Reverence

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17/20
Nom du groupe Parkway Drive
Nom de l'album Reverence
Type Album
Date de parution 04 Mai 2018
Enregistré à The Warehouse Studio
Style MusicalMetalcore
Membres possèdant cet album95

Tracklist

1.
 Wishing Wells
 05:03
2.
 Prey
 04:15
3.
 Absolute Power
 03:42
4.
 Cemetery Bloom
 03:10
5.
 The Void
 03:53
6.
 I Hope You Rot
 04:50
7.
 Shadow Boxing
 03:50
8.
 In Blood
 04:20
9.
 Chronos
 06:20
10.
 The Colour of Leaving
 03:19

Durée totale : 42:42

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Parkway Drive


Chronique @ Groaw

01 Juillet 2018

Le navire tangue mais reste néanmoins sur les flots

Hôla moussaillon et bienvenue sur le « Reverence ». Je m’présente : Cap’taine Winston McCaal, pirate des mers et destructeur de navires d’puis plus d’quinze ans. J’vous présente le reste des r’quins : mat’lot « Pig » Kilpatrick, marin Ling, flibustier « Pie O’Connor et armateur Gordon. Ensemble, nous formons l’équipage du Parkway Drive, la marine la plus redoutée de ces flots. C’titre, nous l’devons à notre méchanceté et à notre impitoyabilité envers les loups de mer.

Aujourd’hui, nous r’partons des côtes Australiennes, direction l’inconnu en quête des trésors encore enfouis des flots. Prêt à faire notre ‘popée avec nous p’tit mousse ? J’te préviens, c’te voyage ne sera pas de tout repos et il faudra s’montrer sans pitié. Au moindre faux pas, on t’exécutera. On r’cherche de véritables navigateurs, prêts à risquer leur vie pour leur équipage et pour leur com’dant. Bon, tu m’as l’air bien mot’vé alors bienvenue parmi nous. « Larguez les amarres, prenez le large direction l’insoupçonné ».

Cap’taine, navire à tribord ! Hum, il m’a l’air bien rempli c’te vaisseau. Passez-moi les jumelles. Hum, le Wishing Wells, première fois que je vois c’te pavillon. Sortez les canons, les sabres, préparez la poudre et les armes, nous allons les attaquer par le flanc. La journée commence bien p’tit mat’lot. Rapprochez-vous encore un peu. A l’abordage !!!

« On commence doucement. On observe notre ennemi. On ne prend pas peur. On patiente encore un peu et on sort le coup de grâce. La dévastation est telle que même les dieux prennent panique. Ce soir, je possède mon destin, je suis au-dessus de vous tous, rien ne pourra m’arrêter. Parce que ce soir, je tue des Dieux ! ».

Notre première bataille fut brève et facile mais n’en demeure pas moins belle et captivante. Mais notre périple est loin d’être terminé mes fidèles compagnons. Et pour fêter cette mémorable victoire, j’voudrais porter c’rhum à nos anciens cam’rades, ceux qui ont chuté mais qui ont porté haut et fort notre honneur et notre réputation. Pour c’la, rien d’mieux qu’une p’tite chansonnette pour la mémoire d’nos semblables.

« Nous avons décidé d’appeler cette histoire Proie. Un chœur que l’on chantera encore durant les prochains siècles. Même si nous sommes tous des humains sans foi, ni loi, nous avons quand même un cœur pour ceux à qui l’on tient, ceux qui nous étaient proches et qui nous ont aidé à grandir et à devenir ce que nous sommes aujourd’hui. Nous sommes en proie à la tristesse ».

Une mélodie très piratesque, pas forcément cruelle mais prenante, que l’on fredonnera pour ceux que l’on appréciait. Attention cependant à ne pas tomber dans la tendresse et la pitié. Ceci est contraire au code des tueurs d’hommes. Nouveau bateau à bâbord. Il est temps maintenant de faire siffler les canons et de montrer notre suprématie sur ces eaux inquiétantes : il est temps de montrer notre pouvoir absolu !

« Le sang n’aura jamais autant couler dans cet océan si pur. Nous privons nos hommes d’une liberté en leur privant de leur dernier souffle. L’angoisse se lit dans leurs yeux, ils ne peuvent plus faire demi-tour. Ils vont goûter à la chaleur de nos armes, ils vont sentir leur fin approchée, ils vont voir leur navire sombrer avec leurs souvenirs. Ils sentent une toute-puissance arriver. BOUM, tout est fini ».

L’artillerie sifflote avant de donner ses derniers coups d’un autre monde d’une intensité grandiloquente. Nous arrivons bientôt à la fin de notre épopée, le ciel se lève, les fumées disparaissent, une douce harmonie mêlant l’émotionnel et le soulagement. Tous ces efforts n’ont pas été vains. Le plus beau des trésors est devant nous : il s’agit de la couleur de la sortie.

« Vous ne savez pas tout ce que j’ai pu vivre durant cette aventure. J’ai frôlé la mort plusieurs fois, j’ai même cru voir Dieu face à moi. J’ai cru être seul dans cette pénombre, j’ai cru que plus personne m’entendait et que j’allais rejoindre le paradis. Mais finalement, je l’ai vu. J’ai vu la lumière. Nous sommes sauvés. Nous avons réussi ».

Le « Reverence » est arrivé à bon port. Son chemin n’aura pas été si calme. Quelques embûches auront en effet abimé sa coque, le tout due à des titres peu enchanteurs. Qu’il s’agisse de « The Void », extrait trop taillé pour la radio et manquant cruellement de piquant ou plutôt de prise de risque ou encore « Shadow Boxing », assez monotone même si on appréciera la présence du piano et des violons, une certaine lassitude peut apparaître.

Ce qui surprendra tout de même, c’est le travail vocal et le chemin pris par la formation. Même si « Whising Whells » ne nous fait pas oublier à quel groupe on a affaire avec un timbre de voix absolument impensable et surhumain, le groupe a opté pour une voie plus mélodique, moins ancrée dans ses racines Metalcore mais surtout moins mordant, se rapprochant d’un Heavy presque mélodique. Est-ce vraiment un véritable défaut ? Pas du tout car même si l’agressivité est nettement moins présente que sur les précédents opus, l’originalité est plutôt au rendez-vous et la mélodicité également.

Le navire tangue mais reste néanmoins sur les flots. Même si certains morceaux ne nous captiveront pas, les prises de risque et le changement de cap font que notre équipage s’en sort plutôt bien avec un opus qui divisera les fans de la première heure. Attention cependant à ne pas vouloir trop s’éloigner de son chemin de base et à tomber dans la facilité, celle d’une musique sans saveur et sans relief.

4 Commentaires

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David_Bordg - 01 Juillet 2018:

Cette fois si je ne suis pas d’accord avec toi, car ce nouvel opus est un des moments forts de l’annee, celle-ci encore d’une richessse inouïe.

Groaw - 02 Juillet 2018:

Attention, 14 n'est clairement pas une mauvaise note. J'apprécie clairement la prise de risque présent sur cet opus mais il y a malheureusement trop de remplissage et des titres peu aguicheurs qui font que cette nouvelle galette laisse un goût de "non-fini".

Goneo - 02 Juillet 2018:

Parkway Drive évolue encore, un peu déçus au départ, mais après plusieures écoutes c'est quand même rudement efficace. Le seul gros reproche que je lui ferais, c'est l'effet "Crushed" (compo de IRe) , comprené par là : le couplet batterie chant, puis un refrain qui péte. Je trouve qu'ils abusent un peu de cette effet, il manque 2 compos avec des rymthes plus rapides, ce qui aurait donné plus d'impact aux autres. Mais bon.... Parkway Drive innove, pour moi c'est réussis.

Merci pour cette chro original. le 14/20 me parait cohérant par rapport à leur discographie.

lolobirme - 11 Janvier 2019:

Ouais il est pas mal mais faut surtout pas le comparer à Deep blue sinon ça fait mal..

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