R.I.P.

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17/20
Nom du groupe Coroner
Nom de l'album R.I.P.
Type Album
Date de parution Juin 1987
Enregistré à Music Lab Berlin
Style MusicalThrash Technique
Membres possèdant cet album363

Tracklist

1.
 Intro
 01:22
2.
 Reborn Through Hate
 04:50
3.
 When Angels Die
 04:39
4.
 Intro (Nosferatu)
 01:10
5.
 Nosferatu
 03:31
6.
 Suicide Command
 04:16
7.
 Spiral Dream
 04:02
8.
 R.I.P.
 05:33
9.
 Coma
 04:13
10.
 Fried Alive
 04:37
11.
 Intro (Totentanz)
 00:50
12.
 Totentanz
 04:11
13.
 Outro
 01:15

Durée totale : 44:29

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Coroner


Chronique @ Fabien

19 Novembre 2009
Si la Suisse s’est évidemment illustrée avec le thrashmetal de l’entité culte Hellhammer / Celtic Frost, autour de Martin E.Ain et Tom G.Warrior, à la croisée de tous les futurs styles extrêmes, le pays peut également compter dès 1985 sur le trio invincible composant l’âme de Coroner, Ron Broder, Tommy Vetterli & Markus Eldmann, alias Ron Royce, Tommy T.Baron et Marquis Marky.

Grâce à deux démos prometteuses et au soutien inconditionnel de Tom G.Warrior, Coroner rejoint la prestigieuse écurie Noise Records en 1987, qui compte bien sûr dans ses rangs Celtic Frost, ou encore quelques valeurs sûres telles Kreator, Voivod, Tankard ou Overkill. Coroner rejoint ainsi le Music Lab Studio berlinois en mars 1987, pour les sessions de son premier album R.I.P., sous l’oeil bienveillant de l’ingénieur du son Harris Johns, technicien confirmé depuis la sortie du culte Pleasure to Kill de Kreator.

Après une courte intro, R.I.P. démarre sur les chapeaux de roue, sur Reborn Through Hate et When Angels Die, deux morceaux d’anthologie dans la carrière du groupe helvète. Dès les premiers instants, Coroner force le respect par la mise en place diabolique de ses morceaux, sur la batterie puissante de Marky et les lignes de basse admirables de Ron, supportant les riffs démentiels de Tommy et les vocaux rocailleux du bassiste. La maîtrise du guitariste laisse rapidement sans voix, entre son riffing d’une précision désarmante et ses soli d’une virtuosité éclatante, tirant le meilleur de la grandeur du heavymetal et de l’incision du thrashmetal.

L’interlude suivant offre alors un moment d’apaisement, avant que le rouleau Coroner se mette de nouveau impitoyablement en marche sur l’instrumental Nosferatu, où Tommy assome une fois encore par les prodiges réalisés avec sa six cordes. Sans tourner à la démonstration purement technique, son jeu virtuose reste toujours puissant et chaleureux, constituant l’arme ultime du thrashmetal de la formation.

Toutefois, l’excellence des premiers morceaux laisse paraître une suite quelque peu plus fade, à l’image d’un Suicide Command ou d’un Fried Alive légèrement en retrait, bien que cette notion soit fort relative, due à cette brillance dans le riffing & les soli toujours intacte. Les leads de folie de Spiral Dreams et le fabuleux titre éponyme, à la fois grand et poignant, montrent quant à eux toute la grâce et l’incision de Coroner, sans oublier le bon Totentanz, s’enchainant impeccablement sur un interlude emprunté au compositeur français Robert de Visée (XVIIème).

Affichant une personnalité et une maturité musicale déconcertantes dès son premier album, Coroner frappe un grand coup et s’affirme directement comme une valeur sûre du thrashmetal des eigthies, poussant la technicité du style de quelques crans supplémentaires. Bénéficiant de surcroît d’un propros riche et intelligent, R.I.P. permet au trio de Zurich de s'inscrire d’emblée, à raison, parmi les formations thrash les plus respectées.

Fabien.

11 Commentaires

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Miskatonic - 12 Novembre 2013: Putain de putain d'album, je ne m'en lasserai jamais. A mes yeux, le meilleur de Coroner. Tommy Vetterli est en solo du début à la fin, ses parties mélodiques étant racées, speed, rageuses et incroyablement bien senties. J'adore tout particulièrement l'instru "Nosferatu" que j'ai du écouter un nombre incalculable de fois : quel feeling dans sa construction, ses enchainements, ses montées, puis cette intervention sèche et furtive du clavier à deux reprises qui ajoute à mes oreilles une touche transalpine tout à fait singulière. La Basse n'est pas en reste, très présente et accompagnant merveilleusement la guitare. Quand aux vocaux, c'est ce type de chant que j'apprécie le plus, un peu raw, légèrement écorché, compréhensible.
Un album fabuleux.
LeMoustre - 09 Mai 2015: Que dire de plus suite à cette chronique et aux commentaires ? Rien. Une œuvre magistrale. A savoir que certains textes ont été censurés, expliquant l'absence des paroles dans les versions d'origine (et sans doute dans les rééditions du groupe - à confirmer). La version LP ne contient pas Spiral Dream, rajouté dans le CD à sa sortie.
grogwy - 31 Octobre 2016:

Juste pour information sur la première démo de Coroner "Death Cult" (1986) les vocaux sont assurés par Tom G. Warrior (ex-Hellhammer/Celtic Frost) et cela malgré la présence de Ron Royce qui, à cette période, se contentait uniquement de jouer de la basse (il se mettra derrière le micro peu après).
A signaler également pour celles et ceux qui rechercheraient des titres inédits de Coroner qu'il y en a deux qui se trouvent sur les deux premiers volumes des compilations Doomsday News (éditées par le label Noise).
L'excellent "Arrogance in Uniform" sur le volume 1 (1988) et le très court (une minute dix neuf secondes !) "Hate, fire, blood" sur le volume 2 (1989).

Goneo - 28 Septembre 2021:

Bénéficient des rééditions parus via Century media records en 2018, je me plonge depuis un petit moment maintenant dans leur discographie.
Et ça démarre après une courte intro avec Reborn Through Hate qui me mets bien, mais.... après beaucoup d'écoute ce morceau perd de son efficacité, j'en suis presque à le zappé. When Angels Die beaucoup plus mystique, un super morceau. Suicide Command plus véloce sonne plus old school je trouve.
Les guitares me rappellent beaucoup Iron Maiden sur Spiral Dream ou sur la génialissime Nosferatu.
Mais je n'ai plus du tout ce sentiment sur l'enchainement R.I.P.,Coma, et Fried Alive, qui sonnent plus noirs et techniques. D'ailleurs le travail du bassiste sur Coma est assez dingue.
Une force de l'album c'est d'avoir et c'est plutôt rare des interludes (outro, Intro) tellement peaufinées qu'elles sont une valeur ajoutée à album.

Au final un opus pas simple a aborder, je dois être à une vingtaine d'écoutes et j'ai toujours l'impression qu'il m'a pas tout donné.
Pour un premier album, le niveau est déjà haut surtout techniquement, après je ressens la fougue de la jeunesse, tout n'est pas encore maitrisé, cela manque parfois de fluidité, parfois ils en font un peu trop, mais cela reste assez subjectif.
Même si ya des choses que j'aime plus ou moins, c'est du lourd, ya rien a jeter, et sa popularité n'est pas a dénigrer.
Pour le moment je trouve que le point fort de l'album est l'enchainement When angels Die avec nosferatu, et Spiral Dream avec Rip et Coma. 15/20

 

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Commentaire @ Julien

06 Janvier 2005
Que voici du bon trash comme on en faisait a l’époque.

R.I.P. surfe sur la vague instauré par Metallica avec ces 3 premiers albums. C’est même en terme technique plus recherché, et plus riche. MAIS il faut aimer le thrash old scool : des solos à rallonge, grosses rythmiques. Au niveau voix, le chant est agressif et poussif, donc dur pour l’époque (maintenant c’est rien comparé aux sortis thrash actuels).

Après une intro venteuse on va dire, nous entrons dans le vif du sujet : « Reborn Through Hate » et la dès le premier riff c’est une claque. Rapide et puissant il nous donne le ton d’entré de jeu, on va se régaler !!!! Le titre est accrocheur est la tête se met vite à bouger. Au bout d’1 minute on a choper le refrain : c’est mort on aime. « When Angels Die » est du même acabit mais un peu moins accrocheur. « Nosferatu » est magnifiquement introduit sans disto, en son clair et est un titre bien péchu comme on les aime. « Suicide Command » et « Spiral Dream » sont des titres qui ne procurent que du bonheur comme tout les disque jusqu’à présent. Arrive le titre éponyme du CD « R.I.P. ». HUUUUM que voici un grand titre de trash. Probablement le meilleur titre de la galette, avec une intro acoustique sublime, des supers solos et du gros du très gros riffs. Le cerveau n’en fini plus d’être secoué. « Coma » et « Fried Alive » sont dans le même genre que « Suicide Command » et « Spiral Dream » : efficace !!!
Dernier titre du CD, « Totentanz », bénéficie lui aussi d’une intro magnifique en acoustique et comme « Nosferatu », c’est un titre bien péchu.

Merci messieurs pour ce super disque, qui ravira a coup sur tous les fans de trash old scool.

9 Commentaires

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yozzy - 12 Octobre 2009: petite erreur de frapper que tout le monde a deja fait THRASH
MCGRE - 04 Novembre 2009: Mon groupe de THRASH préféré ils sont les maitres incontesté du thrash technique(c'est comme ça qu'on définissait ce style dans les années 80s)
METALVIEUX - 03 Janvier 2010: sauf erreur de ma part je crois que c est tom g warrior de celtic frost qui chante sur cet album
BenaxAgorre - 11 Fevrier 2019:

@METALVIEUX - Je sais que Tom G. a écrit certaines paroles de cet album ("Spiral Dream" de mémoire), mais je ne crois pas qu'il chante. Mais j'en mettrais pas ma main au feu ;)
Album hallucinant en tous cas. Etant moi-même (ex-) bassiste amateur, j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en écoutant ce bon vieux Ron !

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