Pretties for You

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13/20
Nom du groupe Alice Cooper
Nom de l'album Pretties for You
Type Album
Date de parution Juin 1969
Labels Straight
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album126

Tracklist

1.
 Titanic Overture
 01:12
2.
 Ten Minutes Before the Worm
 01:37
3.
 Sing Law Sweet Cheerio
 05:39
4.
 Today Mueller
 01:45
5.
 Living
 03:08
6.
 Fields of Regret
 05:41
7.
 No Longer Empire
 01:58
8.
 Levity Ball
 04:36
9.
 B.B. on Mars
 01:11
10.
 Reflected
 03:13
11.
 Apple Bush
 03:05
12.
 Earwigs to Eternity
 01:17
13.
 Changing, Arranging
 03:01

Durée totale : 37:23

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Alice Cooper


Commentaire @ Roots77

20 Septembre 2015

Des débuts pas très folichons

J'ai longtemps cru que le premier album du Coop' était "Love it to Death", immortalisé par le single "I'm Eighteen" qui, dans l'inconscient collectif, représente en quelque sorte l'acte de naissance du Alice Cooper Band. Mais si l'on creuse un peu la discographie du groupe, on constate que deux albums sont sorti avant le disque sus-nommé. "Pretties for You" et "Easy Action".

Concernant "Pretties for You", il est clair que l'on est encore loin du Hard fin et inspiré des brûlots de 1971 à 1975. L'album baigne dans un psychédélisme qui peine à convaincre, et ce, malgré la voix de Vincent Furnier et les quelques passages plutôt sympas disséminés çà et là. Le grain de folie qui élèvera les oeuvres bien connues d'Alice COOPER au rang de monuments est déjà présent, mais se montre à plusieurs reprises déstabilisant, voire dérangeant. Les meilleurs morceaux étant, pour moi, "Sing Low, Sweet Cheerio", "Living", "Fields Of Regret" et "Reflected". Soit, des compos plus classiques et moins barrées que le reste (bien que "Fields of Regret" soit quand même assez psychédélique).

Le premier bon point que l'on accorde volontiers à l'album, c'est la voix de Vincent Furnier. Son chant n'est pas extraordinaire et il ne parvient pas encore à moduler sa voix comme il le fera par la suite, mais on sent clairement le potentiel (potentiel que l'on constate particulièrement sur "Living"). Deuxième bon point: la paire Glen Buxton-Michael Bruce qui, bien que n'évoluant pas encore dans le registre qui leur permettra de laisser éclater leur talent, signent quelques petits passages pas mal foutus. Rien de transcendant, cela dit.

Le gros point noir de l'album: "Levity Ball". Le principe-même d'inclure un morceau Live dans un album studio m'échappe complètement. Alors, quand il s'agit en plus d'un titre mal enregistré, la pilule a vraiment du mal à passer. C'est tout simplement mauvais, et l'album, déjà moyen, n'avait clairement pas besoin de ça.

Au final, il ne ressort pas grand-chose de ce disque. On en extrait ce qu'il a de meilleur à offrir en se disant qu'après tout c'est pas trop mal, et on espère que les prochaines productions seront de meilleure qualité. Sera-ce le cas avec "Easy Action"?

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