiens. Cuirs, bracelets cloutés, peintures au visage,... Bref le groupe fera autant d'écho par son gout vestimentaire plus que douteux que par sa musique, la pochette illustrant parfaitement cela. On est pourtant loin du coté efféminé de Poison sur son premier album, et bien ça ce sera pour le suivant. On enchaine de suite avec l'intro (qui ne sert pas à grand chose soit dit-en passant) pour débuter enfin le premier véritable morceau, le dévastateur titre éponyme (Shout at the Devil). Culte à en mourir, ce morceau représente à lui seul l'évolution du Crüe : des riffs plus lourds, une voix plus agressive (finit les couinements d'adolescent contrairement) sans pour autant sonner juste, un solo minimaliste doublé d'un faux raccord,... Bref si au point de vue technique rien n'a changé (bon sur une échelle de 10, on passe de 4 à 5 depuis le dernier opus), le son par contre se trouve amélioré. Beaucoup plus brut, plus orienté Heavy Metal, l'apport du label se fait sentir par rapport à un Too Fast for Love approximatif dans le son. On garde le coté ultra-provocateur au niveau des paroles et vestimentaire tout en rajoutant une légère dose de pseudo-satanisme (pentacles,...), et malgré tout ça, la magie opérant sur le premier opus est toujours de mise, mis à part qu'ici l'ensemble se veut beaucoup plus percutant.

Après cette mise en bouche, le groupe continue sa folie destructrice enchainant les tubes sans faiblir. L'efficace Looks That Kill (et son clip... Bon on va leur pardonner c'était les 80's) avec son riff d'une simplicité tellement étonnante que ça ferait rêver tous les gosses voulant devenir Rock Star et pourtant dépités par les solos de Jimmy Page et Van Halen. Si le combo californien fait preuve d'une fougue toujours aussi inépuisable, il sait pourtant dévoiler toute sa tendresse sur la pièce magnifique du nom de God Bless the Children of the Beast pourvu d'un solo délicieux, épuré, d'une douceur incroyable et encore une fois d'une simplicité digne d'un débutant. Jamais instrumental n'aura aussi bien illustré le fait que l'émotion ne se dégage pas uniquement que par la technique. On s'extasiera aussi sur la superbe reprise des Beatles (que je préfère personnellement à l'originale), et l'entrainant Red Hot pour enfin s'attarder sur l'immense Too Young to Fall in Love, une symbiose parfaite entre un riff imparable et une mélodie inoubliable, avec toujours cette voix de Vince toujours aussi touchante. Il est à noter dans un tout autre domaine, que c'est à partir de cet album que le PMRS commença sa croisade contre le groupe, proscrivant par la même occasion la chanson Bastard pour incitation à la violence. Cette sainte année 1983 marqua le début du succès du Glam Metal porté par des groupes tels que Twisted Sister, Ratt,... Ainsi que le groupe dont il est question dans cette chronique. Certifié 4 fois disque platine au total, c'est sur cet album que le succès incroyable du groupe va commencer, ainsi que tous les déboires les concernant. Une décennie de gloire s'offre à eux, et ils ne vont pas se gêner...

Sex, Drugs and Rock N' Roll...

18 Commentaires

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judasblade - 29 Avril 2012: Quelle époque ! Album magnifique. La chronique est à la hauteur.

Plus proche du Heavy que du Hard. J'ai décroché définitivement après ces 2 premiers albums que j'adore. Pour ma part, je n'ai jamais retrouvé la même magie ensuite.

Au rayon chance, le plus verni a été le batteur, à plusieurs reprises un des nichons de Pamela aurait pu exploser...
Chab - 13 Octobre 2012: Un album vraiment excellent ! Des hymnes à foison avec "Shout At The Devil", "Looks that Kill" ou encore la reprise des Beatles !
Reigoth - 04 Décembre 2012: Le meilleur des crue pour moi.....
nicko11 - 18 Mars 2015: Très bon album qui a définitevemment lancé Mötley sur la route du succès. Pas vraiment de point faible et des "imperfections" qui font aussi le charme du disque.
Petite précision: le 1er opus "Too Fast For Love" ne s'est pas vendu à 20.000 exemplaires seulement. En fait, il a d'abord été pressé à 20.000 exemplaire sur le label du Crüe et tout a été vendu. Ensuite, Elektra a fait remixé l'album qui s'est très vite vendu à plus de 100.000 exemplaires. Dans "The Heroin Diaries", Nikki apprend en 1987 que "Too Fast" atteint le million d'exemplaires vendus. :-)
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