Prison of Desire

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16/20
Nom du groupe After Forever
Nom de l'album Prison of Desire
Type Album
Date de parution 24 Avril 2000
Style MusicalHeavy Symphonique
Membres possèdant cet album272

Tracklist

Re-Issue in 2008 by Transmission Records with 6 bonustracks and a second disc included
DISC 1
1. Mea Culpa (the Embrace That Smothers (Prologue)) 02:00
2. Leaden Legacy (the Embrace That Smothers, Part I) 05:07
3. Semblance of Confusion 04:09
4. Black Tomb 06:29
5. Follow in the Cry (the Embrace That Smothers, Part II) 04:08
6. Silence from Afar 05:51
7. Inimical Chimera 05:00
8. Tortuous Threnody 06:13
9. Yield to Temptation (the Embrace That Smothers, Part III) 05:53
10. Ephemeral 03:05
11. Beyond Me (ft. Sharon Den Adel) 06:41
Bonustrack (Japanese Release)
12. Wings of Illusion 07:26
Bonustrack (Limited Edition)
12. Leaden Legacy (Instrumental Version) 05:09
Bonustrack (Chilean Release)
12. Silence from Afar (Radio Edit) 04:37
Bonustracks (Re-Issue 2008)
12. Wings of Illusion 07:22
13. Mea Culpa (Instrumental Version) 02:01
14. Mea Culpa (Acapella Version) 01:50
15. Semblance of Confusion (Instrumental Version) 04:07
16. Follow in the Cry (Instrumental Version) 04:05
17. Follow in the Cry (Acapella Version) 01:20
DISC 2 - BONUSTRACKS (RE-ISSUE 2008)
Track 1-2: Demo Version
Track 3-14: Session Recordings
1. Silence from Afar 05:55
2. Wings of Illusion 07:21
3. Follow in the Cry 04:04
4. Yield to Temptation 05:51
5. Semblance of Confusion 04:06
6. Beyond Me (ft. Sharon Den Adel) 06:13
7. Black Tomb 06:29
8. Tortuous Threnody 06:10
9. Ephemeral 03:03
10. Inimical Chimera 04:58
11. Silence from Afar 05:50
12. Mea Culpa 02:01
13. Leaden Legacy 05:04
14. Wings of Illusion 07:21
Total playing time 2:09:02

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After Forever


Chronique @ Troodukus

08 Avril 2006
Je ne connaissais pas vraiment After Forever avant l'écoute de cet album éponyme. Par contre, j'étais un grand amateur d'Epica, et j'ai appris que le premier opus de ce dernier, "Phantom Agony", était considéré par les fans de Goth comme la suite de "Prison of Desire", étant donné que le compositeur de ce dernier album, Mark Jansen, est également fondateur d'Epica. C'est donc avec joie que je me suis jeté sur After Forever, et j'avoue ne pas avoir été déçu !

L'intro "Mea Culpa" nous plonge dans un Goth plutôt classique : des choeurs masculins et féminins quasiment a capella, mais diablement efficaces !
Je retiens l'attention du fan de Goth avec le second titre, "Leaden Legacy", où les vocalises de la chanteuse sont plutôt intéressantes, la voix est très bien exploitée. On découvre, par la même occasion, notre cher Mark Jansen et ses grunts jouissifs. En une chanson, tout le talent du groupe est déployé.
Et c'est, par la même occasion, cette caractéristique qui déçoit et jette une ombre au tableau féerique : il suffit d'un seul titre pour découvrir l'album. Si les titres suivants sont très bien, planants et sombres comme on les aime, ils se ressemblent presque tous et leur donner un titre aux premières écoutes est très difficile (c'est le cas de beaucoup d'albums dans nombre de genres différents, après tout).
L'une des nombreuses qualités de l'album est son nombre de ballades : en effet, il n'y a aucune surcharge dans les chansons douces, deux-trois tout au plus.

D'un point de vue général, "Prison of Desire", outre un titre très attractif, est un album qui alterne assez bien le Goth sombre et envoûtant avec des breaks parfois assez speed, tout en gardant un ensemble lent et pénétrant (évidemment, ce n'est ni du Heavy, ni du Nightwish). Je le conseille vivement à tous les fans du premier Epica (ou plutôt je conseille le premier Epica aux fans d'After Forever) ; les similitudes avec ce dernier sont frappantes : tout d'abord au niveau vocal, puisque le grogneur est le même et que le chant féminin est très proche (bien que la chanteuse d'After Forever monte plus facilement dans les aigus). Mais bon, il s'agit d'une éloge de "Prison of Desire", et non d'une comparaison avec un autre groupe, certes talentueux, mais à ne pas privilégier ici. Je conclurai donc par une simple expression pour qualifier cet opus très réussi : du Goth hollandais.

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steelhardos - 15 Décembre 2008: Ce n'est pas du Goth pour reprendre ta phrase mais du Metal Atmosphèrique ou symphonique.
Ca peut y ressembler mais la base est Metal: tu n'a pas de chant Death dans le Gothic qui est un style ne dégageant pas autant de puissance dans les guitares.
C'est plutôt aux niveaux des ambiances orchestrales et un peu le chant de Floor mais perso je ne les ai jamais perçu comme un groupe Gothic.

Très bon premier album en tous les cas(:
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Chronique @ Enzyme

09 Juin 2025

Par-delà le cri : les débuts d’un culte lyrique et métallique

En l’an 2000, alors que le metal gothique et symphonique entame son âge d’or en Europe, un jeune groupe néerlandais s’invite à la table des grands avec un premier album aussi audacieux qu’envoûtant. "Prison of Desire" n’est pas seulement une carte de visite : c’est une déclaration d’intention, une œuvre à cœur ouvert portée par une intensité rare pour un premier essai.

Dès les premières secondes de "Leaden Legacy", le ton est donné. Une tension orchestrale, des guitares tranchantes, et cette voix… Floor Jansen, alors âgée de 19 ans, impose déjà une maîtrise vocale vertigineuse, entre soprano dramatique et incandescence émotionnelle. À ses côtés, Mark Jansen déverse des growls caverneux comme pour rappeler que la beauté n’est jamais très loin de la bête. L’alchimie fonctionne à merveille, dans cette esthétique “beauty and the beast” devenue un marqueur du genre.

Mais "Prison of Desire" va plus loin qu’une simple formule. L’album respire l’ambition, tant dans ses arrangements que dans sa thématique. Il explore un territoire où le désir devient prison, où l’introspection vire à l’obsession, où l’amour sacré flirte avec le désespoir. Le romantisme gothique n’est ici jamais creux : il sert une quête existentielle sincère, presque mystique.

Au fil des morceaux, After Forever dévoile une vision du metal symphonique à la fois brute et raffinée. "Follow in the Cry", avec ses accents liturgiques et sa structure sinueuse, cristallise parfaitement cette tension entre transcendance et fureur. C’est sans doute l’un des morceaux les plus puissants du disque, véritable colonne vertébrale de l’album. À l’opposé, "Ephemeral" offre un moment de grâce suspendu, où la voix de Floor se fait caresse sur fond de piano mélancolique.

Impossible de ne pas mentionner "Beyond Me", duo fascinant entre Floor Jansen et Sharon den Adel (Within Temptation). Plus qu’un simple featuring, cette rencontre sonne comme une passation symbolique entre deux voix majeures du metal sympho néerlandais. Le titre, tout en retenue, évoque le mystère de l’indicible et l’au-delà du moi : une ballade hors du temps.

Il serait pourtant injuste de voir "Prison of Desire" comme une simple vitrine vocale. Ce disque brille aussi par son écriture : les compositions, signées majoritairement par Mark Jansen, s’aventurent souvent dans des territoires progressifs, entre changements de rythmes, contrepoints chorals et structures à tiroirs. Bien que parfois un peu fougueux dans ses transitions, l’ensemble possède une cohérence dramatique indéniable.

Si la production n’atteint pas les standards cristallins des albums à venir ("Decipher" marquera un vrai saut qualitatif), elle n’enlève rien à la force émotionnelle de l’ensemble. Au contraire, ce léger grain, cette rugosité sonore, confèrent à "Prison of Desire" un charme brut, presque sacrilège, qui colle parfaitement à son propos.

En conclusion : "Prison of Desire" est un acte fondateur, un premier cri d’une intensité rare dans le paysage du metal symphonique. En mêlant habilement lyrisme, violence, spiritualité et douleur, After Forever posait les bases d’une identité artistique forte, que Floor Jansen portera au sommet quelques années plus tard. Ce disque n’est pas parfait, mais il est vivant, habité, viscéral. Et c’est peut-être pour cela qu’il reste, 25 ans plus tard, aussi captivant.

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Commentaire @ orphet

29 Janvier 2009
Et voilà le premier album du groupe.
On y retrouve Mark Jansen, fondateur du groupe Epica. C’est surtout grâce à lui que l’on doit le succès d’After Forever. Il a su créer une image de départ pour le groupe, un style bien à lui. Un style que l’on retrouve d’ailleurs dans le premier opus d'Epica, qui sonne comme la suite de « Prison of Desire ».

Une intro bien marquée, un « Mea Culpa » qui annonce un album ancré dans les choeurs et tout en puissance. Cette intro de quelques minutes laisse présager une suite. Et, pour ma part, je n’est pas été déçu. Le second titre « Leaden Legacy » enchaîne et on peut y trouver une voix, celle de Floor Jansen, chanter à merveille, flottant entre les aigus et les graves. Floor nous offre un soprano digne de ce nom. Puis vient « Semblance of Confusion », qui démarre fort avec de bons riffs et toujours cette superbe voix. Puis le titre redescend, lentement. Et là, c’est l’aigu surprenant de Floor ... magnifique !
Le reste de l’album continue sur la même flambée, balançant entre ambiances très fortes et repos calmes pour repartir d’un coup, sans qu’on s’y attende. Avec une fin des plus belles, l’apparition de Madame Sharon Den Adel (Within Temptation) sur le morceau « Beyond Me » en duo avec Floor.

La jaquette en elle-même représente parfaitement l’aspect du groupe. A la fois belle et mystérieuse, on comprend que le groupe est soucieux du moindre détail.

Bref, un premier album annonçant un groupe de qualité, qui l'a bien prouvé par la suite. Avec une voix magnifiquement travaillée pour la dame Floor.

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