Rising

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18/20
Nom du groupe Rainbow
Nom de l'album Rising
Type Album
Date de parution 17 Mai 1976
Produit par Martin Birch
Enregistré à Musicland Studios
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album525

Tracklist

1.
 Tarot Woman
 06:04
2.
 Run with the Wolf
 03:43
3.
 Starstruck
 04:08
4.
 Do You Close Your Eyes
 03:02
5.
 Stargazer
 08:32
6.
 A Light in the Black
 08:11

Durée totale : 33:40

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Rainbow


Chronique @ frozenheart

26 Avril 2015

Au pied de cet arc-en-ciel, un trésor vous attend...

C'est après une longue réflexion que je me lance dans l'écriture de cette chronique concernant le groupe Rainbow qui, à la base, se voulait être un hommage à la fois à Ronnie James Dio et au chef-d'oeuvre qu'est "Rising" bien sûr ! Plus encore, "Rising", à mon sens, se trouve être le meilleur album de la discographie du groupe à ce jour.

Pour la petite histoire, en 1975, Ritchie Blackmore, alors guitariste du groupe Deep Purple, quitte celui-ci. Il revient un an plus tard avec un projet solo dont il en sortira un premier album intitulé "Ritchie Blackmore's Rainbow", donnant le poste de chanteur à un inconnu : Ronnie James Dio. L'album sera enregistré sous la houlette de Martin Birch, connu pour son travail au sein de formations telles que : Deep Purple, mais aussi Whisbone Ash et Whitesnake, sans oublier Iron Maiden un peu plus tard.

En 1976 sort l'album "Rising " mais sous le nom de Rainbow, avec toujours Martin Birch derrière les consoles. Cet album représente, selon moi, la quintessence du Hard Rock de la fin des années 70 : Musique inspirée, chant harmonieux, Ronnie James Dio en pleine possession de son organe vocal, sans oublier des compositions tenant la route. Le tout est accompagné de guitares au toucher limpide de Ritchie Blackmore, à l'aise dans tous les registres.

N'omettons pas non plus le line-up composé de musiciens plutôt expérimenté et considéré à l'époque comme la dream team en matière de Hard Rock. Imaginez Ronnie James Dio (ex- Elf, Ronnie and the Prophets) au chant, Cozy Powell (ex-Jeff Beck Group, Bedlam etc.) à la batterie, dont le professionnalisme n'est plus à démontrer, Jimmy Bain (Wild Horse) à la basse qui, dans les années 80, suivra Ronnie James Dio en solo, sans oublier l'emblématique et talentueux claviériste Tony Carey, plutôt connu pour ses travaux en studio, et nous avons là une formation redoutable et efficace!

L'album débute sur une intro aérienne aux claviers, annonçant le premier titre "Tarot Woman" rythmé par la frappe puissante et précise de Cozy Powell. Ajoutez à cela de superbes lignes vocales, sans oublier des parties de guitares majestueuses et dynamiques, et vous avez là un titre taillé pour le live.

Quand, "Stargazer", il est sans aucun doute l'un des titres le plus connu de l'arc-en-ciel et le plus long de l'album avec ses huit minutes vingt-sept au compteur. On appréciera les touches orientales des guitares et le côté épique du morceau où chaque musicien donne le meilleur de lui-même. Et que dire de ce final en apothéose où les guitares sont une nouvelle fois mises à l'honneur le tout accompagnées du prestigieux orchestre philharmonique de Munich ? Une prouesse pour l'époque! En 1976, Rainbow ou plus précisément Ritchie Blackmore aurait-il inventé le Metal Symphonique ? Autant dire que Stragazer restera, à mes yeux, le meilleur titre de la carrière du groupe toutes époques confondues voire un chef-d'œuvre à lui seul!

Ainsi, au fil de l'écoute nous retiendrons le mid tempo « Run With The Wolf « au refrain imparable soutenu de guitare dynamique et finissant en apothéose. Quant à "Startruck" c'est sans nul doute le titre le plus "purpullien" dans sa structure où, là encore, les guitares de Blackmore font des merveilles.

D'autres titres de haute volée et immédiats parsèment cet opus à commencer par l'énergique "A Light in the Black", à la rythmique galopante parée de lead guitares véloces avec un Ronnie James Dio au timbre plus âpre, disséminé ici et là d'ardente nappes de claviers enlevés. Que dire du jeu de guitares de l'homme en noir ? Il vous suffit d'écouter ce riffing incisifs et les nombreux solos impressionnants de dextérités ainsi qu'un duel guitare/claviers de folie nous rappelant les grandes heures de Deep Purple lors de ces légendaires joutes musicales entre Ritchie Blackmore et Jon Lord. N'omettons pas non plus le court "Do you Close Your Eyes" au refrain qui ne vous quittent plus et qui de l'avis de votre illustre serviteur s'avère être le titre le plus immédiat et le moins convaincant de l'opus.

Au final, avec "Rising", le groupe Rainbow rentrera au Panthéon des groupes qui laisseront une marque indélébile dans l'histoire du Hard Rock, mais aussi du rock et la musique en général. Celui-ci nous montre, une fois de plus, des musiciens au sommet de leur art, dont une technique impossible à mettre en défaut et cela en moins de 35 minutes. Vous remarquerez aussi l'absence de ballades, le groupe privilégiant les titres directs et puissants et surtout cette aptitude à nous livrer des compositions hors-pair. S'ensuivra une longue tournée qui donnera naissance à un album live de légende "On Stage". Mais cela est une autre histoire...

19 Commentaires

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BoteM - 04 Mai 2015: Merci pour cette chro. Rien à ajouter, si ce n'est que cet album à sa sortie m'avait collé aux murs !!! Tout comme d'ailleurs le suivant (très différend toutefois) et même le premier qui est assez iconoclaste, mais néanmoins indispensable. Bref, album absolument incontournable et indispensable !!! Allez Ritchie, arrête un peu les ritournelles, certes très agréable, mais sois sympa...ressort nous la strato encore une fois...allez stp...fait le...
TDH75 - 06 Mai 2021:

Malgré sa réputation, « Rising » n’est pas un album culte pour moi.

Seuls les deux derniers titres peuvent être qualifiés d’exceptionnels, les autres sont bons voir excellents (« Run with the wolf » impeccable)  mais aussi parfois plus quelconques (« Do you close your eyes » pénible) .

Si on ajoute à cela sa durée minimaliste, on obtient un bon album de hard rock traversé de quelques flamboyances.

RockJensen - 17 Avril 2022:

Jolie chronique,

Un album fantastique...je me rappel l'avoir découvert pour la première fois en 2012, quelle claque à travers la gueule.

Tarot Woman m'avait scotché et impressionné dès les premières notes. Ce style et cette intensité spatiale épatante preuve du talent incontestable de Blackmore et puis ces notes vocales de folie emmenées par un Dio juste divin.

Ca reste quand même une sacré prouesse artistique de composer des monstres tel que Stargazer ou plus tard..."Gates Of Babylon". Tout est dit...de pur chefs d'oeuvres qui sont clairement des trésors à posséder absolument.

 

 

 

angus107 - 11 Décembre 2022:

Après un 1er album très prometteur, on attendait la confirmation. Avec ce Rising, on a plus que ça, on a la consécration, la perfection en matière de Hard Rock.

Des musiciens et un chanteur après seulement 2 albums, au sommet de leurs arts,  je dis: chapeau.

33 minutes pour 6 morceaux, c'est le seul regret qu'on peut avoir c'est court mais qu'est que c'est bon.

J'adore tous les morceaux, avec une préférence pour Stargazer qui est la perfection meme. Je pourrais l'écouter en boucle.

Petite anécdote: C'est le morceau qui m'a fait découvrir le Hard Rock à mon neveu, alors qu'il devait avoir 5 ou 6 ans. Il en a 45 aujourd'hui. Quand il rentrait dans ma chambre ou j'écoutais mes disques, je savais qu'il allait me demander de mettre ce morceau, il l'adorait. Ca ne nous rajeunit pas, mais quel bon souvenir.

Je cote rarement un disque 20/20 car pour moi la perfection n'existe pas.

Ici c'est pourtant le cas, donc 20/20

Long Live Rock 'n' Roll.

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Commentaire @ Midiane

29 Octobre 2007
Tout le monde connaît le grand Ritchie Blackmore. Si ce n’est avec Deep Purple c’est peut être grâce à Rainbow que vous le connaissez ou plus tard grâce à Blackmore’s Night dont j’ai déjà fait une chronique il me semble.
Après son départ de Deep Purple en 1975, le guitariste de talent décide de fonder son propre groupe : Rainbow.
Choisissant avec soin les membres de son nouveau bébé, ce n’est autre que le chanteur Ronnie James Dio qui le rejoint. Il complète une équipe déjà fort prometteuse avec Cozy Powell à la batterie, Tony Carey à la batterie et Jimmy Brain à la basse. Voila comment Rainbow débute dans le Hard rock, paré d’un line-up redoutable et qui sera très certainement une base d’inspiration certaine pour de nombreux groupes.

*

Après un Ritchie Blackmore’s Rainbow d’une qualité déconcertante pour un premier album (même si les bonhommes n’en sont pas à leur coup d’essai en matière de hard rock il faut bien l’avouer…) Rainbow nous offre un second album brillant, aussi bon, si ce n’est meilleur, que leur premier opus.
Cet album est relativement court, une trentaine de minutes réparties en seulement six titres, tous composés et écrits par Blackmore et Dio.

*

L’album débute avec Tarot Woman, de manière subtile, une longue intro au clavier, jusqu'à la reprise de batterie qui fait la transition et lance véritablement le morceau au bout de deux minutes. La voix de Dio alliée aux riffs dévastateurs de Blackmore dynamise le morceau sur 6 min et quelque. Ca commence déjà de façon musclée et ça va aller en crescendo jusqu’au dernier titre !

Pour le second titre, Run With The Wolf, la voix est parfaite, Dio se montre tout à fait à la hauteur une fois de plus. La mélodie et le refrain sont imparables et les riffs accrocheurs et dignes du talent de Blackmore. Ce morceau reste un basique, efficace, tout ce qu’on attend lorsqu’on écoute du Rainbow sans pour autant en faire un de nos hymnes.

On se dit qu’on aime cet album de plus en plus au fur et à mesure qu’on découvre les chansons. Starstruck est une petite perle dans tout ce qui se fait de plus classique !
Il a véritablement tout pour plaire, intro dynamique, refrain mémorisable, Dio et Blackmore qui savent exactement ce qu’ils font.
On adore !

Le quatrième morceau Do You Close Your Eyes, nous démontre la conviction certaine du groupe, qui débute comme tout morceau qui se respecte, rien de spécial à souligner. Ca reste très bon.

Avec Stargazer on commence vraiment à taper dans le brillant. C’est un de mes titres favoris dans cet album. Dio est magistral et fout des frissons. Le petit côté épique du morceau permet à tous de démontrer leur talent. Le refrain est divin.
8 minutes de génie, pas une seconde d’ennui, le morceau se termine en puissance grâce à la participation du Munich Philarmonic Orchestra.

Pour finir en apothéose, le groupe du Maître, nous offre un A Light In The Black de toute beauté.
Dio, sa voix fabuleuse, un claviériste surexcité, un batteur qui joue avec toute sa hargne, et encore une fois chapeau bas à Blackmore qui reste la pièce maîtresse du morceau avec des riffs à déterrer un mort.

*

Le morceau se termine et termine l’album et on se dit que… wouaa ça fait 30 ans que ça existe et pourtant on a rarement fait meilleur dans le style.
On regrettera la durée limitée de cet album mais rien d’autre. La voix de Dio est exceptionnelle, ça n’est plus à démontrer, pareil pour la technique de Blackmore, le jeu des autres membres est irréprochable et le tout nous donne un vrai trésor qui restera une référence. Non seulement dans la carrière de Rainbow mais aussi dans le Hard rock des années 80.

Midiane

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Midiane - 28 Juillet 2011: Et wi malheureusement. J'ai presque versé ma ptite larme quand j'ai appris. J'y croyait pas.
leatherface - 25 Mai 2012: je m'attarde sur rainbow depuis peu de temps (mieux vaut tard que jamais) , Blackmore montre ici toute sa musicalité et son style technique unique et inimitable , un grand grand monsieur de la guitare.
Lepard - 10 Janvier 2013: Pas le meilleur, la faute à des titres assez faciles tel que "Run With The Wolf" ou "Do You Close Your Eyes".
Par contre, je trouve que le chef d'oeuvre de cet opus reste "Tarot Woman" : introduction grandiose et spatiale, riff acéré, chant divin, batterie incisive... Le paradis, quoi.
samolice - 07 Janvier 2014: Merci pour la chro. "Tarot woman" est également mon titre préféré du disque mais "Stargazer" le suit de très prêt of course. Je trouve que "Run with wolf" sonne davantage comme le Dio solo que nous avons connu ensuite (exception faite du jeu caractéristique de Blackmore). Putain d'album!
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