Clash of the Elements

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17/20
Nom du groupe The Poodles
Nom de l'album Clash of the Elements
Type Album
Date de parution 20 Mai 2009
Style MusicalHard Rock
Membres possèdant cet album24

Tracklist

1. Too Much of Everything 04:56
2. Caroline 03:47
3. Like No Tomorrow 03:24
4. One Out of Ten 03:49
5. I Rule the Night 04:07
6. Give Me a Sign 03:36
7. Sweet Enemy 04:48
8. 7 Days & 7 Nights 03:59
9. Pilot of the Storm 03:52
10. Can't Let You Go 04:03
11. Don't Rescue Me 04:09
12. Heart of Gold 04:24
13. Dream to Follow 03:40
14. Wings of Destiny 04:12
Total playing time 56:54

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The Poodles


Chronique @ Chacal

01 Décembre 2009
Comme disait un vieil ami disparu à ce jour : « le soleil ne brille pas sous le cul assis du chien ». Il faut croire que nos quatre caniches suédois préférés ont bien entendu la voix de leur maître et suivent son conseil à la lettre en ne prenant aucun répit, ce, malgré le départ de Pontus Norgren, parti en croisade avec ses compères d'Hammerfall pour le plus grand bonheur de son remplaçant, Henrik Bergqvist.

Avec leur précédent album, « Sweet Trade », la bande à Jakob avait placé la barre assez haute en laissant un tant soit peu de côté leur tendance mélodique présente sur « Metal wil stand tall » pour s'orienter vers un glam plus punchy. « Clash of the Elements » s'impose naturellement comme suite logique des deux précédentes galettes en proposant des titres plus matures, plus riches et plus diversifiés. Comme quoi, l'expérience porte toujours ses fruits !

Dès les premiers titres, le fan ultime va se sentir rassuré : « Too much of everything » et son orchestration grandiloquente donnant un faux air de musique de film est le morceau parfait pour débuter l'album. Les retrouvailles se passent plutôt bien : la voix de Jakob Samuel ; le piano ; la montée en puissance au refrain ; les violons … Bref, rien d'autre à faire que de sourire bêtement en se laissant bercer par la mélodie tout en pensant « Ouf,  Pontus Norgren n'a pas tout pris avec lui ! ».
Le pied commence à battre le plancher sous les premiers accords de « Caroline », chanson sans autre prétention que celle d’être entrainante et agréable. La pression monte encore et toujours avec « Like no tomorrow » : on se dandine de plus en plus sur le sofa avec la bonne impression que ce « Clash of the Elements » va être un sacré cru … Première pause imposée par la balade « Out of ten » : à mon goût, cette dernière arrive un peu tôt et tue salement l'ambiance. Mais bon, il faut bien avouer quand même que la voix de sir Samuel relevée encore une fois par une orchestration sans faille (violoncelle, piano, violon) fait mouche et le tout passe comme une lettre à la poste.
C’est avec le cinquième titre que les Poodles abattent leur carte en dévoilant leur nouvelle stratégie de composition : un mélange détonnant à base de gros accords bien léchés sur les couplets avant d’enchaîner sur des refrains très mélodiques, tendance FM. Cette conception fonctionne au poil sur des titres comme « I rule the night » mais, pour ma part, le côté A.O.R américain nian nian incontestable me dérange trop sur d'autres (« Give me a sign », « Pilot of the storm », « Don’t rescue me »). Dommage...
Heureusement, le très rock'n roll « 7 days and 7 nights » (qui semble tout droit sorti de « Use your illusion » des Guns) relance la machine : très très bon (surtout le petit clin d'œil à Led Zeppelin) même si cette ambiance semble un peu être hors-sujet au milieu du reste.
J'éviterais de parler des titres complètements dispensables à mon goût (« Heart of Gold », « Dream to fallow ») pour souligner quand même les superbes ballades « Sweet enemy » et « Wings of destiny », dont le refrain rappelle un tantinet Def Leppard.

Un petit mot sur le fantastique boulot de Jakob Samuel qui, comme à son habitude, est exemplaire. Cette voix si particulière, identité principale du groupe, est maitrisée et placée à la perfection même s'il prend un certain plaisir à pousser son mimétisme avec Axl un poil plus que d'habitude !

« Clash of the Elements », dont La production de Mike Frazer est énorme, est sans aucun doute l'album le plus travaillé du groupe à ce jour. Il dévoile des musiciens en grande forme qui commencent à prendre de l'assurance mais qui, hélas pour moi, tentent sans aucun doute de placer quelques hits en radio en mettant pas mal (voir trop) de glaçons dans leur whisky.
Les fans de FM vont être ravis, les autres plus mitigés surtout lorsque l’on voit le potentiel du groupe sur des titres comme « Too much of everything », « Like no tomorrow » ou « I rule the night ».
Néanmoins, je ne perds pas espoir : j'attends quand même le prochain en espérant qu'ils aient avalé une boite pleine d'hormones !

3 Commentaires

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Elvangar - 02 Décembre 2009: Très jolie chronique bien écrite bien qu'en deçà du ressenti que cette galette m'a laissé mais comme je suis fan du combo, je suppose que j'ai perdu mon objectivité quelque part.

Euh sinon ... à moins que j'ai besoin d'une paire de lunettes mais n'y aurait-il pas une faute dans le début du dernier paragraphe concernant le titre de l'album ?



Merci pour cette agréable lecture.
Chacal - 02 Décembre 2009: J'en attendais sans doute un peu trop suite à "Sweet trade" ...
En tout cas, tu n'as pas besoin de lunettes !! C'est corrigé, merci ;o)
Elvangar - 02 Décembre 2009: Sweet Trade est excellent aussi !
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Chronique @ dark_omens

23 Juin 2013

Clash of the Elements est un album riche, varié mais surtout très attrayant, dans un genre qui n'en compte pas tant...

La plus grande complexité de ces genres aux frontières étriquées établies depuis des décennies, de ces styles aux territoires prétendument anciens aux horizons communément connus et reconnus, de ces mouvements musicaux aux cannons restreints écrasant lourdement l’imagination ; est, assurément, le conformisme dans lequel peuvent se retrouver enfermer les artistes les plus sclérosés tentant de s’exprimer. Certains, tétanisés par ce manque de créativité affligeant et évident, se contente de s’installer confortablement dans les sillons très profondément creusés par de plus illustres prédécesseurs, au nom, disent-ils, d’une liberté affranchi et d’une sérénité désinvolte. D’autres, bien au contraire, savent affirmer, avec conviction et sincérité, une personnalité, et un tempérament, dont chaque particularisme caractérise intensément l’œuvre. Entre un immobilisme commode et une inventivité ingénieuse et courageuse, The Poodles inscrit sa démarche, résolument, dans le mouvement enthousiasmant et dans l’évolution salutaire.

Formé en 2005, fort de deux albums et d’une reconnaissance avéré, le groupe sort ce Clash of the Elements, troisième chapitre de son histoire. Ce qui caractérise le plus cette œuvre, n’est pas tant l’inspiration de ces titres intéressants et réussis, ou encore la qualité de ce son précis et précieux né du travail de Mike Frazer (Aerosmith, AC/DC, Led Zeppelin, Whitesnake), mais bel et bien cette diversité plurielle avec laquelle un The Poodles, au talent immense et effrontément insolent, compose. De cette approche d’un hard rock mélodique simple et enjoué, à mi chemin entre Bon Jovi et Gotthard (avec parfois des teintes qui ne sont pas sans éveiller en nous les souvenirs oubliées d’un TNT du temps de sa splendeur), le groupe sait offrir une certaine excellence. Pourtant ce sont bien les détails les moins insignifiants qui viennent ici sublimer le propos. Ainsi dès l’entame de cet opus, dans les méandres d’un Too Much for Everything atypique, où les mélodies particulières, inspirées de la musique américaine des années 50, d’un dialogue Piano/voix et où ce refrain efficace, viennent vous emporter ;The Poodles donne, déjà, la mesure savoureuse de son habileté. La conception très « cinématographique » de ce morceau n’a rien de négligeable, et semblent bien issus d’une réelle volonté du groupe car d autres, eux aussi, s’y inscrivent. Ainsi une ballade telle que Sweet Enemy, au sentiment mise en scène et à l’émotion transcendés par ces claviers, ou encore telle que 7 Days and 7 nights, son intro, ses pianos, son atmosphère sous-jacente, sa conclusion ainsi que quelques réminiscences à la guitare que n’auraient sans doute pas renié Ennio, donnant à ce titre un parfum de l’ouest sauvage, ou aussi telle que la ballade Wings of Destiny, ses samples, sa construction et ses orchestrations ; témoigne largement de ce dessein.

Certes, d’autres morceaux peuvent apparaître plus traditionnels, pourtant en les goutant avec attention, certains de leurs éléments distinctifs arrivent toujours à attiser en nous un plaisir délicieux. Ainsi un excellent Caroline et son refrain lumineux, un très bon Like No Tommorow, un incroyable I Rule the Night au chorus brillant, un très plaisant Pilot of the Sorm aux riffs plus lourds, mais aussi la jolie romance d’un Can’t Let You Go aux guitares tziganes, nous emportent indéniablement.

Ce Clash of the Elements est donc un album riche, varié mais surtout très attrayant, dans un genre qui, quoiqu’on dise, n’en compte pas tant.

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