Performocracy

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16/20
Nom du groupe The Poodles
Nom de l'album Performocracy
Type Album
Date de parution 15 Avril 2011
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album28

Tracklist

1. I Want It All
2. Until Our Kingdom Falls
3. Father to a Son
4. I Believe in You
5. Cuts Like a Knife
6. As Time Is Passing
7. Love Is All
8. Your Time Is Now
9. Action !
10. Bring Back the Night
11. Vampire's Call
12. Into the Quiet Night
Bonustrack
13. Don't Tell Me

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The Poodles


Chronique @ Loloceltic

26 Avril 2013

Un sentiment de 'déjà-entendu' commence à poindre.

Avec 3 albums de qualité supérieure entre 2006 et 2009, The Poodles étaient en train de s’installer tranquillement comme les leaders du Hard FM suédois. Seulement voilà, une déflagration est venue tout remettre en question en 2010, celle provoquée par le retour de Treat avec son monumental "Coup de Grace". Difficile de dire si en reprenant son trône, le combo d’Anders Wikstrom a provoqué un mouvement de panique chez nos 'caniches' favoris, ou si ceux-ci souffrent naturellement d’hyperactivité, mais le fait est qu’après un album live ("No Quarter") et un Dvd également public ("In the Flesh") en 2010, Jakob Samuel et sa bande sont déjà de retour en ce début d’année avec ce "Performocracy" garni de 13 nouveaux titres.

Le problème lorsque l’on enchaîne les albums comme des perles, c’est de garder une inspiration et une inventivité à la hauteur de ses albums précédents. Et c’est un peu le problème qui commence à guetter The Poodles, non que la qualité ne soit pas au rendez-vous, mais le fait est qu’un sentiment de 'déjà-entendu' commence à poindre à l’écoute de certaines mélodies et refrains. L’ensemble reste d’un niveau équivalent au précédent opus studio ("Clash of the Elements") et l’on se laisse facilement happer par le talent des Suédois pour composer des tubes imparables. Il est évident que "Cuts Like A Knife", le premier single, va encore affoler les charts scandinaves avec ses intros et outros au piano et son refrain accrocheur, et les jeux sont ouverts pour savoir qui lui succèdera de "Father To A Son" avec son riff plus agressif, de l’incontournable ballade "As Time Is Passing By", de l’efficace mid-tempo "Action !" ou du classique et entraînant "Bring Back The Night". Et il ne s’agit là que d’une sélection non-exhaustive des titres à fort potentiel de hits en puissance.

Le problème, c’est que l’impression d’écouter un "Clash of the Elements" bis est présente tout au long de ces 13 titres à quelques exceptions prêtes. Parmi celles-ci, nous citerons un "I Believe In You" plus heavy qu’à l’accoutumée, un "Love Is All" aux accents de U2 avec son riff répétitif et sa montée en puissance toute en maîtrise, voire le riff plus gras d’un "Don’t Tell Me" enrichi d’une belle descente de manche de Henrik Bergkvist. Mais en dehors de cet exercice renouvelé plus souvent qu’à l’habitude par le récent guitariste ("Father To A Son", "Your Time Is Now") et d’une ambiance générale un brin plus sombre, il n’y a quand-même pas grand-chose de nouveau à se mettre sous la dent.

Entendons-nous bien : si vous avez apprécié le reste de la discographie du quatuor au patronyme canin, il y a de très fortes chances pour que vous dégustiez cette nouvelle offrande avec gourmandise. Il n’y a aucun reproche à faire à ce "Performocracy" que cela soit au niveau de l’interprétation, de la composition ou de la production. Il n’empêche que le sentiment d’une formule maîtrisée et utilisée sans prendre la peine de la faire suffisamment évoluer commence à poindre et qu’il serait dommage qu’il s’installe plus sur la suite des aventures de The Poodles. C’est que nous avons commencé à nous y attacher à ces sympathiques cabots !

2 Commentaires

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Elvangar - 26 Avril 2013: Mouais, pas accroché à cet opus que je trouve très en deçà des albums précédents. Par contre, en rien, je ne lui ai trouvé une ressemblance avec Clash of the Elements.
dark_omens - 23 Juin 2013: J'ai pas accroché non plus à ce Performocracy. Et me concernant je lui trouve même beaucoup (beaucoup trop) de différences avec Clash of the Elements...
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Chronique @ dark_omens

23 Juin 2013

Il est urgent de réagir car les cieux se sont indiscutablement assombrit sur The Poodles...

Les cieux se sont indiscutablement assombrit sur les desseins créatifs de The Poodles.

Le constat peut paraitre péremptoire et quelque peu excessif, pourtant il dénonce une réalité concrète, dans une certaine mesure. Evidemment les aspirations moins lumineuses de ces suédois n'augurent en rien, ou si peu, des qualités de ce Performocracy, nouvel effort du groupe. Après tout, de nouveau désirs artistiques ne sont pas nécessairement synonyme d'échec et n'accouchent pas forcément de compositions moins inspirées.

Quoiqu'il en soit, indubitablement, la formation dévoile ici une facette inconnue de sa personnalité. Une facette qui ne contentera pas nécessairement ceux qui se seront délectés de la légèreté enchanté des précédents essais de ce groupe.

En voilà donc une mystérieuse introduction pour un fait, pour le moins, énigmatique. Car, en vérité, effectivement The Poodles aura globalement alourdis son style en le parant d'un sérieux mais aussi d'une certaine noirceur plus adulte et moins désinvolte, au son de guitares, parfois, subrepticement, plus tourmentées qu'à l'accoutumé (I Believe in You, Action, Don't Tell Me...). Toutefois il aura su suffisamment conserver son caractère profond et continuera de proposer un Hard Rock, Hard FM, qui lui ressemble assez pour ne pas totalement dérouter ses adeptes (I Want it All, Father to A Son, l'excellent Cuts Like a Knife, Bring Back the Night...).

Contrastant terriblement avec cette nouvelle gravité relative, le titre Love Is All nous propose, quant à lui, une antithèse saisissante avec le reste de l'album. Ce morceau, en effet, est d'une telle pâleur consternante et d'une telle inconsistance que certains de ces passages, manquant singulièrement d'énergie, nous évoquent irrémédiablement les contrées mièvres d'une musique Pop Rock que ne renierait sans doute pas Bono et ses complices (U2). Une prouesse soulignée encore par la fadeur de la ballade, As Time Has Passing qui le précède et qui pourtant, sans toutefois renouveler le genre, n'est pas scandaleuse mais juste hautement dispensable.

Au delà des qualités et des défauts déjà énoncés, paradoxalement, le véritable échec de ce nouvel opus réside dans le fait qu'il manque cruellement d'inspiration. De telle sorte que dans ces moments les plus convenus, on croirait entendre une variation de thèmes déjà défendus autrefois. Par exemple, Father to A Sun est l'archétype même du morceau qui l'on pourrait croire extrait de l'album Clash of the Elements (2010).

De plus si Clash of the Elements possédait quelques idées conceptuelles intrigantes et heureuses, il n'en est rien pour ce Perfomocracy dans lequel elles ne parviennent véritablement pas à nous enthousiasmer. Et ainsi, alors que ce ne fut pas le cas autrefois, les pistes s'enchainent, la plupart du temps, sans laisser d'empreintes à nous esprits désespérément vierges. Et lorsqu'enfin elles le font, c'est pour se rappeler aux mauvais souvenirs d'un passé, malheureusement, maintes fois ressassés. Dommage.

Performocracy, nouvel effort des suédois de The Poodles, ne parviendra donc pas à réitérer l'excellence proposée par un Clash of the Elements. Et, pire encore, il cultivera tant d'imperfections qu'il finira par en devenir source d'une terrible désillusion. Nouvel échec donc pour Jakob Samuel et ses complices, entrainant le groupe sur le chemin délicat d'une régression artistique débuté depuis le moyen No Quarter (2010). Il commence à devenir urgent de songer à réagir.

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